Interventions sur "paysage"

70 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Comment la France, première destination touristique mondiale, qui a pour ambition d'accueillir 100 millions de touristes par an, peut-elle à ce point saborder les atouts magnifiques que sont ses paysages et ses monuments historiques ? Arrêtez ce massacre !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Neuder :

...le Sénat mais supprimé lors des travaux en commission, à l'Assemblée nationale, sous prétexte que les 46 000 monuments historiques que compte notre pays rendraient impossible l'installation d'éoliennes. Or ces monuments sont en grande majorité situés en zones urbaines, notamment dans les métropoles, ce qui, de facto, rend impossible l'installation d'éoliennes. Nous souhaitons préserver nos paysages et nos territoires ruraux, en demandant à l'ABF de conforter l'avis des maires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérémie Patrier-Leitus :

... sont trop souvent oubliés, mis au second plan ou mal entretenus. Chers collègues, n'ajoutons pas à cette fragilité des dégradations visuelles supplémentaires ; elles pourraient nuire à notre patrimoine local. L'objectif d'accélérer l'implantation d'énergies renouvelables n'est pas contradictoire avec celui de protéger et de mettre en valeur ce bien commun précieux qu'est notre patrimoine bâti et paysager. Au contraire, ces deux objectifs doivent cohabiter. Le présent amendement, que j'ai cosigné avec mon collègue Thierry Benoit, propose une réécriture plus souple de l'ancien article 1er CA, permettant d'adapter le périmètre dans lequel s'exercera l'avis conforme de l'ABF. Seules les zones entourant les monuments historiques qui offrent une perspective monumentale ou une vue particulièrement rem...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRémy Rebeyrotte :

...el objet. Il faut préserver ces sites exceptionnels car ils contribuent à l'attractivité de notre pays et font sa force. Ne revivons pas « La France défigurée », titre d'une émission de télévision diffusée dans les années soixante-dix qui rappellera des souvenirs à nos aînés. Plusieurs décennies ont été nécessaires avant que notre politique de protection du patrimoine ne fasse disparaître de nos paysages les tôles ondulées, les transformateurs ou les enseignes disgracieuses installés de façon visible dans l'après-guerre. De nombreux pays admirent la constance de nos efforts et copient nos règles. Ne jetons donc pas le bébé avec l'eau du bain, essayons plutôt de concilier les progrès !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

La ministre et le rapporteur ont avoué et les Français qui nous écoutent ont compris : le déploiement de 10 000 à 15 000 éoliennes supplémentaires va saccager nos plus beaux sites. Un pays, ce ne sont pas seulement des chiffres ou des faits. C'est une histoire, une émotion ; ce sont des paysages. Les gens viennent du monde entier pour voir la France et vous allez la détruire. Comment pouvez-vous faire cela au nom de l'environnement ? C'est incroyable ! Cher collègue, vous comparez cinquante-six sites nucléaires à 10 000 à 15 000 éoliennes, mais ce n'est pas tout à fait la même chose. Ce matin, à neuf heures quinze, les fameuses 8 000 éoliennes délivraient une puissance équivalente à 3 %...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy :

Quel est le cœur du problème ? Tous les députés attachés aux paysages et à l'enracinement l'ont soulevé : vous souhaitez doubler le nombre de mâts d'éoliennes !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy :

Maintenant, vous allez vous attaquer à ceux qui, jusqu'à présent, en avaient les moyens. Nous sommes le dernier rempart pour ceux qui ne veulent pas se laisser faire et souhaitent défendre ce que nous avons de plus cher au monde : nos paysages, notre patrimoine, notre France !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

Nos maires ont la main sur la définition des zones d'accélération ou d'exclusion. Ils sont très attachés au patrimoine et aux paysages, et pourront exclure certaines zones si cela présente un risque pour le patrimoine.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMickaël Cosson :

Il se trouve que, pendant plus de neuf ans, j'étais responsable d'un centre d'instruction des permis de construire. J'ai travaillé à la fois avec des élus locaux et des instructeurs. Les procédures existent depuis belle lurette et permettent déjà de préserver les paysages. À l'échelon départemental interviennent les commissions de la nature, des paysages et des sites : ce n'est pas une personne qui décide, seule derrière son bureau, d'accorder un avis favorable ou défavorable. Des représentants de l'ABF, du CAUE – conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement –, des élus locaux, de l'AMF – Association des maires de France et des présidents d'intercom...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Je parlais d'une émission d'Arte diffusée aujourd'hui, qui montrait que les éoliennes françaises délivraient 1,95 % de l'électricité produite. Cela vous gêne, parce que ce n'est pas brillant : vous allez détruire les paysages français pour très peu d'électricité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLionel Royer-Perreaut :

Il s'agit du même amendement de suppression. L'article 1er CBA impose, pour l'installation d'éoliennes terrestres, la prise en compte de différents critères, comme le fait de veiller à « prévenir les effets de saturation visuelle dans le paysage ». Il n'a échappé à personne que ce projet de loi a pour objectif d'accélérer la production d'énergies renouvelables. La notion « d'effet de saturation visuelle », juridiquement nouvelle, provoquera sans doute des contentieux à n'en plus finir. Or nous devons éviter de tels contentieux, qui repousseraient le développement de la production d'énergies renouvelables. C'est pourquoi je vous invite à...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarjolaine Meynier-Millefert :

Il vise également à supprimer l'article, puisque la réglementation installation classée pour la protection de l'environnement (ICPE) prévoit déjà la prise en compte par tout porteur de projet des enjeux environnementaux, parmi lesquels figurent les enjeux paysagers et de santé humaine. À l'opposé d'une démarche de simplification et d'efficacité, cet article n'apporte rien de nouveau, mais crée des risques de contentieux et d'augmentation du nombre de problèmes à venir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Cazeneuve, rapporteur pour avis de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

L'amendement de la ministre Batho créant l'article 1er CBA a été adopté en commission. Il apportait au débat un élément très intéressant, lequel avait conduit à introduire l'article 1er BA, que nous avons supprimé hier. Il concerne l'effet de saturation des paysages, dû notamment aux éoliennes. Il faut tout d'abord admettre le problème : tous les députés s'accordent à reconnaître que des abus ont été commis dans certains départements. J'évoquais hier avec M. Maquet la Somme, qui concentre plus de 10 % des éoliennes implantées en France. Le développement des éoliennes ne s'est pas toujours fait selon une logique paysagère, mais plutôt suivant une forme d'an...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Cazeneuve, rapporteur pour avis de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

J'en veux pour preuve les nombreux refus de projets d'installation d'éoliennes, motivés par les préfets à ce titre-là. Deuxièmement, dans ce projet de loi, en particulier après l'adoption, hier, de l'amendement n° 2132 rectifié relatif à l'intégration des paysages énergétiques dans le schéma de cohérence territoriale (Scot), mais aussi dans la suite de la discussion sur la planification territoriale des énergies renouvelables, nous allons intégrer de manière parfaitement objective les critères de la saturation et du taux d'effort, en communiquant grâce aux objectifs régionalisés de la PPE. Nous allons surtout communiquer, dans chaque département, sur ce ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Meurin :

Après avoir tenté de défendre le patrimoine, nous allons tenter de défendre les paysages. Il ne faut pas supprimer l'article 1er CBA, issu d'un amendement de Mme Batho adopté en commission, dans un réflexe clairement défensif. Les paysages sont saturés d'éoliennes dans de nombreux départements ; ce déploiement anarchique ne nous convient pas. L'introduction de la notion de saturation visuelle est une bonne idée. C'est pourquoi nous voterons contre ces amendements de suppression, pui...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

...xte qui détermine l'autorisation d'exploiter pour l'éolien. Enfin, prenons l'exemple de la communauté de communes du Mellois-en-Poitou. La semaine dernière, la préfecture a délivré deux autorisations à des projets éoliens, dans un territoire assez réduit qui compte déjà plus de soixante-dix éoliennes, après une enquête publique défavorable et un avis défavorable de la commission des sites et des paysages.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

Je suis très sensible au critère de saturation visuelle tel qu'il a été présenté par Mme Batho. J'émettrais cependant un petit bémol : je crains qu'il n'arrive un peu tard, du point de vue opérationnel. On commence à prendre en compte la saturation visuelle alors qu'il est malheureusement déjà trop tard pour certains paysages. Madame la ministre, je crois avoir entendu que vous alliez peut-être introduire ce que nous avons appelé, dans nos amendements, un taux d'effort. Ce critère me semble assez pertinent puisqu'il tient compte de l'effort effectué par chaque territoire pour développer l'éolien. Une fois ce taux d'effort dépassé, les territoires concernés auraient la possibilité de dire : « Stop, on arrête, on a fa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarjolaine Meynier-Millefert :

Pour aller dans le même sens, la question de la saturation visuelle est déjà prise en considération, à travers l'analyse des enjeux paysagers. La saturation visuelle, notion qui renvoie au ressenti, est assez floue, et exposerait en ce sens à un surcroît de contentieux. Les projets éoliens donnent déjà lieu à des contentieux, c'est un fait. La création d'un outil qui en augmenterait peut-être le nombre me paraît contre-productive dans la mesure où nous cherchons, tout au contraire, à les réduire. Nous sommes tous d'accord pour dire ...