Interventions sur "climatique"

15 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Lecamp, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...a question de l'adéquation des ressources de l'Office national des forêts (ONF) et du Centre national de la propriété foncière (CNPF) avec leurs missions de service public, mises à rude épreuve ces derniers temps. La réponse ne consiste pas à revenir à une organisation du XXe siècle, mais au contraire à construire un modèle opérationnel nouveau, à la fois adapté au changement climatique et budgétairement viable. Le Gouvernement partage cette ambition et le Président de la République a d'ailleurs annoncé vendredi dernier des moyens supplémentaires pour l'ONF afin de lui permettre d'étendre son action en matière de défense de la forêt contre les incendies (DFCI). Je ne doute pas que cette assemblée continuera de suivre avec attention cette question et nous ne pouvons qu'apprécier ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Travert, rapporteur pour avis de la commission des affaires économiques :

Je vous présente aujourd'hui l'avis rendu au nom de la commission des affaires économiques sur la mission "Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales" . L'agriculture française a connu une année 2022 difficile, marquée par les conséquences de la guerre en Ukraine sur les prix des matières premières, les aléas climatiques ou encore l'épidémie d'influenza aviaire. Les agricultrices et les agriculteurs travaillent chaque jour de l'année pour nourrir notre pays. Leur savoir-faire et leur force de travail sont indispensables à la vie économique et sociale de la France. Le soutien au monde agricole est essentiel : c'est une composante de notre souveraineté et il y va aussi de notre capacité collective à réussir les tr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégoire de Fournas :

...entation de 20 % du budget consacré à notre agriculture est « le signe de notre engagement et de notre détermination à agir au profit de nos agriculteurs et pour notre souveraineté alimentaire ». La marge de manœuvre famélique du ministre de l'agriculture d'une grande puissance jadis souveraine, la voici : amender un budget dont l'augmentation est déjà annulée par l'inflation et le coût des aléas climatiques. Vous ne changerez donc rien au dogme du libre-échange qui consiste à importer des produits alimentaires de piètre qualité ne respectant pas les mêmes normes environnementales et sociales que les nôtres. Vous faites subir à nos agriculteurs une course inégale et injuste et vous leur demandez dans le même temps d'atteindre un objectif intenable tout en continuant de les entraver avec des normes ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

La pandémie de la covid-19, la guerre en Ukraine, l'inflation énergétique ou le réchauffement climatique ont été autant de facteurs qui sont venus ces derniers mois bouleverser la vie de l'ensemble de nos concitoyens. L'un des remèdes réside dans notre capacité de résilience, notre capacité à reconquérir notre souveraineté nationale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ramos :

...inscrits à d'autres postes budgétaires, tels que ceux relatifs à la partie « agriculture, alimentation et forêt » du plan France 2030, nous atteignons un budget global de plus de 23 milliards. Ce montant est important et sert les objectifs que se sont fixés le Gouvernement et les parlementaires en vue d'aider les professionnels de l'agriculture et de l'alimentation, dans un contexte de changement climatique, de renouvellement des générations et d'exigence accrue en matière de sécurité sanitaire. Dans le détail, les crédits du programme 149, Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, augmentent de 21 % par rapport à ceux de 2021 ; ceux des programmes 206, Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation, et 215, Conduite et pilotage des politi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancesca Pasquini :

...orêts (ONF) en pâture : 38 % de ses effectifs ont été supprimés ces vingt dernières années. Planter des arbres, c'est bien, mais encore faut-il comprendre de quoi on parle ! Une forêt impose de s'engager à long terme ; un arbre qu'on plante aujourd'hui apportera ses bénéfices aux générations qui ne sont pas encore nées. De fait, l'enjeu premier des forêts françaises est de s'adapter au changement climatique. Les essences d'arbres que nous choisissons aujourd'hui connaîtront nécessairement des températures en hausse, des sécheresses plus intenses ou plus longues, de nouvelles maladies et des sols en dégradation. Donner des moyens à la protection contre les incendies, c'est bien – c'est même indispensable –, mais il est urgent que le Gouvernement mène aussi une réflexion de long terme. Nous devons ren...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

...ait cacher la faiblesse de ses résultats. Ce n'est malheureusement pas ce budget en trompe-l'œil qui inversera le cours des choses : l'augmentation des crédits y est certes significative, mais elle tient essentiellement aux engagements pris en matière d'assurance agricole, dans un système qui – vous en conviendrez vite – ne garantira pas la pérennité de l'ensemble des exploitations face aux aléas climatiques, et encore moins face à l'ensemble des risques environnementaux et sanitaires. Un véritable régime public d'assurance, de gestion et de prévention des risques reste à bâtir. Si cette augmentation du budget est bienvenue après des années de disette, elle ne suffira pas à inverser la pente dangereuse sur laquelle vous avez engagé l'agriculture française, faute d'avoir engagé ces dernières années ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Taupiac :

...isent chaque jour la terre, elle a toujours su se relever. Aujourd'hui, elle doit affronter une nouvelle crise. La guerre en Ukraine charrie son lot de conséquences : la hausse des prix de l'énergie, la crise d'approvisionnement en intrants et l'augmentation des coûts de l'alimentation animale sont autant de facteurs qui surenchérissent les coûts de production des paysans – sans oublier les aléas climatiques qui peuvent, à tout moment, jouer les trouble-fêtes. Loin de tenir compte de ces difficultés, la grande distribution ne respecte pas la charte d'engagement signée en avril dans le cadre du comité de suivi hebdomadaire des négociations commerciales. Les prix payés aux producteurs restent bien trop faibles pour qu'ils puissent vivre décemment de leur travail. Face à une rémunération toujours trop...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Taupiac :

...isses soient prévues dans les effectifs de l'ONF – dont les agents manifestent d'ailleurs actuellement à proximité de notre enceinte. Les députés du groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires leur expriment tout leur soutien. Nous redoutons que cette réduction continue de personnel n'entraîne une dégradation du service public forestier dans les territoires. À l'heure où le changement climatique menace nos forêts, nous avons au contraire besoin de main-d'œuvre pour assurer le suivi sanitaire et le renouvellement des peuplements forestiers. L'année 2023 sera également la première année d'application de la nouvelle PAC. Sans rouvrir les débats relatifs au plan stratégique national, j'en dirai quelques mots. Dès l'année prochaine, les mesures de la politique agricole commune concernant l'i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Girardin :

...ssentiel des agriculteurs dans notre société et la nécessité impérieuse de maintenir la souveraineté de l'appareil productif alimentaire français. Le budget qui nous est présenté aujourd'hui sert de moteur à la trajectoire agricole que nous prônons. Il sera conforté en 2023 par la nouvelle loi d'orientation agricole voulue par le Président de la République. Dans ce contexte, alors que les aléas climatiques pèsent de plus en plus fréquemment sur l'activité agricole, je tiens à souligner au nom du groupe Renaissance les moyens budgétaires que nous employons à soutenir le revenu de nos agriculteurs. Je rappelle également l'augmentation considérable, de l'ordre de 30 %, des crédits de la mission "Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales" , due notamment à la mise en place de l'assurance ré...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Valentin :

Monsieur le ministre, 40 % de notre alimentation sont importés. Par ailleurs, la moitié des agriculteurs en activité partiront à la retraite d'ici à dix ans. Si nous ne faisons rien, la France sera donc totalement dépendante au niveau alimentaire. Le monde agricole français a connu une année 2022 particulièrement difficile : hausse des prix des intrants et des fourrages, aléas climatiques, épidémie d'influenza aviaire hautement pathogène. Le soutien que doit lui apporter l'État est essentiel. Il faut refaire de l'agriculture française un secteur vital de notre économie. Les enveloppes de la mission "Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales" sont en hausse de près de 30 % par rapport à 2022 : c'est un premier pas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Vigier :

Les agriculteurs nous nourrissent et entretiennent nos espaces. Les producteurs et les éleveurs font la fierté de nos territoires. Pourtant, à cause de normes et de charges toujours plus lourdes, de la hausse du coût des intrants, d'une concurrence déloyale, favorisée par les contrats de libre-échange, des aléas climatiques et d'un respect inégal de la loi du 18 octobre 2021 visant à protéger la rémunération des agriculteurs, dite Egalim 2, l'agriculture française est de moins en moins compétitive. Dès lors, je souhaite appeler votre attention sur les problématiques que rencontrent ceux de nos agriculteurs qui vivent dans les territoires très ruraux et en zone de montagne. Confrontés à de multiples défis liés aux ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Brun :

Sur fond de dérèglement climatique, la première des assurances récolte, c'est l'irrigation : une irrigation plus économe en eau, localisée, au goutte à goutte, pour produire, par exemple, du vin ou des châtaignes, ou, avec quelques apports d'eau ciblés dans l'année, afin de sauver la récolte de fourrage pour nourrir les bêtes. Monsieur le ministre, quels moyens réglementaires et budgétaires déployez-vous pour augmenter nos capaci...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Martineau :

Je tiens à saluer le projet de budget du ministère de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire de près de 6 milliards d'euros, en hausse de 20 % par rapport à 2022. Nous serons à vos côtés pour soutenir le revenu des agriculteurs, les accompagner vers l'agroécologie, assurer notre sécurité sanitaire et former nos jeunes en encourageant l'innovation tout en faisant face au changement climatique. Les agriculteurs ont répondu présent pendant la crise sanitaire et les incendies de cet été sans qu'on leur demande. N'opposons pas les diverses branches de notre agriculture car, si l'eau est un bien commun, notre nourriture l'est aussi. Je n'oublie pas que je suis moi-même agriculteur. Or je tiens à rappeler que les agriculteurs produisent une alimentation saine, de qualité, accessible à tous...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLise Magnier :

Ma question porte sur l'inscription dans le projet de loi de finances pour 2023 du financement du dispositif universel de couverture des risques agricoles, à hauteur de 560 millions d'euros. Ici même, par la création de cette assurance récolte, nous avons tous souhaité adresser un message clair aux agriculteurs : ils sont les premiers à faire face aux grands aléas climatiques et nous leur devons le soutien de la nation. Ainsi, notre objectif est clair : il s'agit d'assurer la pérennité et la résilience de nos systèmes de production agricole dans un contexte d'accélération du changement climatique, en garantissant l'accès des agriculteurs à un système universel d'assurance récolte. Il était alors primordial d'assurer une répartition équilibrée de la prise en charge à...