Interventions sur "agricole"

97 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Lecamp, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...nt européen. Je suis persuadé que ce nouveau système d'assurance récolte, soutenu dès 2023 par 560 millions d'euros d'effort public et jusqu'à 600 millions d'euros à horizon 2025, deviendra un modèle de solidarité grâce à un engagement fort et conjoint de l'État, des sociétés d'assurance et des agriculteurs. Je souligne par ailleurs l'ouverture pour 2022 de 450 millions d'euros pour les calamités agricoles dans le projet de loi de finances rectificative (PLFR) qui vient de nous être présenté. La hausse de 4 % des crédits pour la filière de la forêt et du bois, ainsi que le grand nombre d'amendements déposés sur le sujet, montrent que partout dans notre pays se pose la question de l'adéquation des ressources de l'Office national des forêts (ONF) et du Centre national de la propriété foncière (CNPF...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Travert, rapporteur pour avis de la commission des affaires économiques :

...née 2022 difficile, marquée par les conséquences de la guerre en Ukraine sur les prix des matières premières, les aléas climatiques ou encore l'épidémie d'influenza aviaire. Les agricultrices et les agriculteurs travaillent chaque jour de l'année pour nourrir notre pays. Leur savoir-faire et leur force de travail sont indispensables à la vie économique et sociale de la France. Le soutien au monde agricole est essentiel : c'est une composante de notre souveraineté et il y va aussi de notre capacité collective à réussir les transitions environnementales et les défis économiques et sanitaires actuels. Un budget, c'est l'acte fondateur qui permet de construire une trajectoire, une ambition politique pour tirer notre agriculture vers le haut par l'innovation, l'investissement et la confiance ; c'est a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Travert, rapporteur pour avis de la commission des affaires économiques :

...aire des aliments, qui doit permettre d'améliorer la lisibilité et l'efficience des politiques de sécurité sanitaire, un sujet qui préoccupe nos concitoyens et dont les parlementaires se sont saisis depuis plusieurs années déjà. Enfin, je me réjouis de la création au sein de la mission d'un nouveau programme consacré au financement du TODE, qui joue un rôle majeur dans le soutien à la production agricole.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Travert, rapporteur pour avis de la commission des affaires économiques :

Je veux également aborder le sujet que j'ai retenu pour la partie thématique de mon avis, qui concerne les services de remplacement en agriculture. En dépit de l'intérêt de ce dispositif essentiel, qui illustre les principes de solidarité profondément ancrés dans le monde agricole,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Travert, rapporteur pour avis de la commission des affaires économiques :

... nombreux soutiens existants, qu'il faut saluer ; les agents de remplacement sont trop peu nombreux et le réseau est insuffisamment professionnalisé. Pourtant, je crois sincèrement que le service de remplacement est l'un des outils qui nous permettra de répondre aux enjeux majeurs pour l'avenir de l'agriculture française, à savoir le renouvellement des générations, l'attractivité des professions agricoles et le soutien aux politiques d'installation. J'identifie dans mon rapport plusieurs leviers pour construire une stratégie plus affirmée de développement des services de remplacement. Il me paraît important de revaloriser le crédit d'impôt permettant une prise en charge partielle des coûts. De même, il convient d'assurer la prise en charge par l'État des frais dans les cas d'urgence ; je me réjou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Travert, rapporteur pour avis de la commission des affaires économiques :

Agir sur ces questions me paraît d'autant plus pertinent et urgent en perspective de la future loi d'orientation et d'avenir agricole que vous allez présenter et que nous défendrons à vos côtés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégoire de Fournas :

...s non-membres de l'Union européenne. Dans ce budget, celle-ci trouve une traduction à travers la fin du recours au glyphosate en 2023 et la division quasiment par deux de l'utilisation des produits phytosanitaires d'ici à 2025 sans solutions alternatives viables. Cette stratégie folle est radicalement incompatible avec la souveraineté alimentaire et va entraîner un effondrement de nos productions agricoles. Pour sauver notre agriculture et garantir notre souveraineté alimentaire, voici ce qu'il faut impérativement faire : mettre fin aux traités de libre-échange ; favoriser la production nationale par le localisme ; garantir à nos agriculteurs les outils d'une agriculture moderne et compétitive ; favoriser le modèle familial, garant d'une agriculture durable ; cesser de matraquer nos agriculteurs ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé :

Edgard Pisani, ministre de l'agriculture de 1961 à 1966, fut l'un des artisans du modèle agricole promu après la seconde guerre mondiale, un modèle productiviste, comme il le dit lui-même, visant l'augmentation de la production par travailleur, par hectare et par bête, un modèle qui atteignit ses objectifs. La production augmenta fortement et la France et l'Europe devinrent exportatrices nettes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé :

Un tiers des eaux de surface et souterraines est affecté par des pollutions diffuses d'origine agricole. La biodiversité dans les champs s'effondre, phénomène à lier à la diminution des haies et des prairies, à une utilisation croissante des produits phytosanitaires et au recours à bien d'autres pratiques de ce modèle productiviste qui s'emballe. L'ancien ministre affirmera aussi : « soumettre l'agriculture à la libéralisation des marchés est une catastrophe ». En vingt ans, nous avons vu disparaî...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Trouvé :

...'il y aura encore moins de techniciens et d'ingénieurs de l'État, pourtant indispensables à la conduite d'une politique sérieuse ! Les rares augmentations de budget confirment là encore l'orientation productiviste et néolibérale du Gouvernement. Il prolonge ainsi d'une année supplémentaire un dispositif qui aurait déjà dû disparaître : les exonérations de cotisations sociales pour les employeurs agricoles pour les salaires inférieurs à 1,2 Smic. Toutes les études sérieuses et indépendantes le démontrent : c'est une gigantesque trappe à pauvreté pour les saisonniers qui voient leurs salaires plafonnés, même quand ils sont qualifiés et dotés de responsabilités. Cette mesure, qui plombe le budget de 427 millions d'euros, dit beaucoup du projet de ce gouvernement : laisser faire la concurrence intern...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

Cette analyse est plus vraie que jamais pour notre alimentation, au centre des tensions géopolitiques, tensions que nos gouvernants ont le devoir d'anticiper. Il y a soixante ans, il y avait 3 milliards d'êtres humains sur Terre : la France maîtrisait sa stratégie agricole pour mieux lutter contre la famine au sortir de la guerre. Aujourd'hui, nous sommes 7 milliards et la balance commerciale alimentaire de la France est en déficit net. Dans trente ans, nous serons 10 milliards : quelle stratégie agricole et alimentaire voulons-nous, monsieur le ministre ? Sommes-nous prêts à produire plus et mieux face à l'enjeu démographique et écologique qui s'impose à nous, tou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

et déstabiliserait de façon irréversible le revenu agricole, nous, députés du groupe Les Républicains, nous prenons nos responsabilités : nous voterons cette mission budgétaire même si nous l'estimons perfectible.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

Cependant, nous vous donnons rendez-vous, monsieur le ministre. L'enjeu auquel doit faire face la filière que vous représentez, c'est aussi son attractivité et le renouvellement des générations. Dans un mois, jour pour jour, dans le cadre de notre niche parlementaire, nous défendrons la réforme des retraites agricoles qui s'inscrit dans la droite ligne des réformes Chassaigne 1 et Chassaigne 2. Nous attendons de votre part responsabilité, sérieux et implication face à ces enjeux qui relèvent de notre avenir et de celui des générations futures.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ramos :

...un acte de vie et de souveraineté. Malheureusement, des mondialistes nous ont vendu la théorie économique de Ricardo selon laquelle chaque pays doit se spécialiser afin d'entretenir des liens d'interdépendance avec les autres nations, liens d'interdépendance économique qui devaient garantir une paix mondiale stable grâce à la raison collective. Aujourd'hui, n'en déplaise à certains, l'instabilité agricole ne dépend pas d'un grand remplacement imaginaire mais de dictatures qui veulent s'unir pour fracturer les démocraties et par là même la production agricole mondiale. La réalité est brutale, certaines familles modestes doivent parfois arbitrer entre se nourrir et se chauffer. Le volume des produits « premiers prix » dans nos supermarchés a malheureusement progressé. Cela conduit forcément à plus ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ramos :

Le budget qui nous est présenté répond, de façon objective, aux enjeux de l'année 2023. Il vise à soutenir les filières, à développer l'activité économique et l'emploi, à favoriser la transmission des savoir-faire et, enjeu d'importance, des structures agricoles. Il vise également à rendre l'agriculture plus durable, à accompagner les agriculteurs dans le respect de la qualité des sols et des productions. Il vise encore à rendre l'alimentation plus sûre, plus saine pour l'ensemble des consommateurs. Depuis de nombreuses années, l'alimentation de qualité apparaît comme le combat de tous, le combat de chacun. Lorsque l'on regarde ce budget et les crédits...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ramos :

...t de 21 % par rapport à ceux de 2021 ; ceux des programmes 206, Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation, et 215, Conduite et pilotage des politiques de l'agriculture, progressent de plus de 7 % ; un nouveau programme 381, Allègement du coût du travail en agriculture (TODE-AG), a été doté de près de 500 millions ; enfin, le compte d'affectation spéciale "Développement agricole et rural" pourrait être augmenté au cours de l'année. Mes chers collègues, le groupe Démocrate (MODEM et indépendants) se prononce favorablement sur les crédits de cette mission. Je ne doute pas que nos échanges seront empreints de bienveillance, dans une volonté de compromis : il y va de l'avenir de nos paysans et de notre alimentation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

... Désormais, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) estime qu'à l'avenir une année sur deux, parfois deux sur trois, connaîtra une situation identique à celle de 1976 et à celle que nous venons de vivre. Et lorsqu'il ne pleut pas en avril, le prix de la paille augmente dès le mois de mai. J'ai tiré de mon enfance et de toute une vie d'engagement au sein du monde agricole et rural une leçon : notre force, c'est la solidarité – la solidarité de la profession en son sein et celle de la nation française avec le monde rural et agricole. Il y a un lien entre ces deux solidarités et la solidarité européenne – je le dis à nos collègues assis sur les bancs de l'extrême droite – que nos pères ont construite après la guerre et qui fait la force de notre agriculture aujourd'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

Cette solidarité locale, territoriale, professionnelle, rurale, nationale et internationale mériterait une politique agricole commune plus verte et plus juste. Alors que l'essentiel du budget de la PAC a été renationalisé, vous admettrez, monsieur le ministre, qu'il y a pour le moins un paradoxe à européaniser, voire à internationaliser les débats relatifs à la révision de cette politique agricole commune : c'est pourquoi j'espère que nous aurons au moins l'occasion de corriger le tir dans le cadre du plan stratégique n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

Dans le cadre de la politique agricole commune et du plan stratégique national que vous présenterez à l'Union européenne, êtes-vous prêt à doter les programmes opérationnels de moyens supplémentaires, afin de permettre aux organisations de producteurs (OP) et aux associations d'organisations de producteurs de coconstruire ce plan stratégique avec vous sur des sujets aussi divers que la qualité nutritionnelle, l'environnement, les aspe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

Pourquoi ? Depuis dix ans, il est question de contractualisation ; on demande à l'amont des filières agricoles de se structurer, de créer des organisations de producteurs et des associations d'organisations de producteurs. Je ne suis pas sûr qu'en France les interprofessions ou les syndicats agricoles, quels qu'ils soient, soient prêts à soutenir les organisations de producteurs et les associations d'organisations de producteurs. Seul votre volontarisme, monsieur le ministre, dans le cadre du plan straté...