Interventions sur "turquie"

3 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, rapporteur de la commission des affaires étrangères :

...ltime de sa vocation, militaire ou politique ; sur la légitimité de son élargissement aux États libérés du joug soviétique, voire aux États successeurs de l'Union soviétique ; enfin, sur l'extension potentielle de la zone de compétence couverte par l'article 5 du traité compte tenu de la montée en puissance de la menace chinoise. Trois faits majeurs ont signé cette crise : le cavalier seul d'une Turquie ressaisie par ses ambivalences ottomanes, l'inertie budgétaire des États incapables de se rapprocher des 2 % de produit intérieur consacrés à la défense, les flottements du partenaire américain tenté, avec Donald Trump, de passer par pertes et profits ses responsabilités vis-à-vis des Européens. Le Président de la République a résumé la chose en parlant de « mort cérébrale ». Le retour d'une gue...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, rapporteur de la commission des affaires étrangères :

...les de la Russie, il est pour le moins improbable que le président Poutine, empêtré dans sa guerre ukrainienne, prenne le risque inconsidéré de surréagir à ce réalignement stratégique. Mme la ministre l'a rappelé : des assurances de sécurité n'en doivent pas moins être apportées aux intéressés face à ce risque. Reste posée une question irritante, née de la décision d'un État membre de l'OTAN, la Turquie, de subordonner son accord à l'adhésion des deux candidats à la prise en compte par ceux-ci d'une demande de coopération en matière de lutte contre des associations kurdes terroristes ou prétendues telles. Ces demandes ont donné lieu à un accord tripartite conclu en marge du conseil de Madrid, accord qui a permis de lever le veto turc…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, rapporteur de la commission des affaires étrangères :

...ilants face à une éventuelle montée en puissance de l'agressivité turque, tant vis-à-vis des Kurdes de Syrie que de la Grèce, même si nous doutons que, dans les circonstances présentes, une véritable épreuve de force avec les uns ou les autres soit dans les intentions d'Ankara. Quoi qu'il en soit, la meilleure chose que nous puissions faire en ces circonstances, c'est d'exercer au maximum sur la Turquie ce qu'on appelle la pression des pairs. La période intermédiaire entre la signature d'un accord et sa mise en œuvre effective est la plus dangereuse. Abrégez-la et pour cela, mes chers collègues, votez ces deux protocoles et votez les vite – dès ce soir !