Interventions sur "industriel"

16 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Jacobelli :

...nts, en particulier à ceux qui ont travaillé dans les usines sidérurgiques, combien il est urgent de recréer de l'activité et de réindustrialiser. Si l'on veut mener une politique de friches, celle-ci doit reposer sur une véritable stratégie afin de relocaliser l'emploi et de financer les friches – grâce, par exemple, à des fonds souverains –, bref : une stratégie digne d'une véritable politique industrielle française. Or, dans votre projet de loi, de tout cela il n'est pas question. Nous avions besoin d'un texte visionnaire ; nous avons un texte pour gestionnaires. Toutefois, il faut le reconnaître, les lourdeurs administratives sont trop nombreuses, les processus trop longs et les normes tellement impossibles à appliquer que ces friches sont rarement séduisantes pour de nouveaux investisseurs. A...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Alexandre :

L'article 5 vise à faciliter le renouvellement et la réhabilitation du foncier industriel de sites qui arrivent en fin d'activité ou qui sont d'ores et déjà en cessation d'activité. Il comporte ainsi plusieurs mesures, parmi lesquelles l'intervention optionnelle de bureaux d'études certifiés pour attester de la réhabilitation des sites, une extension de la procédure du tiers demandeur, la possibilité pour les préfets de mettre en demeure les exploitants d'ICPE de mettre à l'arrêt sous...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMickaël Bouloux :

Les députés socialistes proposent d'autoriser les collectivités territoriales à vérifier que la dépollution des sites industriels a été correctement effectuée après l'arrêt définitif des activités qui s'y déroulaient. La pollution des sols, notamment par les usages industriels, et les coûts engendrés par la dépollution sont un enjeu majeur pour la reconversion des friches industrielles. Pour assurer l'équilibre économique des opérations de réhabilitation, il est crucial d'avoir une connaissance précise de l'état des pollu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrielle Chatelain :

Nous avons déjà examiné cet amendement en commission ; nous vous offrons donc une nouvelle chance d'évoluer sur cette question. Actuellement, les collectivités n'ont pas forcément la capacité de remettre en question les conclusions produites par les industriels concernant le traitement des terrains pollués. Par cet amendement, nous proposons donc que les élus locaux aient la possibilité, s'ils ont des doutes sur les conclusions présentées ou sur l'adaptation des mesures prises, de demander qu'une nouvelle étude soit réalisée par un cabinet agréé, à la charge de l'exploitant. Ce serait un bon moyen de s'assurer que les mesures de dépollution sont réelle...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Agnès Poussier-Winsback, rapporteure de la commission spéciale :

J'allais y venir : si les collectivités le souhaitent. Ce nouveau test serait à la charge de l'exploitant. J'y suis défavorable, car cela conduirait à nourrir les craintes des industriels et les dissuaderait de s'installer tout en renchérissant les coûts auxquels ils font face. Cette mesure présente un grand risque d'insécurité juridique pratique pour les exploitants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrielle Chatelain :

... paie, il peut arriver que celui-ci oriente les conclusions. Nous souhaitons donc offrir la possibilité aux collectivités locales de participer à ce dialogue si elles ont un doute sur les conclusions rendues, et non pas sur la qualité du travail. Ce n'est pas du tout la même chose si, trois ans après la publication des résultats de l'étude, les collectivités participent au tour de table avec les industriels et ont accès aux données, à l'ensemble des analyses et des travaux effectués. C'est l'objet de notre demande : nous souhaitons que, s'ils ne sont pas convaincus par les conclusions qui ont été rendues, les élus locaux puissent faire partie – aux frais de l'exploitant, qui est le pollueur – du tour de table des bureaux d'études. Ensuite, madame la rapporteure, j'entends votre analyse, mais je m'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Petit :

Tout d'abord, vous tenez systématiquement en suspicion les industriels. Pourquoi n'influenceraient-ils pas leurs cabinets comptables, tant que vous y êtes ? Lorsqu'on exerce un métier de contrôle, on se méfie de son client. Cette suspicion est préjudiciable. Plus grave, on vient de vous l'expliquer : l'amendement est satisfait. Si un maire a un doute, il s'adresse au préfet, qui exerce une police dans ce domaine.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Petit :

En cas de doute sur la validité d'un contrôle, c'est donc à lui qu'il faut s'adresser, d'autant que mettre les maires dans la boucle fera peur aux industriels, qui ne sauront plus à qui, du maire ou du préfet, ils doivent en référer. On a un responsable, c'est le préfet et, si un maire, un syndicaliste ou un médecin a un doute, alors il doit s'adresser à l'autorité responsable, c'est-à-dire à l'État,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Bassire :

...sponible, cette analyse s'appuyant en particulier sur un recensement des friches constructibles. Cet amendement de Benjamin Saint-Huile vise à fluidifier et à accélérer le travail desdits observatoires, en prévoyant que le préfet du département informe l'observatoire de l'habitat et du foncier en cas de cessation d'activité d'une installation. Cela permettra un recensement plus rapide des friches industrielles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Agnès Poussier-Winsback, rapporteure de la commission spéciale :

...re que le préfet informe l'observatoire de l'habitat et du foncier en cas de cessation d'activité notifiée à l'administration, comme le propose votre amendement. La mission de ces observatoires est d'assurer le suivi des prix du foncier et l'optimisation de son utilisation pour permettre la production de logements à prix maîtrisés. Elle n'est donc pas directement liée à l'exploitation des friches industrielles. Par ailleurs, un portail sera développé en 2023 par le Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (Cerema) et par la Banque des territoires, à destination des collectivités et des entreprises, pour recenser les disponibilités foncières. Votre amendement me paraît donc satisfait sur le fond, et je vous demande de le retirer ou ce sera un avi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristelle Petex :

Il s'agit de faciliter les implantations d'activités industrielles et de toutes les activités qui leur sont liées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Agnès Poussier-Winsback, rapporteure de la commission spéciale :

En somme, vous nous suggérez trois choses. La première, c'est de limiter la procédure proposée à l'implantation d'activités industrielles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Agnès Poussier-Winsback, rapporteure de la commission spéciale :

A priori, cela pourrait sembler une bonne idée car nous souhaitons tous – ou presque tous – favoriser l'industrie, mais, d'un point de vue juridique, l'adoption de votre amendement signifierait que le préfet ne peut faire usage de son pouvoir de mise en demeure sur un terrain que pour faciliter l'implantation d'activités industrielles. Or il peut également être utile, dans des zones d'activités mixtes notamment, de libérer des terrains industriels, par exemple pour étendre une surface commerciale, voire des installations de service. En second lieu, vous prévoyez un encadrement accru de cette nouvelle possibilité grâce à la concertation avec l'exploitant. Or cette mesure pourrait aller à l'encontre de notre logique de réhab...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascale Boyer :

Cet amendement vise à revenir sur la suppression de la responsabilité qui incombe au dernier exploitant d'une installation classée pour la protection de l'environnement de réaliser des travaux de réhabilitation du site industriel. Avec l'accord du dernier exploitant d'une ICPE, un tiers peut être missionné mais, si ce tiers fait défaut, aussi bien techniquement que financièrement – y compris s'agissant des garanties –, le texte n'autorise plus le dernier exploitant à réhabiliter le site et, de ce fait, élimine le principe du pollueur-payeur. À l'heure où le foncier est contraint – je pense notamment aux territoires de mon...