Interventions sur "alimentaire"

21 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé :

Nous avons également auditionné les grands transformateurs et les grandes marques alimentaires et l'Ilec – Institut de liaisons et d'études des industries de consommation – nous a dit il y a quelques jours qu'il n'y aura aucune baisse des prix. L'Insee a aussi indiqué que les prix ne diminueront pas. Voilà où nous en sommes. Où avez-vous trouvé les éléments pour étayer ce que vous proposez avec ce projet de loi ? Je le répète, l'improvisation est totale ! Vous nous dites : ça marchera, o...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

...l'été 2017, visaient à rassembler pour la première fois les acteurs afin de discuter – déjà – des enjeux relatifs aux négociations commerciales et au partage de la valeur. Ils ont conduit, lors de l'été 2018, au vote de la loi Egalim, dont environ un quart du contenu a été balayé par le Conseil constitutionnel. En 2019, troisième étape, la loi sur la transparence de l'information sur les produits alimentaires a été discutée. En 2021, la loi Egalim 2, qui faisait suite à un rapport d'information déposé par la commission des affaires économiques sur la situation et les pratiques de la grande distribution et de ses groupements dans leurs relations commerciales avec leurs fournisseurs, a été votée. Enfin, en 2022 et 2023, nous avons examiné et adopté la loi Descrozaille, également appelée « Egalim 3 ». ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...ait produire des effets pervers, notamment en contrevenant à l'ardente obligation de respecter l'esprit et la lettre des lois Egalim 1, 2 et 3 – textes que nous avons adoptés de manière consensuelle, même si le groupe GDR avait émis des réserves. En effet, ces lois ne prévoyaient pas de moyens de régulation suffisants pour garantir le niveau de rémunération de ceux qui assurent notre souveraineté alimentaire. Cela étant rappelé, je profite de cet amendement visant à supprimer l'article unique pour vous interroger sur deux points. Premièrement, comme le demandent les agriculteurs et leurs représentants, allez-vous doter la DGCCRF et les services de l'État de moyens suffisants pour contrôler l'application des lois Egalim 1, 2 et 3 ? Deuxièmement, que déciderez-vous si les négociations conduites dans...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

...fits excessifs des entreprises. » Face à ces agissements, non seulement vous ne proposez rien mais vous êtes même allés jusqu'à déclarer irrecevables les amendements – pourtant peu nombreux – que le groupe Écologiste – NUPES a déposés sur la transparence des marges, leur plafonnement, l'équivalence des marges réalisées sur les produits issus de l'agriculture biologique et sur les autres produits alimentaires – ou sur la lutte contre la shrinkflation. Telles sont les raisons qui ont motivé le dépôt de cet amendement de suppression. Je conclus en réitérant ma demande d'une réponse circonstanciée du rapporteur et du Gouvernement sur la liste des 5 000 produits.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé :

Tous les acteurs économiques auditionnés – en commission ou au sein du groupe La France insoumise –, les distributeurs, les transformateurs comme les consommateurs, jugent que ce projet de loi accélérera l'augmentation des prix alimentaires. Il sera le premier de l'histoire de France à le faire. Bravo les macronistes ! Voyez où nous en sommes arrivés. Vous avez contre vous l'ensemble de la profession agricole et toutes les organisations de producteurs agricoles. La Confédération paysanne, la Coordination rurale, ainsi que la FNSEA et les JA se disent inquiets des conséquences de l'avancée de la date des négociations, car celle-ci ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé :

Vous osez nous dire que vous vous attaquez à l'inflation et à la baisse du pouvoir d'achat des Français. Pourtant, en un an, le prix de l'électricité a augmenté de 15 % ; dans l'alimentation, la hausse a été de 20 % en deux ans. Vous vous félicitez alors que l'inflation alimentaire, sur un an, est supérieure à la moyenne européenne ;…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

Le marché de l'agroalimentaire est menacé d'oligopole. L'audition de la Fédération des entreprises et entrepreneurs de France (Feef) nous en a convaincus, le dispositif retenu par le Gouvernement pourrait défavoriser les PME et les ETI. C'est pourquoi nous proposons un amendement identique à celui que vient d'exposer M. Nury, visant à fixer pour elles une date de négociation antérieure à celle des grandes multinationales.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Taupiac :

...te de négociation serait fixée au 15 janvier, des grandes entreprises, pour lesquelles la date serait fixée au 31 janvier. J'appelle l'attention de notre assemblée sur les difficultés de la filière bio au sens large, mise à mal depuis plusieurs mois par une diminution significative de la consommation qui affecte jusqu'aux agriculteurs. Placer la période de négociation des petites entreprises agroalimentaires bio après celle des grands fournisseurs représente un danger pour la pérennité de la filière. J'insiste également sur la nécessité – à mon sens prioritaire par rapport à ce texte – de concevoir des aides complémentaires pour la filière bio. Des propositions en ce sens ont été faites au ministre de l'agriculture la semaine dernière, lors de son déplacement dans mon beau département du Gers.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

... alors que le rapport de force lors des négociations était à l'avantage des plus gros groupes, qui pouvaient imposer leurs conditions quant aux prix rémunérateurs ou aux marges. Commencer par les gros et leur laisser donner le la des négociations, c'est assurément renoncer à l'objectif de ce projet de loi – même si nous y croyons peu –, à savoir baisser les prix sans fragiliser notre souveraineté alimentaire. Nous souhaitons donc éviter les effets de bord de ce petit projet de loi en étendant son dispositif aux PME-ETI.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

...vertueux. Ce pari repose sur l'idée qu'il y aura, grosso modo, une stabilisation des coûts de production. Cela nous semble très imprudent, d'autant que le contexte géopolitique actuel devrait peser sur le prix des énergies fossiles. Si, en plus, nous ne réglons pas la situation des PME et TPE, pardonnez-moi de vous dire que c'est open bar pour les oligopoles des industries de l'agroalimentaire et de la grande distribution. Il y a donc un problème. Nous nous sommes d'accord avec M. Nury : en repli, nous voterons pour la suppression du seuil, mais nous aurions préféré conserver la date du 15 janvier pour les PME-ETI, et reporter la fin des négociations de quinze jours pour les autres. En effet, supprimer le seuil ne nous paraît pas suffisant.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé :

...les multinationales et au 15 janvier pour les TPE-PME. Toutefois, soyons clairs : cela reste une rustine. Malgré cette proposition de l'opposition, votre projet de loi demeure inepte et même dangereux. Je n'ai toujours pas de réponse, madame la ministre déléguée : quelles études économiques, quel économiste, quels acteurs de l'économie vous font penser que ce projet de loi fera baisser les prix alimentaires ? Tous les indicateurs dont nous disposons montrent l'inverse. Sur quoi fondez-vous donc ce projet de loi ? Cela me paraît être une question essentielle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain David :

Il vise à réaffirmer le principe d'annualité qui régit les négociations commerciales en France. En effet, le principe d'une date butoir dans les négociations commerciales permet de protéger les producteurs dans la construction du prix de la matière agricole, et d'assurer de la stabilité juridique aux TPE et PME du secteur agroalimentaire, qui ne disposent pas des mêmes moyens et services juridiques que les multinationales ou les grands distributeurs. Il permet aussi aux pouvoirs publics de contrôler et de suivre le rapport de force contractuel avec la grande distribution. Par ailleurs, le droit actuel prévoit que des indices de variation des prix de l'énergie et des matières premières peuvent être intégrés dans le contrat liant ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJohnny Hajjar :

...utre-mer sont absents du texte. Ils présentent pourtant plusieurs singularités, comme l'existence de monopoles et d'oligopoles, une concentration verticale et horizontale très forte, un marché captif. Ces éléments empêchent les TPE et PME de créer de l'activité, de développer une production locale et donc de diminuer la dépendance des territoires aux importations, qui concernent 80 % des produits alimentaires. L'amendement vise donc à s'assurer que les modifications de calendrier prévues par le texte s'appliqueront aussi aux accords de modération prévus par l'article L. 410-5 du code de commerce, afin que même les produits de première nécessité au prix réglementé puissent également bénéficier de la diminution attendue. Face à l'urgence de la situation, il est absolument fondamental de pouvoir non se...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEstelle Youssouffa :

Pour soutenir les propos de notre collègue Hajjar, j'alerte l'Assemblée sur le fait que la crise de l'eau que connaît actuellement Mayotte provoquera une crise alimentaire. Le dérèglement climatique et l'absence de pluie affectent les récoltes d'un territoire où le panier alimentaire coûte déjà 161 % plus cher que dans l'Hexagone. Une vigilance toute particulière doit être portée à l'alimentation de nos compatriotes ultramarins, et en particulier au contrôle des prix.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Naillet :

L'amendement n° 77 tend à préciser que les dispositions du II de l'article s'appliquent si l'Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires (OFPM) ou la DGCCRF constatent, au sein d'une filière, une déformation du partage de la valeur. L'amendement n° 76 est défendu.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Nury :

...le constate dans l'Orne – sur des PME et des ETI à qui il est demandé de se moderniser, d'être compétitives et de revoir les salaires à la hausse tout en payant le lait à des prix supérieurs à ceux des mois précédents, mais aussi sur des agriculteurs qui, à 41 ou 42 euros la tonne de lait, ont bien du mal à faire face. En adoptant le calendrier que vous proposez, on comprimera les entreprises agroalimentaires et, derrière elles, les agriculteurs, ce qui reviendra à remettre le feu dans les campagnes. Mieux vaut donc ne pas modifier les règles dans la filière lait. Au contraire, protégeons-la car nos campagnes en ont besoin : elle fournit des emplois et fait vivre tout un secteur. Excluons-la de ce nouveau calendrier !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé :

...e inepte et dangereux. Je vous invite tout simplement à voter contre, pour sauver non seulement le lait mais aussi la production bovine, les céréales, les fruits et légumes et tant d'autres filières ! Je rappelle que nous n'avons toujours pas l'ombre d'une réponse apportant la moindre preuve ni même la moindre évaluation autorisant à penser que le projet de loi n'accélérera pas la hausse des prix alimentaires. Un mot sur la production laitière, puisque nous parlons de prix, de partage et de marges. Nombreux sont les producteurs de lait qui subissent une baisse de leurs revenus. Surtout, les producteurs bio vendent leur lait à 45 centimes le litre, c'est-à-dire au même prix que le lait standard. C'est une honte ! On a poussé tant de producteurs vers le lait bio, à juste titre, et voilà que vous détru...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Naillet :

En complément, je rappelle que le prix des produits alimentaires à La Réunion dépasse de 37 % celui de l'Hexagone. J'ajoute que 37 % de la population réunionnaise vivent sous le seuil de pauvreté, soit 320 000 habitants. Le sous-amendement vise à préciser que l'accord visé dans l'amendement concerne la modération du prix global d'une liste limitative de produits de consommation courante. Chacun aura compris, en effet, qu'il est indispensable que cet accord a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

…vous montrez votre incapacité à répondre à la pétition de principe forte lancée par les JA, la FNSEA et tous ceux qui considèrent que l'inflation risque de fragiliser nos agriculteurs et notre souveraineté alimentaire.