Interventions sur "ukraine"

24 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibaut François :

...dence en difficulté, mais un semestre permettant à la France de retrouver toute sa grandeur, toute son influence, dans le concert des nations. À l'heure du bilan, nous ne pouvons que regretter d'avoir raté une occasion unique de replacer notre pays durablement sur la scène internationale. Comme cela a été dit, les premiers mois de l'année ont été marqués par la guerre déclenchée par la Russie en Ukraine.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibaut François :

Vouloir accueillir aujourd'hui l'Ukraine est probablement une provocation inutile à l'égard de la Russie mais aussi à l'égard de l'ensemble des peuples d'Europe. Qui veut réellement importer un conflit aux frontières directes de l'Union européenne ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaManuel Bompard :

Pour justifier le bilan famélique de la présidence française du Conseil de l'Union européenne, vous évoquez la guerre en Ukraine. Elle aurait pourtant pu être une occasion historique d'agir de concert pour protéger les peuples européens des conséquences sociales et économiques du conflit. Négocier, à court terme, un prix de gros pour l'achat de gaz ou de pétrole ? Vous ne l'avez pas fait. Bloquer les prix en instaurant un bras de fer avec les géants de l'énergie et en s'appuyant sur la force d'un marché de 450 millions de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

...re, mise à bas du stupide oukase sur le nucléaire civil alimenté par des pseudo-défenseurs de l'environnement biberonnés au lobbying de Greenpeace, adhésion de la Suède et de la Finlande à l'OTAN, adoption d'une « boussole stratégique » prenant mieux en compte la menace russe, validation définitive du fonds européen de défense, reconnaissance du statut de candidat à l'adhésion de la Moldavie et l'Ukraine, création d'une communauté politique européenne pour favoriser la politique de voisinage, déclenchement inédit d'un statut de protection temporaire pour faire face au flot de réfugiés ukrainiens : une fois de plus, c'est lors d'une crise que l'Union européenne a su avancer, dépassant certains anciens blocages politiques.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Thillaye :

Mais revenons à notre propos principal : le bilan de la PFUE. Celle-ci s'est inscrite dans un contexte intérieur et extérieur difficile : pandémie, défis climatiques, guerre en Ukraine, sans oublier la remise en cause par certains États membres des principes de l'État de droit. Toute présidence du Conseil de l'Union européenne doit trouver un équilibre entre les priorités législatives définies en amont et les urgences imposées par l'actualité ; la présidence doit donc s'évaluer sous deux aspects, celui des processus et celui des événements. Quelle que soit l'approche retenue, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Thillaye :

Notre groupe se félicite ainsi que, sous l'égide de la France, l'Union européenne ait pris nombre de sanctions contre la Russie et de mesures destinées à soutenir l'Ukraine : c'est pour notre liberté, pour notre façon de vivre que les Ukrainiens se battent. Que tentons-nous, depuis la seconde guerre mondiale, en édifiant l'Union européenne ? De créer un espace où plus jamais le pouvoir ne pourrait prendre le pas sur le droit. Or, que le pouvoir prenne le pas sur le droit, c'est précisément l'objectif de Vladimir Poutine : nous ne devons pas le laisser faire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Thillaye :

Nous saluons également le fait que, dans un moment si tragique de l'histoire, le statut de candidat ait été accordé à l'Ukraine et à la Moldavie. Bien sûr, ces éventuels élargissements doivent avoir lieu de manière mûrement réfléchie ; nous ne saurions précipiter un processus d'adhésion qui, s'il n'est pas concerté, risque de pénaliser à la fois l'Union, ses membres actuels et les nouveaux entrants. Reste que la nature a horreur du vide : si nous n'arrimons pas nos voisins de l'est à notre espace de droit, la Russie et la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Thillaye :

...t mon homologue du Sénat, Jean-François Rapin, avons accueilli dans cet hémicycle près de 200 députés européens ou membres des commissions des affaires européennes des parlements nationaux. Cette réunion plénière de la Conférence des organes spécialisés dans les affaires communautaires et européennes de l'Union européenne (COSAC) nous a fourni l'occasion d'affirmer solidairement notre soutien à l'Ukraine dans une déclaration cosignée par les présidents de délégations parlementaires de tous les États membres et de six pays voisins ou candidats à l'entrée dans l'Union : l'Albanie, la Suisse, l'Islande, la Norvège, l'Andorre et la Géorgie. Nous ne nous sommes pas arrêtés là : pour la première fois, deux groupes de travail se sont constitués. J'ai eu l'honneur d'en présider un, consacré à l'État de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

...t la question qui nous est posée ce matin. Il serait aussi caricatural de parler de désastre, comme certains le font, que de faire sonner les trompettes du triomphe, madame la secrétaire d'État. On nous avait annoncé des objectifs très ambitieux, trop sans doute au regard des résultats obtenus. Il est vrai qu'il y a eu le 24 février 2022 ; il est vrai aussi que, face à la Russie et aux côtés de l'Ukraine et de ses alliés de toujours, la France a envoyé un message clair, je veux le dire, et que l'Union européenne a su tenir son rang.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

Nous pouvons espérer légitimement – vous l'avez d'ailleurs dit, madame la secrétaire d'État – que l'Union européenne sortira de cette crise plus forte et plus confiante dans son avenir. Toutefois, la guerre en Ukraine et les imprévus ne peuvent pas entièrement justifier ou excuser les déceptions concernant les sujets non traités durant les six mois de cette PFUE, alors que le Président de la République avait annoncé en faire des priorités : je veux parler de la réforme du pacte sur la migration et l'asile, du salaire minimum européen, de l'assouplissement des règles budgétaires en ces temps de crise et de la l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...ncer, votre slogan « Relance, puissance, appartenance » est déjà moins grandiloquent. Mais poursuivons l'argumentaire. Parlons de la relance, pour commencer. Nous n'avons rien constaté d'autre que la chute du pouvoir d'achat, l'inflation, les pénuries et le creusement des inégalités. Rien n'a été relancé en Europe, si ce n'est l'idée d'un rideau de fer ! La puissance, ensuite : avec la guerre en Ukraine et le séisme géopolitique qu'elle a induit, l'Europe se réarme massivement et s'enferme dans une vision atlantiste du monde. L'OTAN restera ainsi le protecteur de l'Europe – tant pis pour sa souveraineté et son autonomie ! Mais pour nous, c'est la notion même de puissance qui doit être repensée – je vous ai interpellée à ce sujet, madame la secrétaire d'État. Car être puissant, c'est être écouté ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEstelle Youssouffa :

Parlons des progrès accomplis sur la voie de la souveraineté stratégique. L'agression de l'Ukraine est venue rappeler à notre vieux continent ses vulnérabilités. Cela a précipité, d'un avis commun, l'adoption de la Boussole stratégique qui résume de louables intentions. Si – et seulement si – chaque État tient ses engagements, cette Boussole stratégique permettrait de réelles avancées en matière d'Europe de la défense. Nous verrons donc d'ici à quelques années les chiffres des investissements ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaConstance Le Grip :

La présidence française du Conseil de l'Union européenne, qui s'est achevée le 30 juin, a été marquée par une épreuve très grave : l'agression russe contre l'Ukraine, la guerre menée par le régime de Moscou contre un État libre et indépendant, dont l'un des torts aux yeux de Vladimir Poutine est manifestement de vouloir vivre son destin européen et, un jour, rejoindre l'Union européenne. Ce retour de la guerre sur notre continent et la terrible et sanglante brutalité avec laquelle l'armée russe et les milices qui l'assistent mènent leur offensive contre les ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaConstance Le Grip :

...es en matière de stratégie spatiale ou encore de cyberdéfense. L'agenda de Versailles a également acté le renforcement de la base industrielle européenne. Des instruments financiers précis, comme l'exemption de TVA, seront déployés pour soutenir l'investissement dans la construction de matériels de défense. La présidence française du Conseil de l'Union européenne, dans le contexte de la guerre en Ukraine, a donc constitué un accélérateur incontestable pour la politique de défense européenne. Le deuxième grand succès de cette présidence réside dans ses avancées sociales, avec l'adoption, à l'issue d'un débat contrasté, de la directive relative aux salaires minimaux adéquats dans l'Union européenne. Il s'agit là d'un résultat significatif pour l'amélioration des conditions de vie et de travail de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

...on, au-delà de l'orthodoxie et des dogmes financiers libéraux anciens, de la capacité à investir dans les énergies du futur et dans la sobriété énergétique, autrement dit l'affirmation de notre souveraineté. Surtout, l'Union européenne, reprenant l'idée émise par François Mitterrand d'un second cercle européen, a très rapidement donné son feu vert aux candidatures de la Moldavie et bien sûr de l'Ukraine. Nous sommes prêts à accueillir d'autres pays encore afin d'étendre, à nos frontières, une ligne de défense forte. À cet égard, je veux saluer ici l'effort inédit de l'État, des collectivités et des citoyens pour accueillir sur notre sol, par millions, nos frères ukrainiens réfugiés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Larsonneur :

...des droits fondamentaux de l'Union européenne. Les députés européens ont voté en ce sens le 7 juillet. Le Conseil européen doit soutenir cette initiative, complémentaire de l'inscription dans la Constitution française du droit à l'interruption volontaire de grossesse. La force de l'Europe réside dans sa capacité à grandir et à nous protéger dans les situations de crise. Le Brexit et la guerre en Ukraine en témoignent. Durant six mois, l'honneur de la France est d'avoir su rassembler la grande famille européenne autour de ce projet politique unique qui nous rend plus souverains tout en respectant nos identités multiples. Alors que certaines familles se détournent de l'Europe, je tiens à affirmer comme Pierre Mendès France en 1954 que « les conditions de son succès […] sont aussi les conditions d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Laernoes :

...celui de la dépendance auprès de pays peu scrupuleux en matière de droits de l'homme. Vous ne participez pas à l'effort collectif européen en solidarité avec les autres États membres de l'Union. Finalement, vous usez de vieilles recettes qui ne fonctionnaient déjà pas dans l'ancien monde et persistez malgré les profondes mutations en cours – qu'il s'agisse de la crise sanitaire ou de la guerre en Ukraine. L'Union européenne est une échelle fondamentale pour agir. La présidence était l'occasion de mener une action qui aurait redonné du sens au projet européen. Mais la France, État membre – et fondateur – de l'Union, n'a pas fait ce choix.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

...uvent littéralement arrachées au Gouvernement, nous attendons une nouvelle méthode. S'agissant de la présidence française de l'Union européenne, votre tour de force est d'avoir réussi à agir en amont sur une série de dossiers mûrs. Sans surprise, certains, attendus de longue date, ont abouti. D'autres sont en bonne voie. Beaucoup ont bénéficié du contexte géopolitique instable et de la guerre en Ukraine, véritables accélérateurs en matière de défense notamment. Cependant, le succès n'est pas totalement éclatant. N'occultons pas quelques regrets et quelques déceptions. S'agissant des regrets, j'ai déjà déploré que la France ait refusé de modifier le calendrier de la présidence tournante alors qu'elle aurait pu échanger avec la République tchèque ou la Suède.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

...et sociale au sein de l'UE. C'est toujours une insuffisance majeure. On ne parviendra pas à construire une Europe stable, efficace et juste avec des paradis fiscaux en son sein. Un dernier mot sur l'avenir de l'Europe : les difficultés politiques de l'UE depuis plus de dix ans, la crise économique et le sort réservé à la Grèce, la crise migratoire, le Brexit ou encore plus récemment la guerre en Ukraine nous imposent de réfléchir au futur de nos institutions. La conférence sur l'avenir de l'Union européenne était une occasion d'amorcer un cycle de réflexion, mais nous déplorons l'absence de résultats tangibles. Pourtant, à l'heure où l'on discute de nouveaux élargissements, la question des moyens de favoriser l'appropriation citoyenne du projet européen ne peut plus être éludée. Vous l'aurez co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Haddad :

...dence française de l'Union européenne s'est achevée le 30 juin, avec un bilan unanimement salué par nos partenaires : adoption du DSA et du DMA, du paquet climat avec la taxe carbone aux frontières, du salaire minimum… Les succès sont nombreux. Au-delà de ces avancées sur des dossiers clés, cette présidence s'est déroulée dans un contexte de guerre sur notre continent. L'agression russe contre l'Ukraine a mis un point final à des décennies de déni du tragique, des conflits et de la géopolitique sur notre continent. Sans doute n'avons-nous pas tiré les leçons des guerres des Balkans, de l'invasion de la Géorgie en 2008 et de l'Ukraine déjà, en 2014, alors que les jeunes du Maïdan mouraient le drapeau européen au poing. Nous avons cru que notre modèle de coopération nous protégeait des réalités vi...