Interventions sur "europe"

11 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

... À tout le moins, nous expliquons, depuis la chute de l'empire soviétique dans les années 1990, que nous la jugeons inadaptée : nous considérons, depuis ce temps-là – notre position ne date donc pas d'aujourd'hui –, qu'alors que la Russie semblait s'ouvrir au monde et au capitalisme, il aurait fallu imaginer une façon d'écrire une nouvelle page des relations entre le peuple russe et les peuples d'Europe, afin de créer un espace de paix sur ce grand continent. Cela n'a pas été : la situation s'est dégradée, au point que nous en sommes désormais venus à la guerre. Nous persistons néanmoins à penser que l'OTAN n'est pas la réponse. Nous respectons la souveraineté des peuples finlandais et suédois. Cela étant, en pleine présidence française de l'Union européenne, d'autres solutions existaient : nou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

De tout temps, nous avons été aux côtés des Kurdes. Vous aussi. Alors qu'ils sont désormais réfugiés en Europe, la Turquie voudrait qu'ils en soient expulsés. Je ne sais pas si la Finlande et la Suède céderont à ce chantage ; ce que je sais, c'est que la France s'honorerait à offrir sa protection à tous les Kurdes qui y sont réfugiés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

... tout, qu'ils mènent un combat remarquable contre le terrorisme et qu'ils méritent d'être protégés ? Enfin, comme je l'ai souligné en commission des affaires étrangères – je ne vous prends donc pas au dépourvu, madame la ministre –, nous estimons qu'il faudra bien, un jour, conclure un traité de paix avec la Russie. Dans ce traité de paix, il faudra prévoir de chaque côté de la frontière entre l'Europe et la Russie, pour ne pas construire un nouveau rideau de fer, une large zone démilitarisée, ou au moins sans missile. Quand on commence à écrire la paix, il faut le faire de manière durable. Ce n'est pas pour aujourd'hui, ce n'est peut-être pas pour demain, mais cela se fera, car c'est ainsi que s'écrit l'histoire humaine. Je vous invite à œuvrer à cette paix et à aider à mettre en place des zon...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadège Abomangoli :

Ce positionnement leur a permis d'œuvrer, par exemple, pour la paix au Yémen ou à la création d'un organe multilatéral comme l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Ils ont également mené, et c'est tout à leur honneur, une lutte sincère contre la dissuasion nucléaire par la prolifération des armes et ont maintenu une position de refus de l'escalade mortifère avec Moscou. Ce temps est désormais révolu. Poutine a provoqué ce changement de position, avec sa guerre criminelle qui porte atteinte aux droits humains, mais la solution offerte par l'Alliance...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadège Abomangoli :

C'est avoir bien peu de confiance dans l'Europe, tant vantée par le président Macron, que d'estimer qu'elle n'est pas une garantie suffisante. Par ailleurs, les deux pays sont déjà des partenaires de l'OTAN depuis vingt-huit ans : ils participent régulièrement à des entraînements militaires conjoints, sans compter la collaboration avec leurs voisins du nord de l'Europe au sein de la Coopération de défense nordique. Le choix fait par la Suède...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadège Abomangoli :

Il va étendre la persécution des journalistes, militants et exilés kurdes en Europe, puisque la Suède et la Finlande vont étudier l'extradition d'une cinquantaine de personnes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Thiériot :

En politique, il n'y a rien à voir en dehors des réalités. La réalité, en Europe et en Ukraine, c'est qu'il y a un agresseur, la Russie, un agressé, l'Ukraine, et une menace sur la sécurité collective de l'Europe, la Russie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Thiériot :

Au-delà de notre choix en faveur de la liberté, il y a un élément plus sérieux et plus général, qui nous concerne tous, c'est la sécurité de l'Europe. La réalité, c'est que tous ici, Européens convaincus, nous aimerions avoir une défense européenne.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Petit :

La France n'a pas signé pour cela et je crois que la proposition que vous avez faite à la fin de votre intervention peut être reprise par tous. Pour reprendre vos mots, monsieur Lecoq, on n'écrira bien la paix que si l'on commence par bien décrire ce conflit entre nations d'Europe. De fait, le territoire européen, si belligène, compte de très nombreuses nations. Chacune doit-elle rester chez soi, en comptant que tout ira bien, alors que c'est ainsi que la guerre éclate tous les trente ans depuis des siècles ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Petit :

...sortie de la seconde guerre mondiale et comme les Polonais et les Lituaniens avaient commencé de le faire plusieurs siècles avant nous, en instaurant la République des deux nations ? Nous pourrions appeler l'Union européenne la République des vingt-sept nations ; nous en serions grandis. Comprenons bien que les événements en Ukraine posent le problème du règlement des différends entre nations en Europe, qui n'a jamais été résolu. Comme vous le savez, ma circonscription inclut les Balkans. Il m'est arrivé de déclarer en réunion publique qu'ils sont l'avenir de l'Europe. Surpris, certains ont pensé qu'étant fatigué, j'exprimais le contraire de ma pensée. Eh bien non, car si l'Europe est évidemment l'avenir des Balkans, l'inverse aussi est vrai. En effet, si notre modèle de réconciliation et de mé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Julien-Laferrière :

Madame la ministre, comme l'indiquait tout à l'heure Cyrielle Chatelain, et comme vous l'avez bien compris, il ne s'agit pas ce soir d'opposer les atlantistes aux défenseurs de l'indépendance de l'Europe ou de l'indépendance nationale. Nous devons ce soir répondre en tant que parlementaires tant à la volonté des peuples suédois et finlandais qu'à la nouvelle donne géopolitique causée par l'agression russe en Ukraine. L'impérialisme, la dictature font peser de nouvelles menaces sur la souveraineté et la démocratie. Nous avons toutes et tous souligné l'impérieuse nécessité de continuer à soutenir...