Interventions sur "racisme"

4 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadège Abomangoli :

...forme de revendication pour les droits civiques et la fierté noire dans une Amérique ségrégationniste. Les cheveux longs des hippies, avides de liberté, ont eux aussi été mentionnés. Ma collègue Danièle Obono a rappelé des réalités historiques : à partir du physique et, singulièrement, du cheveu crépu, l'infériorisation des personnes noires a été monnaie courante, a battu son plein, a justifié le racisme, l'esclavage et la division du travail social dans le monde, donc la déportation de millions de personnes. « Non professionnels », « sales », « négligés » : ce que disent ceux qui sont racistes, de manière délibérée ou inconsciente, à propos des cheveux de telle ou telle personne, définit implicitement ce qu'ils pensent d'elle. Un tel texte ne doit donc pas prêter à sourire : il doit nous incite...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

qu'ils analysent à travers le prisme du racisme systémique. Nous venons d'assister à un cours censé nous apprendre ce qu'est le racisme systémique, mais je n'y reconnais pas la société et mon pays : je ne me reconnais pas dans cette lecture.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

...à la quasi-unanimité mais malheureusement, il s'est perdu, comme d'autres d'ailleurs, dans la navette parlementaire : il n'est jamais revenu chez nous. C'est que l'on trouve encore, mon cher collègue Breton, le mot « race » dans nos textes administratifs, alors que la race n'existe pas – je ne crois qu'en une race, la race humaine. Et le fait que l'on parle encore de races, c'est le fondement du racisme ! C'est une réalité qui ne peut être niée. Une collègue me disait hier que lorsqu'elle était adolescente, elle avait des copines qui, avant d'aller passer un examen, utilisaient le fer à repasser pour se lisser les cheveux. Voilà la réalité, et tout ce que l'on peut dire contre ce texte, qui est un très beau texte, n'est que poussière de l'histoire. Et cette poussière, il ne faut pas en tenir com...