Interventions sur "économie"

4 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharlotte Leduc :

Après la crise financière puis économique qu'a traversée l'Europe entre 2008 et 2015 et sa gestion catastrophique, après la pandémie de covid-19 et ses conséquences terribles sur l'hôpital, l'économie et la vie des gens, avec les effets déjà présents du dérèglement climatique et maintenant la guerre à nos frontières et la menace nucléaire qui en découle, l'absurdité de l'austérité devrait faire l'unanimité sur tous les bancs. Et pourtant, il faut bien se rendre à l'évidence : les idées surannées des néolibéraux ont la vie dure, l'austérité, cette « idée zombie » comme osent l'appeler désormais...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharlotte Leduc :

Nous ne sommes pas naïfs et nous savons bien que votre obstination à trouver un moyen de faire passer votre réforme des retraites, indigne et mortifère, et le plus vite possible, n'a qu'un but : trouver de nouvelles sources d'économies. Vous savez que votre logique macroéconomique vous conduira en permanence à en avoir besoin pour satisfaire votre dogme insensé de l'équilibre budgétaire. Mais prenez garde ! Les Françaises et les Français ne se laisseront pas dépouiller d'un des plus formidables acquis sociaux de notre temps, celui de pouvoir profiter de la fin de sa vie de manière digne, libéré de l'exploitation qu'est le trav...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Maudet :

Malgré tout cela, vous osez nous dire : « Allez, on continue ! » Non, nous n'avons pas envie de continuer avec vous. Mais il y a pire. Que voit-on dans le présent texte ? Que l'une des victimes de votre programmation financière, c'est l'hôpital. Après deux ans de covid, 21 000 lits supprimés et des soignants en burn-out, vous osez venir, ici, demander des économies sur l'hôpital ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Maudet :

Quel sera le bilan de ces économies ? On l'a déjà vu : des services d'urgences fermés, des patients qui attendent vingt-sept heures sur les brancards. Malgré tout cela, malgré le cataclysme dans lequel vous êtes en train de précipiter les services publics et l'hôpital, vous venez nous dire : « On continue et on accélère ! » Eh bien non ! J'espère que vous aurez le courage de dire aux Français que votre texte, ce sont des superprof...