Les amendements de François Ruffin pour ce dossier

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Hier après-midi, pendant que vous entamiez l'examen de cette proposition de loi, j'étais auprès des salariées de Vertbaudet, des femmes qui travaillent dans la logistique et qui, pour certaines d'entre elles, vont faire leurs courses – pour le dire ainsi – au Secours populaire, avec leurs 1 300 euros mensuels. Et je découvre que le jour suivant...

Vous êtes toujours en train de parler d'un bout de tissu, au lieu de vous préoccuper de savoir comment agir quand, du fait de l'inflation, 82 % des Français n'épargnent rien, 79 % se serrent la ceinture et 43 % se privent de nourriture, notamment de viande ! Vous en êtes encore à discuter là-dessus !

Que pourriez-vous faire pour faire aimer l'Union européenne ? Il se trouve que le Parlement européen et la Commission européenne sont d'accord pour faire bénéficier les autoentrepreneurs, par exemple, d'une présomption de salariat qui leur donne des droits au chômage, à la retraite et à l'assurance maladie. Qui s'y oppose ? Mme Borne et M. Macr...

Si vous voulez faire aimer l'Union européenne, vous ne le ferez pas en ajoutant un drapeau européen sur les mairies, mais en permettant que cette Europe-là avance ! Or vous la faites reculer.

S'agissant du congé parental, la Commission européenne et le Parlement européen sont d'accord pour le généraliser à l'échelle du continent. Qui s'y oppose ? Mme Borne et M. Macron ! Voilà comment vous pourriez faire aimer l'Union européenne ! De plus, ne pensez-vous pas, compte tenu des nombreuses démissions en cours de maires et de conseils mu...

Ils subissent des contraintes sur l'énergie ou des contraintes normatives dans tous les sens ! Et votre idée de génie, c'est d'en ajouter une supplémentaire ?

…et pour la culture de l'ensemble des représentants de la nation ici présents, je pose la question suivante : savez-vous quel était l'hymne qui ouvrait les meetings de Jean-Marie Le Pen dans les années 1980 ?… C'était l'Ode à la joie (« Eh oui ! » sur les bancs du groupe LFI – NUPES), celui que vous qualifiez aujourd'hui de funeste ! Vou...

Je discute de l'amendement tout comme les intervenants précédents qui ont évoqué les symboles européens. À l'époque, le Front national était à fond pour l'Acte unique européen.

Le Front national était pour l'abolition des frontières au sein de l'Union européenne. Eh oui ! vous étiez pour tout cela,…

…pour l'abolition des frontières de notre pays, pour la libre circulation des capitaux et des marchandises… Connaissez au moins, je le répète, votre propre histoire !

Et savez-vous pourquoi ? C'est parce que vous étiez pour la guerre des travailleurs au sein de l'Union européenne. Voilà ce que vous aviez mis en place. Et, à l'époque, il n'y avait que le parti communiste qui s'opposait clairement à l'Acte unique européen pendant que vous, vous étiez à fond pour cette union européenne construite par Jacques De...

Et cet hymne que vous qualifiez de funèbre, et ce drapeau européen auquel vous vous opposez aujourd'hui, je me dois de vous rappeler que vous en étiez les principaux propagandistes pendant toutes les années 1980 !

Vous nous avez invités, monsieur le ministre, à ne pas récrire l'histoire. Or c'est ce que vous faites, notamment sur le plan démocratique. Quand le covid-19 est arrivé, nous avons accepté des décisions prises à l'Élysée et qui ont établi un confinement immédiat, un tri entre les métiers essentiels et ceux qui ne l'étaient pas. Il me semble que...

Mais ce qui n'est pas accepté, c'est qu'elles aient été appliquées pendant deux ans. L'état d'urgence a été en vigueur pendant deux années, période où l'Assemblée a été mise de côté,…

…où toute démocratie a été mise de côté, et nous nous sommes retrouvés avec Ubu président décidant, au journal de vingt heures, à quel moment devait commencer le couvre-feu – à dix-neuf heures, à vingt heures, à vingt et une heures – et quels seraient les commerces ouverts. Nous avons eu le sentiment, concernant les soignants, d'un glissement :...

Ainsi, on oblige des soignants à aller travailler alors qu'ils sont malades du covid-19 quand, dans le même temps, des personnels qui ne sont pas malades mais ne sont pas vaccinés ne vont pas travailler ! Il est évident, j'y insiste, que nous avons eu, pendant ces deux années, un glissement du sanitaire vers l'autoritaire. La question que nous ...