Interventions sur "dans la constitution"

17 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosiane Corneloup :

Si l'on inscrivait dans la Constitution que nul ne peut être privé du droit à l'interruption volontaire de grossesse, l'équilibre de notre droit, tel qu'issu de la loi du 17 janvier 1975, serait modifié en profondeur, car toutes les mesures d'équilibre et de protection de l'enfant à naître contenues dans cette loi seraient supprimées. Je pense bien sûr au délai légal de l'IVG ou au recours à un médecin. Le présent amendement vise donc ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...l avait répondu par la négative, même s'il n'était pas spécifiquement question de l'IVG. Nous nous trouvons donc face à un débat de fond sur les conséquences de l'insertion de dispositions nouvelles dans le préambule de la Constitution. Nous ne devons pas l'esquiver. Lors de la discussion générale, le risque systémique de l'affaiblissement de certains droits à la suite de l'inscription d'un droit dans la Constitution, notamment si celui-ci est prévu par une loi, n'a pas été mentionné. N'oublions pas de considérer l'incidence globale de la constitutionnalisation d'un droit. Josiane Corneloup l'a très bien rappelé : la loi Veil est une loi d'équilibre qui a, tout en consacrant la liberté de la femme, protégé la vie de l'enfant à naître. C'est bien la question : devons-nous constitutionnaliser cet équilibre ou ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Rousset :

...refusaient de faire respecter ce droit. Or, pour l'avoir vécu, je sais que la formation d'un chirurgien comprend la réalisation de l'IVG. Faites donc attention, réfléchissez bien aux conséquences possibles, qui peuvent être catastrophiques, de votre décision. La protection du corps de la femme et les droits qui y sont rattachés dont nous avons parlé sont fondamentaux et méritent leur inscription dans la Constitution.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Pierre Rixain :

Monsieur Le Fur, vous allez nous faire le même coup que l'an dernier, lorsque nous avons voté l'allongement du délai légal de l'IVG. Vous êtes défavorable à l'IVG et vous utilisez tous les subterfuges que vous offre le droit parlementaire pour tenter de nous décourager d'inscrire dans la Constitution le droit à l'IVG. Mais, voyez-vous, sur ces bancs, nous sommes probablement majoritaires à vouloir inscrire le droit à l'IVG dans la Constitution et vous ne nous découragerez pas. Nous resterons déterminés face à vous pour protéger les femmes et leurs droits sexuels et reproductifs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

Chacun est dans son rôle. En effet, ceux qui défendent des amendements ont le droit de le faire ; leurs propositions ne sont pas des cavaliers. Ensuite, vous avez parfaitement le droit de voter pour ou contre. Mais il faut aussi répondre aux questions posées par ces amendements : un droit doit-il être consacré dans la Constitution pour avoir une valeur supérieure ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

Vous proposez de rendre le droit à l'IVG constitutionnel, mais quid, alors, de tous les autres droits que vous n'inscrivez pas dans la Constitution ? Seront-ils affaiblis ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

Voilà la vraie question. Nous devons établir un équilibre juridique et institutionnel. Ce texte ne concerne pas seulement l'IVG, mais aussi ce que l'on inscrit dans la Constitution. Il ne s'agit pas simplement d'une question symbolique, car la Constitution n'est pas seulement une collection de symboles, mais tout un équilibre. Or, vous choisissez d'y ajouter le droit à l'IVG, tout en refusant d'y inscrire d'autres droits. La question se pose, monsieur le garde des sceaux : est-ce à dire que tous les droits qui ne sont pas consacrés dans la Constitution sont inférieurs aux d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

Ainsi, faut-il tout inscrire dans la Constitution pour assurer la protection des droits, ou d'autres protections constitutionnelles existent-elles, comme nous le pensons ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Boccaletti :

…étant donné l'immigration incontrôlée que connaît notre pays, le tout avec la complicité voire la bénédiction de certains – je fais notamment référence aux députés de la NUPES, car c'est leur fonds de commerce électoral. C'est la raison pour laquelle nous proposons d'inscrire dans la Constitution, après l'article 3, que la République ne reconnaît qu'une seule communauté, la communauté nationale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

Même si vous ne voulez pas inscrire le droit à l'avortement dans la Constitution, ce n'est pas la peine de proposer des tas d'amendements sur d'autres sujets pour réformer la Constitution – ce n'est pas comme cela que vous y parviendrez. Les parlementaires du groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires pensent que nous avons intérêt à nous concentrer sur la question cruciale : est-il souhaitable d'inscrire le droit à l'avortement dans la Constitution ? Je pense q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Meurin :

En préambule, je voudrais faire un rappel. On nous accuse d'obstruction alors que nous n'avons déposé qu'une quarantaine d'amendements. Or il me semble que le droit parlementaire nous autorise à discuter de l'ensemble des sujets qui peuvent être inscrits dans la Constitution.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Meurin :

...ndres, en 2017, il disait : « L'art français, je ne l'ai jamais vu. » Le 11 octobre 2018, il soutenait que la langue française n'a pas de lien avec la nation française. Plus tard, il affirmait : « l'allemand a un charme […] que la langue française ne m'apporte plus ». Face à ces déclarations ambiguës, si elles ne sont dangereuses, du Président de la République française, nous souhaitons indiquer dans la Constitution que la charge du Président de la République implique de défendre l'identité et le patrimoine de la France. Je vous remercie de ne pas balayer d'un revers de main des débats intéressants sur la Constitution.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Haddad :

...en débat régulièrement, dans cet hémicycle, dans le cadre de la loi. L'amendement n° 217 comprend cinq paragraphes relatifs à la politique migratoire et aborde la question du regroupement familial. Je vous donne rendez-vous : nous en débattrons lors du grand débat que nous tiendrons prochainement sur l'asile et l'immigration dans cet hémicycle, mais ces paragraphes n'ont absolument pas leur place dans la Constitution. L'amendement n° 234 porte sur l'identité, la langue, le patrimoine. Le Président de la République est le premier à défendre la francophonie et la langue française.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Neuder :

Simplement, vous êtes tous pour la loi Veil. Vous aviez une occasion inestimable de le montrer en votant pour l'amendement visant à l'inscrire dans la Constitution. Or cela, vous ne l'avez pas fait ! Arrêtez les procès ! Nous sommes pour la loi Veil,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKévin Mauvieux :

Il tend à résoudre un problème de la Constitution, qui, comme le dit M. Haddad, vise à réguler les institutions. Pour devenir membre du gouvernement, il n'est pas nécessaire d'être de nationalité française, alors que c'est une condition pour être électeur. Il nous semble important d'inscrire dans la Constitution la règle selon laquelle pour appartenir au gouvernement français, il faut avoir la nationalité française.