Interventions sur "programmation"

26 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Laisney :

Alors que la part du nucléaire dans le mix électrique est actuellement limitée à 50 % et la capacité installée à 63 gigawatts, l'article 1er A vise à supprimer ces plafonds. Ce faisant, vous faites ni plus, ni moins, qu'atomiser la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) ! Je rappelle que lors de l'examen du projet de loi relatif à l'accélération de la production d'énergies renouvelables, chaque fois que nous avons voulu fixer des objectifs, on nous a expliqué que ce n'était pas le bon moment, qu'il fallait d'abord examiner le projet de loi de programmation sur l'énergie et le climat – son examen était annoncé pour juillet, on no...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Laernoes :

Lorsqu'on s'engage dans une procédure technique visant à accélérer le développement du nucléaire, on ne supprime pas des objectifs programmatiques fixés démocratiquement par le Parlement après un débat, et inscrits dans une loi de programmation. C'est pourtant l'objet de l'article 1er A, qui, non content d'inverser le calendrier, prévoit la suppression des objectifs inscrits dans une loi dont ils étaient l'unique raison d'être. Cet article change donc la nature du texte. Il est beaucoup question de l'accord ayant abouti à la diminution à 50 % de la part du nucléaire dans notre mix électrique. Je tiens à le recontextualiser : cet accord...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Laernoes :

En toute logique, nous souhaitons que le processus démocratique soit respecté, c'est-à-dire que nous discutions d'abord d'un projet de loi de programmation sur l'énergie et le climat, avant de fixer des objectifs dans la loi si cela se révèle nécessaire. Nous vous demandons de revenir à la raison, et de respecter le Parlement et notre pays. Certes, nous vivons une crise énergétique sans précédent, et l'emballement du réchauffement climatique rend absolument nécessaire d'une part, la sécurisation de l'approvisionnement énergétique, à un prix accepta...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Noëlle Battistel :

Comme je l'ai longuement expliqué en défendant notre motion de rejet préalable, il tend à supprimer l'article 1er A introduit par le Sénat. Vous me répondiez, madame la ministre, en me disant que ce texte n'était « pas un texte de programmation », mais revenir sur les objectifs fixés dans une loi de programmation, c'est bien faire de la programmation ! Quant à mon collègue Antoine Armand, dont la réponse à mes remarques n'était pas exempte d'un peu de mauvaise foi, je ne lui ferai pas l'affront de penser qu'il n'a pas compris le sens de mon propos : sans doute n'a-t-il tout simplement pas écouté.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Noëlle Battistel :

...été civile – et au Parlement, ajouterai-je. C'est donc l'une des deux principales objections qui fondent notre rejet du texte – l'autre concerne la fusion de l'IRSN et de l'ASN. Censé être technique et réglementaire, le texte se révèle programmatique, et il introduit un énorme cavalier législatif. Nous l'avons dit, et nous n'aurons de cesse de le répéter tout au long des débats : les objectifs de programmation en matière d'énergie auraient mérité un texte dédié.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Saint-Huile :

C'est un amendement de cohérence. On ne cesse de nous répéter qu'il s'agit d'une loi technique : dans ce cas, il aurait fallu renvoyer à plus tard, à l'examen de la loi de programmation, les grands débats sur la politique énergétique française. Or, comme je l'ai dit dans mon intervention tout à l'heure, le Gouvernement a bel et bien choisi de conserver cet article, qui change pourtant totalement la donne puisqu'il remet en question des objectifs déjà fixés. Je suis déjà fatigué d'entendre ceux qui réécrivent l'histoire : peut-être – sans doute, même, et M. Montebourg l'a d'aille...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Saint-Huile :

Je veux bien qu'il y ait des amnésies passagères, mais il y a des limites à l'incohérence. Aujourd'hui, le vent souffle favorablement pour le nucléaire, et certains auront donc le destin des feuilles mortes. Mais soyons clairs et cohérents : les objectifs ne peuvent être remis en question que dans le cadre d'un projet de loi de programmation. Vous nous dites que celui-ci sera débattu dans quelques mois. Très bien. Qui croit qu'à ce moment-là, la situation aura remis en question le débat sur le plafond des 50 % ? Personne ! Et d'ailleurs, personne ne le dit. Soyons cohérents : attendons avec sagesse et envie la loi de programmation, qui nous permettra d'ouvrir un grand débat et de fixer un nouvel objectif.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Pochon :

...nt : la dizaine de réacteurs dont vous espérez voir un jour la construction se terminer ne remplacera pas les cinquante-six actuellement en activité, à moins que votre projet soit tout autre. Pourquoi donc vouloir faire disparaître cette disposition, alors même que la révision de nos objectifs énergétiques n'a pas lieu d'être discutée maintenant, mais lors de l'examen du prochain projet de loi de programmation sur l'énergie et le climat ? Le présent texte était censé ne viser qu'à la suppression de contraintes procédurales ou techniques, de même que celui consacré aux énergies renouvelables dans lequel vous avez refusé de fixer le moindre objectif. Cet article court-circuite les débats et les concertations publiques qui auraient dû nous éclairer sur la volonté démocratique de relancer ou ne pas relanc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili :

En tant que ministre de la transition écologique, j'ai été très heureuse de contribuer au discours prononcé le 10 février 2022, à Belfort, par le Président de la République, qui a enfin imprimé une vraie direction à notre pays en matière énergétique. En tant que députée, quelques années plus tôt, je ne me réjouissais pas moins de voir acter qu'il revenait aux parlementaires d'adopter une loi de programmation énergétique ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili :

laquelle a conforté les décisions annoncées ensuite par le Président. Il importe d'agir de façon cohérente ; c'est pourquoi j'ai déposé cet amendement. Une loi de programmation est prévue dans quelques mois, un débat public a été lancé afin d'éclairer à ce sujet la discussion parlementaire : nous devons travailler à cette future loi, qui sera fort importante. Par conséquent, je souhaite la suppression de l'article 1er A. S'agissant de la forme, il n'a pas lieu d'être au sein d'un texte censément technique, destiné à nous aider à accélérer, dans la logique du discours de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrielle Chatelain :

...ient de supprimer cet article ; je m'en tiendrai donc à la forme. N'ayant pas en tête le même modèle énergétique, nous débattrons certainement du fond d'une manière dense et vivante, mais du moins pouvons-nous tous reconnaître la nécessité de traiter le sujet autrement qu'à la hussarde ? Profiter d'un texte dont ce n'était pas la vocation, d'un texte technique, pour revenir, hors projet de loi de programmation, sur des objectifs fixés en matière énergétique constitue une erreur. Je le répète, discutons du fond ; établissons nos désaccords, assumons-les, mais évitons la fuite en avant ! Ce qu'expriment les amendements de suppression de l'article, c'est le fait que ce débat est trop important pour que nous négligions de prendre le temps nécessaire – pour que nous rédigions sur un coin de table.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Noëlle Battistel :

Madame la ministre, vous n'avez fourni aucune réponse à notre question : pourquoi anticiper sur la future loi de programmation énergétique ? Ce n'est pas un délai de six mois qui va changer la face des choses ! Pourquoi donc se précipiter ? Madame la rapporteure, vous avez dit que les pourcentages en eux-mêmes ne signifiaient pas grand-chose et relevaient plutôt de l'idéologie. Dès lors, pourquoi les remplacer par d'autres ? En vue de servir une autre idéologie ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Laisney :

...les amendements dont vous proposez aujourd'hui l'inscription dans le projet de loi, dispositions qui feraient exploser l'actuelle PPE ; ensuite, que le 3 février dernier, lors du Conseil de politique nucléaire, le Président de la République ait décidé tout seul de relancer le nucléaire et, par la même occasion, de dissoudre l'IRSN. Ensuite, madame la rapporteure, vous nous accusez de faire de la programmation énergétique. Or ce que nous vous disons, c'est que le projet de loi dont nous débattons actuellement ne peut avoir pour objet de modifier la programmation : c'est à l'occasion de l'examen de la PPE et de la LPEC que nous pourrons en discuter. Nous avons bien compris que M. Macron était pressé de pouvoir couper le ruban du premier chantier d'une centrale nucléaire – plus précisément, de la partie ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Leseul :

Nous soutiendrons ces amendements pour une raison simple : nous n'avons pas eu de débat. Certes, un débat public s'est tenu mais la CNDP rappelle que le projet de loi « comporte des dispositions modifiant les orientations de la politique nucléaire, qui devaient relever initialement de la loi de programmation énergétique prévue pour l'été 2023. » Nous ne pouvons donc pas considérer que nous sommes suffisamment éclairés pour décider d'une part du nucléaire qui pourrait être, comme Mme la rapporteure l'a dit tout à l'heure avec désinvolture, de 40 %, de 50 % ou de 60 %, peu importe. Le débat est nécessaire, car il peut faire changer certains avis. J'en veux pour preuve la position officielle du RN sur l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFranck Allisio :

...léaire comme un objectif prioritaire. Sur ce point, à moins de faire preuve du même aveuglement idéologique que celui dont souffrent nos collègues d'extrême gauche, il est bien difficile de lui donner tort. Mais il est également bien difficile de ne pas pointer l'hypocrisie de celui qui, après avoir fermé Fessenheim, se pose désormais en grand défenseur de l'industrie nucléaire ! Rappelons que la programmation pluriannuelle de l'énergie de 2020, adoptée par la majorité, prévoit toujours la fermeture de douze réacteurs, en sus de ceux de Fessenheim. Comment pourrions-nous accorder le moindre crédit à une majorité et à un exécutif capables d'un tel revirement en moins de deux ans ? Comment la filière nucléaire peut-elle s'y retrouver et s'organiser en conséquence ? Sur les questions énergétiques et tant ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Compte tenu de la nécessité d'y intégrer la relance du nucléaire, la programmation pluriannuelle de l'énergie doit faire l'objet d'une révision simplifiée. Rappelons qu'elle prévoit toujours la fermeture de douze réacteurs nucléaires d'ici à 2035, hors ceux de Fessenheim, à rebours du discours de Belfort. Il faut aussi la mettre en conformité avec la construction, ou la prolongation, de réacteurs électronucléaires prévues par le présent texte.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDino Cinieri :

La révision de la programmation pluriannuelle de l'énergie, en supprimant les verrous législatifs et réglementaires, permettrait de replacer l'énergie nucléaire au cœur de la planification énergétique. Il s'agit de donner un cadre cohérent à la relance du nucléaire en revenant sur l'objectif de réduction à 50 % de la part du nucléaire, la fermeture de douze réacteurs et le plafonnement à 63,2 gigawatts a priori des autor...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Bregeon, rapporteure de la commission des affaires économiques :

...pliquer de déplacer des populations, en fait partie. Toutefois, cela mérite que nous nous penchions sur le sujet, que nous ayons une discussion éclairée et plus approfondie, au terme de laquelle chacun se fera, bien évidemment, son avis. Je suis donc défavorable à ces trois amendements et aux deux sous-amendements. Cela étant posé, je dis trois fois oui à l'intégration de la cogénération dans la programmation pluriannuelle de l'énergie et la future LPEC. C'est l'un des grands apports des SMR que de la rendre possible.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy :

Les réponses apportées à nos amendements et celui du groupe LR ne sauraient nous satisfaire, tout simplement parce que le temps presse. Vous ne pouvez pas renvoyer la programmation du nombre de réacteurs nucléaires à plus tard et vous contenter d'une loi purement juridique. Le discours de Belfort remonte à près d'un an et depuis lors, il ne s'est pas passé grand-chose. Si ces amendements sont rejetés, la PPE ne va pas être modifiée avant six mois. Quand connaîtra-t-on le nombre exact de nouveaux réacteurs ? En outre, la trajectoire de programmation annoncée dans le discour...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé :

…aurait dû être inscrite dans la loi de programmation sur l'énergie et le climat que nous examinerons dans quelques semaines ou dans quelques mois. En supprimant l'objectif des 50 % comme en abrogeant cet article du code de l'énergie, vous court-circuitez les décisions que nous sommes appelés à prendre lors de l'examen de ce projet de loi et ce faisant, vous court-circuitez la PPE. De la même façon, vous court-circuitez le débat public au sein de la...