Interventions sur "vladimir poutine"

26 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Thiériot :

…et à l'ultradroite, par fascination et culte de l'homme fort, et par défense de prétendues valeurs. Le conservatisme a sa grandeur. Les mots de Benjamin Disraeli – « conserver ce qui vaut et réformer ce qu'il faut » – ne sont pas sans noblesse. Mais Vladimir Poutine, l'ami de Kadyrov, ne défend pas les racines chrétiennes et le message d'amour universel des Béatitudes. Tel le Grand Inquisiteur de Dostoïevski, il en est leur caricature grimaçante, qui ne sert qu'à couvrir le pas des bourreaux dans la nuit de Boutcha.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

...re ministre d'avoir répondu par ce débat à notre interpellation du 12 juillet dernier. La guerre qui gronde à l'est de l'Europe n'est pas un simple conflit territorial. Cette guerre est celle d'un régime politique autoritaire et brutal qui, depuis des années, asservit son peuple pour mieux organiser l'asservissement de ses voisins, proches et moins proches. Cette guerre est celle d'un autocrate, Vladimir Poutine. Rappelons-nous l'occupation de la Crimée, l'infiltration au Donbass ; près de 16 000 morts Ukrainiens, déjà. La guerre qui gronde à l'est est une guerre contre la liberté, contre le droit, contre la démocratie, contre l'universalisme de ses valeurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli :

... maternité à Marioupol et la découverte de fosses communes aux abords d'Izioum rappellent les heures les plus sombres de notre histoire. Toute la lumière devra être faite sur ces crimes, en particulier dans le cadre de l'enquête ouverte par la Cour pénale internationale. Mettre fin à la guerre, c'est aussi un gage de stabilité pour notre continent. À cet égard, le discours prononcé vendredi par Vladimir Poutine, son ton messianique et violemment antioccidental nous démontrent qu'il ne reculera, hélas, devant rien. Mais nous ne devons pas pour autant être des belligérants. Le peuple russe ne nous le pardonnerait pas. Nous ne pouvons entrer en guerre contre un peuple victime d'un régime autoritaire, qui l'isole du reste du monde et le mobilise de force dans un conflit d'un autre temps. Il est primordial ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Taché :

...ans faille face à l'invasion russe qui a débuté le 24 février dernier. Je salue la délégation présente dans cet hémicycle pour assister aux débats de notre assemblée. Le 21 septembre, le ministre russe de la défense a affirmé qu'il ne combattait « pas tant l'Ukraine que l'Occident ». Ce message très direct envoyé aux Occidentaux ainsi que la nouvelle loi sur la mobilisation partielle décidée par Vladimir Poutine doivent nous conduire à ne plus tergiverser au sujet de l'attitude à adopter à l'égard du régime russe et des sanctions que nous prenons contre lui. Elle doit aussi nous conduire à questionner profondément notre incapacité à trouver des alliés au Sud, laissant de ce fait la possibilité au maître du Kremlin de se présenter comme l'hypothétique chef d'un axe non aligné soudainement ressuscité, en s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Taché :

...es entreprises françaises sont avant tout de la chair à canon mobilisable pour leur entreprise de destruction ? Madame le Première ministre, cette nouvelle situation doit vous amener à réagir. Il faut d'urgence faire un état des lieux précis des entreprises exerçant toujours une activité sur le sol russe et connaître leur niveau de participation, volontaire ou non, à la mobilisation décrétée par Vladimir Poutine.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...orain qui désagrège notre ordre international sans lequel la paix n'est possible. » Ces discours accusateurs font que les mots ont perdu leur sens. Pour beaucoup, « démocratie », « aide humanitaire » ou « droits de l'homme » invoqués par le camp occidental ne veulent plus rien dire. Ces termes ont trop souvent été synonymes d'interventions militaires et financières. Mais ne nous y trompons pas. Vladimir Poutine a compris cette faiblesse et tente de créer un contrepoids en construisant une hégémonie qui repose sur un nationalisme exacerbé et sur la force brute. Son ordre mondial est fondé sur des valeurs de haine de la démocratie, de mépris des peuples et de violation des libertés élémentaires comme le droit du travail, la liberté d'expression, la liberté de manifestation et celle de la presse. Ces deux...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...paix et la sécurité, sous l'égide des Nations unies. Cette étape serait essentielle pour repenser et apaiser les relations internationales à l'est de l'Union européenne, et pour prendre en compte les aspirations des peuples, tant ukrainien que polonais, biélorusse ou russe. L'Ukraine devra retrouver son territoire souverain et inviolé, tandis que les responsables russes, au premier rang desquels Vladimir Poutine, devront payer pour leurs crimes. Aucun peuple ne devra payer l'addition de la victoire ou de la défaite : seuls les profits de guerre, où qu'ils soient, devront être réquisitionnés pour financer la reconstruction. Cette paix juste respectera la résistance héroïque du peuple ukrainien, qui meurt et souffre au quotidien. Cette paix respectera le peuple russe, lui permettant d'en finir avec la con...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

...é, n'appelons plus à « ne pas humilier la Russie », alors que d'effroyables massacres de civils ont lieu en Ukraine. Si le diagnostic de la nécessité d'une Europe de la défense est le bon, force est de constater que la volonté manque pour avancer plus vite. Il faut que l'Europe accélère, car une fois de plus, cette guerre démontre que nous ne pouvons nous passer de l'intervention des États-Unis. Vladimir Poutine est dans une offensive de propagande au long cours pour déstabiliser nos sociétés. En s'aidant de notre dépendance énergétique et de ses effets sur l'inflation, il joue sur la division des opinions publiques. Ne cédons pas à la pression russe et ses relais en France, continuons à livrer davantage d'équipements militaires à l'Ukraine, affirmons que le soutien à l'Ukraine et le soutien aux foyers e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

Mon premier mot s'adresse aux Ukrainiennes et aux Ukrainiens attaqués, blessés, violés, tués. Le 24 février dernier, Vladimir Poutine et son gouvernement ont décidé, seuls, et délibérément, de violer la Charte des Nations unies et d'attaquer un pays libre et souverain. Désormais, ils prétendent annexer de force des pans entiers de l'Ukraine. Nous le disons clairement ici : jamais nous ne reconnaîtrons les résultats des référendums d'annexion de quatre régions ukrainiennes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Ce sont 222 jours de trop, au terme desquels nous mesurons, provisoirement, le désastre. Le jeudi 24 février 2022, à cinq heures trente du matin, sur ordre du gouvernement de Vladimir Poutine, la Russie envahissait l'Ukraine, faisant basculer l'histoire de notre vieux continent. Depuis ce jour, les horreurs de la guerre ne cessent de retentir jusqu'à nous – depuis Boutcha, théâtre d'un massacre, où il y a quelques mois encore des familles avec leurs enfants enjambaient les corps de civils gisant au sol, jusqu'au bombardement d'un hôpital et d'une maternité à Marioupol, en passant par ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

La semaine dernière, Vladimir Poutine faisait le choix de l'escalade, nous rapprochant un peu plus du seuil d'une guerre totale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Les foyers de contestation qui se forment en Russie doivent nous rappeler qu'il ne faut pas confondre le peuple russe avec le gouvernement de Vladimir Poutine. Le rôle de la France dans cette crise est d'œuvrer aux côtés de l'Ukraine pour le respect vaille que vaille du droit international, la protection des civils et le retour de la paix : dans cette perspective, la poursuite du dialogue avec la Russie était nécessaire. La France se doit également d'alerter, afin qu'une tragédie ne s'ajoute pas à tant de souffrances : le 4 mars, des tirs russes frapp...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMohamed Laqhila :

... opposition avec les valeurs humanistes et démocrates que nous, Français, défendons. Il nous oblige aujourd'hui plus que jamais à privilégier le multilatéralisme face à l'isolationnisme – une perspective des relations internationales que la France a toujours privilégiée, et que le groupe Démocrate considère plus que nécessaire pour la sécurité des nations. Chers collègues, le 24 février dernier, Vladimir Poutine a décidé de s'engager dans une guerre illégale. Emporté par sa volonté arbitraire de redessiner les frontières, il a outrepassé toutes les règles du droit international. De manière collective et immédiate, les pays membres de l'Otan et ceux de l'Union européenne ont apporté leur soutien militaire au peuple ukrainien. Dès lors, par l'intermédiaire de l'Alliance atlantique, la France a pris part à ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Julien-Laferrière :

Voilà déjà plus de sept mois que l'horreur a resurgi à l'est de notre continent. Des dizaines de milliers de pertes civiles, des millions de personnes contraintes à l'exil, des centaines de milliards d'euros de dégâts matériels : le bilan de cette effroyable guerre décidée par un seul homme est à l'évidence une tragédie pour l'Europe et pour le monde. La mégalomanie du régime de Vladimir Poutine vient encore – on l'a rappelé – de monter d'un cran avec les référendums unilatéraux et illégaux organisés dans les quatre oblasts de l'Est ukrainien. Cette véritable mascarade ne servira qu'à justifier l'occupation et la violation de l'intégrité territoriale de l'Ukraine, que jamais nous ne reconnaîtrons. Je veux rendre hommage à tous les formidables mouvements de solidarité qui, depuis le débu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Panifous :

...l'Occident dans une escalade qui ne peut que nous inquiéter. Après sept mois de guerre, ni la mort de soldats russes par milliers et de civils ukrainiens, ni les sanctions qui pèsent lourdement sur l'économie russe ne semblent entamer la volonté de Poutine de gagner cette guerre à tout prix. Par l'organisation de référendums locaux et par la mobilisation partielle assortie de menaces nucléaires, Vladimir Poutine poursuit sa fuite en avant et fait entrer la guerre dans une nouvelle phase encore plus dangereuse, guidé par une haine viscérale du régime ukrainien et de l'Occident – nous devons nous y préparer. Ceux qui, hier encore, soutenaient presque aveuglément le président Poutine doivent désormais s'interroger. Comment comprendre et répondre ensemble à cette surenchère ? Nul doute qu'il s'agit pour Pou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Nous sommes en guerre – par procuration, si j'ose dire, mais en guerre. Le peuple ukrainien se bat pour nous, meurt pour nous. Pour ces valeurs que nous mettons sans arrêt en avant, et qui prennent aujourd'hui le visage de ceux qui sont tués là-bas, à l'est de l'Ukraine. Tout, dans les mots et dans la rhétorique de Vladimir Poutine, nous renvoie aux années trente. Écoutez-le : il parle d'une Europe « dégénérée », fustige les homosexuels, nous accuse d'être « russophobes » et « colonialistes » ; il dénonce notre « satanisme » et flatte le pire des nationalismes. Son invasion de l'Ukraine nous rappelle l'annexion des Sudètes et de l'Autriche.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...tribuons à aider militairement l'Ukraine, et nous avons raison. Le faisons-nous suffisamment ? Fournissons-nous tout le matériel nécessaire à l'heure où, sur le front, le rapport de forces semble s'inverser ? Je l'espère. N'oublions jamais les exactions et les horreurs que connaît la population ukrainienne, pas plus d'ailleurs que celles exercées par les mercenaires du groupe Wagner, contrôlé par Vladimir Poutine, ailleurs dans le monde. Elles ne pourront – elles ne devront – pas rester impunies. Le président Zelensky est le fer de lance d'une certaine idée de l'Europe, de la démocratie, de la liberté. Il est comme le Churchill de cette guerre, présent sur tous les fronts, incarnant la résistance, galvanisant ses hommes et son peuple. Il est la lance qui s'est dressée lorsque la Russie a envahi l'Ukraine...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaConstance Le Grip :

...rt : un débat sur l'Ukraine, voulu par les députés de la majorité présidentielle. Nous avons voulu ainsi réaffirmer haut et fort notre soutien et notre solidarité totale à ce pays agressé, notre engagement sans faille à ses côtés. L'Ukraine est un pays libre, indépendant, au destin européen, dont la souveraineté et l'intégrité territoriale ont été violées par l'armée russe au service du régime de Vladimir Poutine. Notre débat se déroule quelques jours après l'annexion illégale de quatre oblasts ukrainiens – Donetsk, Louhansk, Zaporijjia et Kherson – et un discours du président russe que je décrirais comme à charge, violemment belliqueux, anti-Occident, aux relents souvent nauséabonds.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaConstance Le Grip :

... l'encontre de la Russie. Pas moins de sept trains de sanctions ont été pris, la plupart sous la présidence française du Conseil de l'Union européenne. Citons l'embargo sur l'essentiel du pétrole et du charbon russes, l'exclusion de nombreuses banques russes du système Swift, le gel des avoirs de la banque centrale russe en dehors de la Russie, le gel des avoirs de très nombreux oligarques et de Vladimir Poutine, la fermeture de l'espace aérien européen, de nos ports et de nos routes, l'interdiction des ventes d'avions et d'équipements, l'accès très strictement limité à certaines technologies industrielles sensibles, l'interdiction de diffusion dans l'Union européenne des « médias » Russia Today et Sputnik, considérés comme des organes de propagande du Kremlin. Un huitième train de sanctions est en cour...