Les amendements de Fabien Di Filippo pour ce dossier

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Ils sont rares vers chez moi, donc ne m'en veuillez pas de vous rapporter cet échange. Quand je lui ai demandé ce que serait une réforme des retraites juste, il m'a répondu qu'il faudrait partir à 60 ans et toucher 2 000 euros brut par mois. Vous vous rendez compte ? Pour y parvenir, il faudrait avoir connu 15 à 20 % d'inflation pendant plusieu...

Si on demande aux gens de travailler moins, cela aggravera nécessairement les conséquences de l'inflation. Tout le monde finira massivement paupérisé. Mesurez-le et, s'il vous plaît, permettez-nous de passer enfin à l'étape suivante de la discussion.

S'il est difficile de savoir qui, ici, détient le monopole du mépris, Mme Panot détient sans conteste la palme du mépris de classe ! Vous venez de dire : « On a fait élire la première femme de ménage jamais élue dans cette assemblée ». Qui d'autre se serait permis de dire une chose pareille ?

J'ose espérer, madame Panot, que l'ensemble des députés de la NUPES, qui sont ici par la volonté du peuple français, défendent effectivement son intérêt et ne sont pas simplement des apparatchiks à votre botte !

Le vote de l'article 1er induit la suppression de certains régimes spéciaux plus ou moins justifiés. Pour rappel, la précédente réforme des retraites avait augmenté les cotisations des membres du Cese et diminué leur pension. Je peux entendre que la suppression du régime spécial de certains métiers demande du temps et implique de prévoir une « ...

Nous aurions pu réaliser des économies plus rapidement sur certains régimes spéciaux comme celui-ci, toujours déficitaires et toujours compensés, en appliquant des mesures parfaitement acceptables et équitables.

Dans nombre de vos interventions, vous en appelez à l'équité et à la justice. Mais le déficit du régime de retraite de la RATP est abyssal : sur 1,2 milliard d'euros, les cotisations ne représentent que 500 millions d'euros, alors que l'État verse, lui, 780 millions. En outre, chaque année, les cotisations patronales et salariales versées baiss...

Vous défendez donc un régime très largement subventionné, et chaque jour davantage financé par le contribuable. Où sont la justice et l'équité ? Chers collègues de la NUPES, vous êtes les maîtres du temps. Vous avez déposé 18 000 amendements et c'est donc vous qui décidez à quel moment nous examinerons tel ou tel sujet.

C'est une donnée exogène puisque nous n'en sommes pas maîtres. Tous les arguments ont été exprimés, me semble-t-il, sur les régimes spéciaux et il n'y aura pas de majorité pour les défendre. Alors, s'il vous plaît, donnez-nous la possibilité d'avancer !

Quant aux problèmes de recrutement et d'attractivité, permettez-moi de vous donner une autre clé d'analyse. Bien sûr, il est difficile de recruter dans de nombreux métiers. Mais notre modèle social est, par certains aspects, excessivement généreux.

Certains multiplient les alternances de périodes de chômage et d'activité – le nier serait irréaliste. Vous devez résoudre vos contradictions : vous ne pouvez être à la fois, comme Mme Rousseau, être de ceux qui défendent le droit à la paresse et vous plaindre que l'on ne trouve plus de candidats pour exercer certains métiers très importants