Interventions sur "gaz"

26 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

... le choc pétrolier de 1973, qui avait entraîné la multiplication par quatre du prix du pétrole brut et conduit le gouvernement Messmer, avec une forme de courage et de volontarisme politiques, à établir un véritable plan stratégique d'indépendance énergétique, puisant sa sève chez ceux qui dans le sang, les larmes et l'espoir de la Libération avaient créé EDF et GDF en 1946. La hausse du prix du gaz naturel, et donc de l'électricité, ne date pas d'hier non plus. Ces prix sont, vous le savez, la conséquence du développement du marché de gros, rendu nécessaire par votre choix d'ouverture à la concurrence. Ainsi, dans le marché construit à l'échelle européenne avec des mix de production différents, les prix dépendent de la volatilité des énergies renouvelables et des prix du gaz fossile et de l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...temps de travail dans les centrales nucléaires. Surtout, il fait l'impasse – le député normand que je suis considère cette question comme un enjeu stratégique – sur la perte de savoir-faire et sur les besoins de main d'œuvre, faute d'une stratégie globale et cohérente. Dans le même temps, l'Allemagne – au nom d'une prétendue écologie – fermait ses réacteurs, renforçait sa dépendance à l'égard du gaz russe et faisait tourner à plein régime ses centrales à charbon tout en faisant la loi au sein de la Commission européenne.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuel Lacresse :

...stre, de donner une perspective à ces efforts et un horizon à ces difficultés. Vous avez une méthode – la planification écologique – et une détermination – porter notre économie à un niveau de résilience inédit. Pour rétablir la confiance dans notre système énergétique, vous menez une guerre de souveraineté. Une première bataille a été gagnée, celle de la diversification des approvisionnements en gaz. Deux batailles restent à mener. La première est celle du nucléaire. Gardons-nous, par passion anti-européenne, de revenir aux doctrines dépassées du monopole d'EDF, du tout-nucléaire et de la fin du marché européen. Au contraire, vous décidez, dans le sillage du discours de Belfort, de nationaliser EDF pour protéger les financements de projets à long terme comme les EPR. De même, le mécanisme d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy :

…qui a rendu dépendante toute l'Europe au gaz russe, au pétrole des régimes islamistes et aux terres rares des dictatures employant des esclaves : c'est vous ! Ce n'est pas le Rassemblement national qui a fait s'effondrer la production nucléaire de 25 % en vingt ans et fait passer la France d'un pays largement exportateur d'électricité à un pays importateur, c'est vous !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy :

Le nucléaire, meilleur espoir de l'humanité pour produire une énergie massive, sans carbone, gâchant le moins de ressources et d'espace public, a été accusé de tous les maux imaginaires pendant que le pétrole, le charbon et le gaz continuaient leur irresponsable ascension. Depuis la crise pétrolière des années 1970 qui aurait dû conduire à engager une transition définitive vers l'électrification de l'industrie, du transport et du logement, les émissions de CO2 liées aux énergies carbone ont doublé ! Les classes populaires et moyennes qui n'ont d'autres moyens que d'utiliser leur véhicule pour vivre, les r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy :

...e plan Messmer : 58 réacteurs construits en seulement trente ans, à partir de filières industrielles naissantes, à un rythme atteignant jusqu'à huit réacteurs par an ! Avec le succès de ce plan, la France a inventé la première croissance verte : la France s'est enrichie en produisant 75 % de son électricité avec le nucléaire, 15 % avec l'hydroélectricité, soit 90 % de son énergie sans émission de gaz à effet de serre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

Le coût d'un plafonnement du gaz utilisé pour produire de l'électricité en France se serait élevé, pour cette année, à environ 5 milliards. Cette solution se serait sans doute révélée moins coûteuse que celle que vous voulez mettre en œuvre et infiniment plus efficace pour les entreprises. En ce qui concerne les particuliers, vous vous vantez de plafonner l'augmentation à 15 %, mais c'est déjà beaucoup pour nombre de Français q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

Certes, mais elle a été votée à une époque où il n'y avait pas de crise sur le prix du gaz ! Et on a le droit de chercher à s'adapter, c'est même le rôle des gouvernants !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

L'un des sujets que votre gouvernement n'évoque pas est celui du prix du gaz, puisque les tarifs réglementés prendront fin, pour les particuliers, le 30 juin 2023, c'est-à-dire dans six mois. Nous examinons actuellement un projet de loi de finances dans lequel rien n'est prévu en la matière à ce jour. Qu'avez-vous à dire à nos concitoyens sur le sujet ? Alors, comment sortir de cette situation que vous avez créée ? En premier lieu, en commençant par le commencement, mada...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Bolo :

...e la guerre en Ukraine, a mis en évidence notre dépendance vis-à-vis des importations d'énergie et la vulnérabilité de nos sociétés lorsque les livraisons sont interrompues. En réponse à ces enjeux, le groupe Démocrate en appelle à un mix énergétique qui équilibre le recours aux énergies renouvelables avec la relance du parc électronucléaire. Nous soutenons un mix énergétique qui n'oublie pas le gaz. La trajectoire d'électrification ne fera pas disparaître certains usages, et nous ne pouvons plus dépendre d'importations coûteuses et aléatoires. Notre politique énergétique doit défendre l'ambition d'une production de gaz vert en quantité suffisante pour couvrir nos besoins. Les scénarios de l'Ademe, de Gaz réseau distribution France (GRDF) et de l'association négaWatt démontrent que cet objec...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

...stion de démocratie – la crise ukrainienne nous l'a rappelé –, à tous les sens du terme : il y va de la capacité de chaque nation à faire vivre l'égalité et la solidarité, mais aussi de sa capacité à affirmer son autonomie et sa souveraineté populaire – essence même de la démocratie – dans le concert des nations. En d'autres termes, il s'agit de s'affranchir des servitudes, qu'elles concernent le gaz russe ou un pétrole qui est souvent produit dans des pays qui ne se caractérisent ni par la démocratie, ni par le respect des droits humains. Il s'agit donc de passer d'une servitude à une certaine forme de progrès, et d'affirmer notre volonté de liberté pour participer au récit du monde. Nous avons conscience de l'urgence, mais nous savons aussi qu'il est nécessaire de penser dans le temps long...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

... et la Fédération française du bâtiment, qui permettrait d'atteindre 26 millions de logements passifs à l'horizon de 2050. Notre plan vise également l'agriculture, secteur où les engrais azotés représentent un tiers des consommations d'énergie. Grâce à l'innovation technologique et scientifique, l'agroécologie peut s'affranchir de cette dépendance aux engrais azotés, ainsi qu'à la consommation de gaz – notamment russe – qu'ils supposent. L'enjeu est aussi celui de la mobilité. Les présidents de région demandent ainsi des investissements dans les transports en commun, à hauteur de 3 milliards d'euros pour certains. Un milliard d'euros seraient également nécessaires à Voies navigables de France (VNF) pour que le domaine public fluvial devienne à énergie positive. Notre sobriété, c'est l'innovat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles Fournier :

...ons en matière de budget carbone pour les années 2019-2023. Par ailleurs, nous souffrons d'un grave manque de cohérence. On nous annonce d'abord la sortie de la dépendance aux énergies fossiles puis, dans le cadre de la loi portant mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat, la possible réouverture d'une centrale à charbon et la création d'un terminal méthanier destiné à importer du gaz de schiste américain. De plus, nous sommes complaisants face aux grands pollueurs et à leurs bombes climatiques – je vous ai interrogée à ce sujet lors de la séance des questions au Gouvernement du 8 novembre, sans obtenir de réponse. De plus, le calendrier législatif en la matière est découpé. On nous annonce d'abord un texte sur les énergies renouvelables, puis un projet de loi visant à accélé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMax Mathiasin :

En outre, la géothermie permet de fabriquer de l'hydrogène vert, sans émission de gaz à effet de serre. Nous avons auditionné, ces derniers jours, des acteurs de l'énergie, des scientifiques et des élus de Guadeloupe, qui ont indiqué que nous avions, dans notre archipel, à Bouillante, la seule source de géothermie de France à haute température. C'est notre atout principal. Or, cette source n'est exploitée qu'à 20 % de ses capacités. Et la dynamique est toujours présente : on a dé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Bregeon :

À l'échelle nationale, il produit environ 70 % de notre électricité. Dans ceux des pays voisins qui, dans la droite ligne d'Europe Écologie-Les Verts et de La France insoumise, ont fait le choix politique d'en sortir, les conséquences sont sans appel. L'Allemagne démarre de nouvelles centrales à charbon et s'est liée à la Russie via ses importations massives de gaz.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Bregeon :

En Belgique, de nouvelles centrales à gaz fossile sont prévues, dont la production augmentera significativement les émissions de CO2 de ce pays d'ici à 2030, au point d'en faire, à terme, le plus mauvais élève de l'Union européenne en matière de climat, après la Pologne.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Grâce à l'action visionnaire du général de Gaulle et de Georges Pompidou, la France a disposé pendant des décennies d'une électricité souveraine, bon marché, sûre et non polluante. Malheureusement, leurs successeurs, soumis à l'Union européenne, ont accepté la libéralisation absurde du marché de l'électricité et du gaz, gâchant l'inestimable atout que constituait EDF-GDF. Pire encore, l'incompétence, la démagogie, l'incohérence des gouvernements de François Hollande et d'Emmanuel Macron, ont précipité l'économie française dans une impasse énergétique et environnementale. Qui a osé écrire, le 27 novembre 2018 : « Sur le nucléaire : concrètement, 14 réacteurs […] seront fermés d'ici 2035. Ce mouvement commencer...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...r préalable est de regagner notre indépendance, notre souveraineté énergétique. Revenons tout d'abord à un prix national de l'électricité aligné sur le coût de production de nos centrales. Ne me dites pas que ce n'est pas possible : l'Espagne et le Portugal ont osé le faire. Nos entreprises, asphyxiées, comme les Français, retrouveront alors des prix abordables, sans avoir besoin de votre usine à gaz budgétaire. L'indépendance passe aussi par la reconstruction d'un service public de l'électricité autour d'EDF. Sa nationalisation ne doit pas conduire à son démantèlement, comme vous voulez le faire, en douce – ainsi que l'a révélé notre collègue Philippe Brun –, sous la pression de Bruxelles. Sachons dire définitivement stop à la Commission et mettons fin à ce marché factice de l'électricité e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Plus vous installez d'éoliennes, plus il faut installer de centrales à gaz ou utiliser de vieilles centrales au fioul et au charbon pour prendre le relais quand il n'y a pas de vent et de soleil. Voilà l'aberration, sans parler du massacre environnemental de nos paysages et de nos côtes – sauf au Touquet, bien sûr, où le Président de la République a voulu préserver la vue ! N'oubliez jamais que ne serait-ce que pour remplacer Fessenheim, il faudrait ajouter plus de 2 ...