Interventions sur "autonomie"

9 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

... d'accompagnement, ce qui implique davantage de moyens humains, donc budgétaires. Cette loi sur le grand âge est également nécessaire pour répondre à un défi institutionnel. Il nous faut ouvrir le chantier de la redéfinition des compétences des différents acteurs, notamment celles de la CNSA. Compte tenu de la multiplication des appels à projets, nous risquons de voir se déployer une politique d'autonomie à plusieurs vitesses, en fonction des territoires et de leurs ressources. Or il s'agit de la solidarité nationale, de la cohésion nationale. Par-dessus tout, il nous faut répondre à un défi d'humanité et de fraternité. Plusieurs attentes ont été clairement exprimées quant à un nouveau modèle d'accompagnement : une prise en charge sanitaire et médico-sociale plus satisfaisante et plus humaine, un...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonique Iborra :

Depuis la création de la cinquième branche autonomie à l'été 2020, nous avons voté plusieurs mesures importantes pour renforcer l'attractivité des métiers de l'aide à domicile et rendre les services à domicile plus accessibles et de meilleure qualité, que vient compléter l'article 34. Ainsi, la loi de financement de la sécurité sociale pour 2021 dispose le versement annuel à la CNSA d'une enveloppe de 200 millions d'euros destinée à financer en pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSerge Muller :

... avez vendu de belles ambitions pour résoudre ce problème : vous parliez de construire la société du bien-vieillir chez soi, vous évoquiez une loi sur le grand âge. Nous nous attendions donc à un PLFSS audacieux ; au lieu de cela, vous nous proposez dix-sept minutes par jour. Dix-sept minutes qui permettraient de sortir les personnes d'une souffrance psychologique durable, de prévenir la perte d'autonomie des personnes âgées, alors même que l'APA est réservée à celles dont le manque d'autonomie est déjà caractérisé. Dix-sept minutes qui permettraient enfin d'améliorer le travail des soignants en leur donnant un temps supplémentaire à consacrer au lien social, comme si ce lien n'existait pas déjà tout au long de leur travail, comme s'ils allaient s'y consacrer uniquement pendant ce petit laps de te...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Les besoins sont immenses ; la société en prend chaque jour davantage conscience. Effectivement, on peut regretter que la volonté politique en la matière, depuis des années maintenant, soit riquiqui : on nous a promis une grande loi sur le grand âge et l'autonomie en 2017, puis en 2018, puis en 2019, puis en 2020, puis en 2021. On ne peut pas dire qu'on nous ait promis grand-chose en 2022 ; on ne sait pas si cela viendra un jour. Au moins ce projet de loi contient-il quelques mesures. Le besoin de lien est évident. Cette mesure dont, comme l'a dit Jérôme Guedj, l'origine est mystérieuse, peut constituer un élément de réponse partiel. Cela suppose néanmoi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Guedj :

...et c'est bien, mais seulement à partir de 2024 car vous devez négocier avec les départements. Ne croyez-vous pas possible de dégager dès à présent une enveloppe, sinon aussi importante, du moins significative – et, si tel est le cas, quel en serait le montant ? – pour mobiliser l'ensemble de ces acteurs : CCAS, bailleurs sociaux et tissu associatif ? La mesure cible des personnes déjà en perte d'autonomie, puisqu'elles bénéficient de l'APA. Or, si l'on veut repérer les fragilités et lutter contre l'isolement, il faut s'adresser également aux personnes qui relèvent des GIR 5 et 6, ou qui ne relèvent d'aucun GIR, et dont certaines auraient également besoin de cet accompagnement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

L'amendement, dans la même logique que le précédent, vise à flécher véritablement le temps dédié au lien social vers les personnes qui en ont réellement besoin, c'est-à-dire celles qui sont classées en GIR 5 ou 6. En effet, à ce stade, comme le dispositif est destiné aux bénéficiaires de l'APA, ce sont les personnes qui ont un degré de perte d'autonomie plus prononcé qui en bénéficient. Nous considérons qu'il faut au contraire prévenir la perte d'autonomie, c'est-à-dire s'adresser en priorité aux personnes qui sont au stade 5 ou 6 du GIR. Comme cela a été évoqué, pour prévenir au mieux la perte d'autonomie, il faut des personnes qui s'impliquent dans les métiers du lien et qui l'exercent dans de bonnes conditions. Je profite donc de cette occas...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Janvier, rapporteure de la commission des affaires sociales :

…dénaturer, tout à fait, ce dispositif. Je trouve un peu curieux de considérer que les personnes qui en auraient le plus besoin sont les personnes qui ont la perte d'autonomie la plus faible…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Maudet :

...nsieur le ministre, il est vrai que le rapport El Khomri recommandait d'augmenter les salaires, préconisation qui a été suivie à travers l'avenant 43. Toutefois, il expliquait aussi qu'il fallait augmenter les bas salaires plus fortement, or l'avenant 43 revalorise moins les bas salaires que les salaires plus élevés. Dans l'exercice de mon ancien boulot, j'avais rencontré la ministre déléguée à l'autonomie, Mme Brigitte Bourguignon, qui nous avait expliqué que, pour le plus bas niveau de rémunération, celui des aides à domicile qui viennent d'entrer dans le métier, cela représente 16 euros brut par mois d'augmentation de salaire pour ceux qui travaillent à temps plein. Or les aides à domicile travaillent souvent à temps partiel, de sorte que cette augmentation ne s'élève qu'à 8 euros brut par mois,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoëlle Mélin :

Je reviens sur l'amendement n° 615. Pour quiconque connaît un peu le terrain et la réalité du troisième âge ainsi que de la perte d'autonomie, c'est précisément aux stades 5 et 6 du GIR qu'il faut faire de la prévention.