Interventions sur "AESH"

9 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Le Gac :

Cette proposition de loi vise à inscrire dans le code de l'éducation que la rémunération des AESH durant la pause méridienne – ou pause-déjeuner – sera désormais assurée par l'État, comme c'est le cas actuellement pour le temps scolaire. Je me réjouis de cette mesure qui clarifie les compétences. Grâce à la prise en charge par l'État de la pause méridienne, la situation des AESH est sécurisée et les familles sont rassurées. La décision du Conseil d'État du 20 novembre 2020 a créé le trouble...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthieu Marchio :

...er de ces enfants livrés à leur sort, lâchés par la collectivité, à part leurs parents, obligés alors de quitter leur travail ? Nous espérons, madame la ministre, que tous les petits Sacha et leurs parents pourront avoir l'assurance d'un réel accompagnement. L'État doit assumer sa responsabilité et son devoir de secours envers les personnes les plus vulnérables. Je conclurai en rappelant que les AESH demandent surtout davantage de reconnaissance alors que leurs conditions de travail sont extrêmement dégradées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Delogu :

Tout le monde m'appelle « le chauffeur de Mélenchon », mais j'ai aussi été le taxi d'enfants handicapés que j'emmenais tous les matins à l'école – j'ai donc eu affaire aux AESH. Vous êtes des technocrates, vous racontez plein de choses, mais je vais vous en expliquer une seule, et très importante, car il y a la valeur.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Delogu :

C'est la vérité. Quand l'enfant est accompagné par des AESH, si c'est plutôt l'État qui prend en charge le salaire et qui s'occupe réellement de son temps de travail scolaire…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Delogu :

Ça rame ? Chez vous sûrement ! Mais je ne vous demande pas votre avis, c'est moi qui suis en train de parler ! Ces enfants-là, ils voient des personnes passer : un jour, c'est une AESH, le lendemain c'en est une autre, et pendant ce temps, leurs souffrances ne font que s'aggraver !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Delogu :

Moi, je n'ai pas écrit mon discours, mais je vous explique qu'à chaque fois que je vais les voir, quel que soit l'école ou le collège, les AESH me décrivent la même situation : elles sont abandonnées par l'État, leurs salaires sont très précaires et elles n'ont aucune solution pour s'occuper réellement des enfants pris en charge par notre république. Donc s'il vous plaît, madame la ministre, je vous demande juste une chose : de créer un corps de fonctionnaires de catégorie B pour donner aux AESH un peu de souffle .

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Bonnet :

Depuis une décision du Conseil d'État du 20 novembre 2020, l'éducation nationale est dégagée de toute responsabilité dans le financement des emplois d'AESH en dehors du temps scolaire. Cela pose de grandes difficultés à de nombreuses familles : les parents d'élèves sans aide à l'heure du déjeuner sont obligés de prendre le relais, ce qui s'avère très compliqué lorsqu'ils travaillent, de recourir à des accompagnants privés, voire de renoncer à la scolarisation de leur enfant.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Bonnet :

L'article 1er , très attendu des familles, prévoit que l'État prendra financièrement en charge les AESH lorsqu'ils accompagnent ces élèves durant le temps méridien. C'est une bonne nouvelle mais il ne faut pas oublier les autres difficultés que les familles rencontrent pour scolariser leur enfant en situation de handicap. Nous n'avons pas pu évoquer les Pial, qui ont fortement dégradé les conditions de travail des AESH en mutualisant l'accompagnement entre plusieurs écoles et établissements, au dét...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

.... Je me propose de vous transmettre le rapport, afin que nous évaluions ensemble leur mise en œuvre. Il reste beaucoup de chemin à accomplir pour concrétiser l'école inclusive. Emmanuel Macron, en pleine crise sanitaire, avait dit qu'il faudrait que notre économie se souvienne de celles et ceux dont le métier n'est pas reconnu et mal rémunéré. Force est de constater que, pour ce qui concerne les AESH, cette promesse n'a pas été tenue et qu'en guise de reconnaissance et de remerciements, elles ont été, comme d'autres, percutées par la réforme des retraites – travaillant à temps partiel, elles ont été très pénalisées par le recul de l'âge de départ. J'appelle votre attention sur trois points. Les Pial sont un outil de rationalisation qui remet en cause le droit individuel à l'accompagnement p...