Interventions sur "OTAN"

9 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Ensuite, vous comprendrez que les députés du groupe Gauche démocrate et républicaine – NUPES, dont beaucoup voteront contre le texte, s'interrogent sur l'élargissement de l'OTAN. Nous n'avons cessé d'affirmer, dès la création de cette alliance – ou presque –, qu'elle n'était pas la solution. À tout le moins, nous expliquons, depuis la chute de l'empire soviétique dans les années 1990, que nous la jugeons inadaptée : nous considérons, depuis ce temps-là – notre position ne date donc pas d'aujourd'hui –, qu'alors que la Russie semblait s'ouvrir au monde et au capitalisme, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMireille Clapot :

La Finlande et la Suède ont réagi très vite après l'invasion russe de l'Ukraine du 24 février. Les parlements de ces pays, neutres de longue date, ont décidé, soutenus par l'opinion publique, d'adhérer à l'OTAN. Ce virage à 180 degrés est à la hauteur de l'effroi provoqué par les exactions russes. Ainsi, Finlande et Suède sortiront de la zone grise et se placeront sous la protection d'une sécurité collective. Certes, la Turquie a exercé une forme de marchandage et nous devrons veiller à ce que les Kurdes ne soient pas les victimes collatérales de l'accord tripartite entre Ankara, Helsinki et Stockholm. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMireille Clapot :

Cela a été clairement exposé, l'Union européenne et l'OTAN sont complémentaires : à l'Union européenne, les réponses politiques, économiques et énergétiques ; à l'OTAN, la réponse militaire. L'adhésion de ces pays nordiques va renforcer la place des pays européens au sein de l'OTAN et conforter la profondeur stratégique sur le flanc nordique, scandinave et donc balte. Parce que c'est l'intérêt des deux pays concernés et parce que c'est notre intérêt, le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadège Abomangoli :

C'est avoir bien peu de confiance dans l'Europe, tant vantée par le président Macron, que d'estimer qu'elle n'est pas une garantie suffisante. Par ailleurs, les deux pays sont déjà des partenaires de l'OTAN depuis vingt-huit ans : ils participent régulièrement à des entraînements militaires conjoints, sans compter la collaboration avec leurs voisins du nord de l'Europe au sein de la Coopération de défense nordique. Le choix fait par la Suède et la Finlande est donc surtout symbolique et d'affichage alors que la désescalade est nécessaire. Face aux conséquences dramatiques de la guerre, que ce soit ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Thiériot :

Ces principes étant posés, nous constatons trois choses. La première, c'est que la décision prise par la Finlande et par la Suède de nous rejoindre au sein de l'OTAN est le choix de peuples libres qui veulent défendre leur liberté. Je pense en particulier à la Finlande, qui a connu l'agression soviétique et stalinienne entre 1939 et 1940. La France était alors aux côtés du maréchal Mannerheim. Nous ne pouvons pas, nous ne devons pas oublier cette époque.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Thiériot :

...se par les nations et, qu'on le veuille ou non, et certains le regretteront, par le parapluie américain. Il y a des circonstances dans lesquelles nous devons prendre en compte cette réalité. Au cours de la précédente législature, je suis allé en Estonie et en Pologne et je reviens de Roumanie. Ces peuples ont confiance dans une protection européenne, pourvu qu'elle soit exercée dans le cadre de l'OTAN. On peut le déplorer, on peut rêver du splendide isolement, mais la réalité, c'est que, sans l'OTAN, nous ne pouvons pas nous protéger. Soyons réalistes, soyons lucides, soyons aux côtés des Suédois et des Finlandais qui veulent rejoindre l'OTAN ! Enfin, j'entends certains dire que ce qui se passe en Ukraine est grave, mais ne touche pas vraiment la France. C'étaient les mêmes qui, alors que Mar...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Petit :

L'OTAN est une organisation de défense, ce n'est pas une organisation diplomatique : elle défend, elle ne règle pas les problèmes. Si on attend que le capitalisme soit vaincu pour se défendre, nous serons nombreux à nous faire manger par le crocodile ! Je vous rappelle que l'impérialisme moscovite a existé sous le tsarisme, sous le communisme et sous le libéralisme. Il est toujours là sous Poutine.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Petit :

Monsieur Lecoq, il a existé une parenthèse sous Eltsine, entre Andropov et Poutine. Il avait alors été proposé à la Russie d'adhérer à l'OTAN. Ce moment est excellemment décrit dans le rapport du président Bourlanges. Nous aurions pu espérer que l'impérialisme moscovite ne serait pas repris en main par le KGB. Aujourd'hui, c'est trop tard. Nous sommes tous d'accord, il ne faut pas laisser tomber les Kurdes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

Nous débattons ce soir de la réponse à apporter à la redéfinition de la géopolitique mondiale et européenne causée par l'invasion de l'Ukraine. Je veux d'abord saluer la qualité de nos échanges, qui grandissent notre assemblée. Face à la menace russe, la Suède et la Finlande demandent à adhérer à l'OTAN pour protéger leur intégrité territoriale. Cette demande est éminemment respectable. Notre vote témoignera d'abord de notre solidarité avec ces peuples libres, souverains. Oui, nous nous tenons aux côtés de ces pays membres de l'Union européenne. Néanmoins, notre vote ne doit pas occulter l'attitude de la Turquie. Nous rejetons ses pressions, son chantage pour que nous abandonnions nos alliés ku...