Interventions sur "renouvelable"

30 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Laernoes :

Deux jambes : la sobriété et les énergies renouvelables…. Excusez-moi, je vais effectivement conclure.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...ibre et non faussée ne sécurise pas l'approvisionnement énergétique : elle affaiblit notre souveraineté et se révèle incapable de prendre soin de la planète. Nous considérons pour notre part, et j'y reviendrai, que l'énergie n'est pas une marchandise mais qu'elle est un bien de première nécessité, un bien commun. Cela implique que nos outils de production quels qu'ils soient – nucléaire, énergies renouvelables – échappent à la logique du marché. Les fragilités que révèle la crise actuelle ne datent pas d'hier. Elle n'est pas sans rappeler le choc pétrolier de 1973, qui avait entraîné la multiplication par quatre du prix du pétrole brut et conduit le gouvernement Messmer, avec une forme de courage et de volontarisme politiques, à établir un véritable plan stratégique d'indépendance énergétique, puisan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...prix bas, nourrir et même gaver les concurrents, et enfin gérer voire accompagner le déclin du nucléaire, marqué par la fermeture de Fessenheim, l'arrêt du réacteur rapide refroidi au sodium à visée industrielle Astrid et la fermeture de quatorze réacteurs inscrite dans la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) aujourd'hui opposable. En même temps, le marché devait s'occuper des énergies renouvelables, sans considération des territoires, des habitants ni, pour l'éolien offshore, des travailleurs de la mer, et sans véritable structuration d'une filière industrielle « made in France » dans les secteurs de l'éolien terrestre et du photovoltaïque – c'est moins le cas, je le concède, de l'éolien en mer. Et tout cela s'est fait en laissant s'envenimer les relations entre les filiales d'Areva et d'E...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...z : la remontée au capital d'EDF engagée par l'État sans modification du statut de société anonyme vous permettra, quand vous voudrez et sans le Parlement, de revenir à la charge avec votre mauvais projet de vente à la découpe – un Hercule 2.0 qui parachèverait votre vision libérale. Au reste, l'inversion du calendrier parlementaire dans un contexte où l'accélération du développement des énergies renouvelables est nécessaire pourrait favoriser ce projet de vente à la découpe d'EDF. Que les choses soient claires : pour le groupe communiste, l'énergie la moins chère est celle qui n'est pas consommée. Il faut donc réaliser des efforts colossaux en faveur de la sobriété énergétique. Votre refus, réitéré dans le projet de loi de finances (PLF), de dégager des moyens pour la rénovation thermique des logeme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Saint-Huile :

...ions des perspectives pouvant recueillir l'assentiment d'une large majorité de l'Assemblée. En effet, le Président de la République a déjà fixé les jalons qui encadrent ce que nous devrons construire ensemble – ou, plus exactement, ce que vous avez décidé que nous allions construire. Pourquoi dis-je cela ? Parce que le présent débat se tient à quelques jours de l'examen du texte sur les énergies renouvelables que nous présentera Mme Pannier-Runacher, le débat ayant déjà eu lieu au Sénat. Ensuite, le Président de la République, dans son discours de Belfort, a fixé la stratégie que vous avez rappelée et, ainsi, le cap que le Gouvernement se donne en matière nucléaire. La méthode surprend donc quelque peu : nous débattons alors que les décisions sont déjà arrêtées. Je le dis en toute clarté, quoiqu'avec...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Saint-Huile :

... lente que prévu, en témoigne. En outre, l'État français a pour l'instant accepté d'être le mauvais élève de la classe européenne en prenant du retard dans la réalisation des objectifs fixés. Le groupe LIOT accompagnera la démarche pragmatique sur laquelle repose le développement du mix énergétique. Il n'en demeure pas moins que si nous voulons rattraper notre retard dans le domaine des énergies renouvelables, nous devrons aborder plusieurs sujets ensemble. Je ne résiste pas à la tentation d'effleurer la question des territoires d'outre-mer, sur laquelle nous reviendrons, mais aussi celle des effectifs des services compétents, notamment les Dreal – directions régionales de l'environnement, de l'aménagement et du logement –, dont le règlement contribuerait à résoudre une forme d'embouteillage. Nous s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuel Lacresse :

...massif de l'investissement et transformer RTE et Enedis. Une nouvelle mission prioritaire s'annonce pour eux : après avoir raccordé les consommateurs sur tout le territoire, il faut raccorder les producteurs. Après la loi d'accélération nucléaire, pourquoi pas une loi d'accélération des raccordements ? Il est vrai qu'il en sera question lorsque nous nous pencherons sur l'accélération des énergies renouvelables. Portons notre attention sur des débats concrets et cadencés, des débats de projets. Depuis Belfort, avec cette crise, nous pouvons devenir en 2050 la première économie développée dont la production d'énergie sera intégralement décarbonée. Il serait absurde de renoncer à cette Europe du marché de l'électricité par idéologie protectionniste. L'Allemagne sortira du charbon en 2030 et la Pologne ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

...ans six mois. Nous examinons actuellement un projet de loi de finances dans lequel rien n'est prévu en la matière à ce jour. Qu'avez-vous à dire à nos concitoyens sur le sujet ? Alors, comment sortir de cette situation que vous avez créée ? En premier lieu, en commençant par le commencement, madame la Première ministre : il est invraisemblable de commencer par un petit texte relatif aux énergies renouvelables, puis un texte sur le nucléaire, avant d'en arriver enfin à une loi de programmation pluriannuelle de l'énergie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

l'allonger sans doute jusqu'à soixante ans pour faire la jonction avec le futur programme EPR, si toutefois le Président de la République ne change pas d'avis sur le sujet. Bien sûr, il faut de l'énergie renouvelable, mais ni du tout éolien ni du tout photovoltaïque. Or vous n'avez aucune ambition en matière de géothermie, qui pourrait être utilisée pour des réseaux de chaleur urbains, de méthanisation ou d'hydroélectricité, notamment de petite hydroélectricité. La France, madame la Première ministre, mérite mieux que de dérouler des éoliennes allemandes ou du photovoltaïque chinois.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Bolo :

...ueront pas de se produire. Nous mesurons collectivement combien la crise énergétique européenne, conséquence de la guerre en Ukraine, a mis en évidence notre dépendance vis-à-vis des importations d'énergie et la vulnérabilité de nos sociétés lorsque les livraisons sont interrompues. En réponse à ces enjeux, le groupe Démocrate en appelle à un mix énergétique qui équilibre le recours aux énergies renouvelables avec la relance du parc électronucléaire. Nous soutenons un mix énergétique qui n'oublie pas le gaz. La trajectoire d'électrification ne fera pas disparaître certains usages, et nous ne pouvons plus dépendre d'importations coûteuses et aléatoires. Notre politique énergétique doit défendre l'ambition d'une production de gaz vert en quantité suffisante pour couvrir nos besoins. Les scénarios de l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

...et d'affirmer notre volonté de liberté pour participer au récit du monde. Nous avons conscience de l'urgence, mais nous savons aussi qu'il est nécessaire de penser dans le temps long – c'est toute la difficulté. Nous avons perdu du temps au cours des deux dernières décennies, faute d'avoir instauré la sobriété au bon niveau, engagé un réarmement nucléaire, et misé sur le déploiement des énergies renouvelables. Après moult hésitations et quelques pas en avant, une prise de conscience s'est désormais imposée dans le monde, et les buts à atteindre font peu ou prou consensus. Cependant, nous n'avons pas consenti les efforts nécessaires : la preuve en est que 65 % de l'énergie finale consommée en France est d'origine fossile, quand 19 % seulement proviennent d'énergies renouvelables. Ces deux dernières dé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

Une autre histoire que celle de Total en Ouganda pourrait s'écrire. L'Afrique recèle des réserves extraordinaires : vent, soleil, énergie cinétique des fleuves… Ce continent est une ressource inépuisable d'énergies renouvelables. Nous rêvons que nos entreprises multinationales, que les détenteurs de notre savoir-faire industriel, que nos chercheurs et que l'Agence française de développement (AFD) investissent aux côtés des États africains dans une logique de codéveloppement pour produire de l'énergie verte. C'est l'aventure que la « génération climat » demande à notre pays, plutôt que des investissements d'un autre temp...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

... 3 milliards d'euros pour certains. Un milliard d'euros seraient également nécessaires à Voies navigables de France (VNF) pour que le domaine public fluvial devienne à énergie positive. Notre sobriété, c'est l'innovation : il s'agit de quitter la vieille croissance pour engager une nouvelle prospérité. Nous devons changer de monde, nous devons décarboner, nous devons choisir la part des énergies renouvelables – dont nous connaissons les forces et les fragilités, notamment en ce qui concerne le stockage. Nous n'avons pas fini de développer les technologies sur lesquelles nous nous appuierons : les éoliennes, l'énergie houlomotrice, la géothermie constituent des ressources extraordinaires, mais difficiles à stocker. L'usage de l'hydrogène est une voie prometteuse, mais qui doit encore être confortée. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHenri Alfandari :

...instant, je comprendrais parfaitement que, considérant que nous nous dirigeons vers un avenir sombre et inquiétant, au bas mot catastrophique, vous décidiez, plutôt que d'écouter une cassandre de plus, de profiter sans attendre du temps qu'il vous reste. Mais justement, du temps, il nous en reste – pas longtemps, vingt ans. Si nous y mettons de la volonté – car la volonté, c'est l'énergie la plus renouvelable et décarbonée qui soit –, nous pouvons travailler dès aujourd'hui à sortir des énergies fossiles, nous pouvons choisir d'arrêter le gâchis, d'innover pour montrer l'exemple et d'entraîner le monde et l'humanité vers un avenir vivable et désirable. Cela, nous le ferons en redonnant aux Français confiance en eux-mêmes, confiance en leurs talents, en leur travail, en leurs choix et en leur avenir. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHenri Alfandari :

... à défaut d'une véritable indépendance énergétique, à notre souveraineté et à un vrai confort d'approvisionnement. Arrivé au pouvoir, François Mitterrand, plutôt que de défaire ce qu'avaient bâti ses prédécesseurs, marcha sur leurs traces. Il y eut également des détours et des échecs : l'arrêt et le démantèlement de Superphénix, l'abandon du projet Astrid, la lenteur du déploiement des énergies renouvelables, ou encore l'Arenh, dispositif daté, qui a largement contribué à l'affaiblissement de notre opérateur historique et a battu en brèche la cohérence de la stratégie énergétique française au regard des directions prises par nos partenaires européens. Il prendra heureusement fin en 2025, mais nous devrons rester vigilants quant à l'évolution des règles européennes. À l'heure actuelle, nous n'avons ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles Fournier :

... la France apparaît problématique à plusieurs égards. D'abord, la notion de sobriété fait irruption dans le langage gouvernemental après avoir été fustigée pendant tant d'années ; mais elle est conçue comme la somme des efforts des uns et des autres, sans changement structurel, sans amorcer un changement de modèle. Ensuite, la France n'est pas un bon élève en matière de développement d'énergies renouvelables : c'est le dernier pays d'Europe qui ne tient pas ses objectifs. Si nous les avions tenus, nous disposerions à présent d'une production six fois supérieure à celle de Fessenheim et nous n'aborderions pas la période hivernale avec tant de difficulté.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles Fournier :

...on d'un terminal méthanier destiné à importer du gaz de schiste américain. De plus, nous sommes complaisants face aux grands pollueurs et à leurs bombes climatiques – je vous ai interrogée à ce sujet lors de la séance des questions au Gouvernement du 8 novembre, sans obtenir de réponse. De plus, le calendrier législatif en la matière est découpé. On nous annonce d'abord un texte sur les énergies renouvelables, puis un projet de loi visant à accélérer la construction de nouvelles installations nucléaires, puis une loi de programmation sur l'énergie et le climat – une inversion qui laisse entendre que les choix sont déjà faits. Enfin, la politique énergétique se ressent d'une absence de méthode. Le Président de la République avait évoqué un grand débat sur le mix énergétique et sur l'avenir énergétiqu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMax Mathiasin :

...r les mêmes… De fait, des pans entiers de notre économie ne s'inscrivent pas dans cette démarche de sobriété énergétique. Le secteur du numérique, par exemple, ne semble pas soumis aux mêmes contraintes – et je ne suis pas certain que le Gouvernement en ait pris toute la mesure. Dans les prochains jours, nous aurons à examiner le projet de loi relatif à l'accélération de la production d'énergies renouvelables, que nos collègues sénateurs ont déjà considérablement enrichi puisque son volume a été multiplié par quatre. Ce texte, qui concerne notre avenir non seulement énergétique, mais également environnemental, aurait mérité que l'on prenne quelques jours supplémentaires pour consulter plus largement les représentants des producteurs d'énergies renouvelables, les élus des territoires et les scientifiq...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMax Mathiasin :

...er nos industries dans leurs entreprises de recherche et de forage, aujourd'hui coûteuses et dont les rendements sont incertains. Les ZNI ont également la possibilité d'exploiter l'énergie houlomotrice, l'énergie de la mer. L'expérience menée dans le nord de Grande-Terre a été couronnée de succès. Il est par ailleurs impératif de donner davantage de visibilité aux différents acteurs des énergies renouvelables pour qu'ils puissent investir, former les salariés et anticiper les projets sur plusieurs années. Cela passe, en particulier, par des appels d'offres plus fréquents de la Commission de régulation de l'énergie, la CRE, et par une mutualisation des coûts. Cela passe également par une remise à plat de la fiscalité locale en outre-mer, puisqu'une bonne partie des recettes des collectivités provient ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Bregeon :

...rgétique proposé par le gouvernement d'alors. Climat, souveraineté, pouvoir d'achat : à une différence près – le charbon était alors perçu comme une opportunité industrielle pour le pays –, toutes les questions que l'on se pose aujourd'hui, comme les solutions que l'on entrevoit, étaient déjà sur la table. Il était question d'économies d'énergie, de développement du nucléaire, et même d'énergies renouvelables, puisqu'avait été fixé l'objectif de 150 TWh dans le mix énergétique en 1990. L'industrie n'était pas oubliée, non plus que la politique énergétique en matière d'agriculture : on évoquait l'utilisation de biocarburants et l'on affichait de grandes ambitions en matière d'innovation et de recherche. Ce programme était ambitieux tout en étant rationnel. Qu'en reste-t-il ? Aujourd'hui, 16 novembre ...