Les amendements de Frédéric Maillot pour ce dossier

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Il existe deux catégories de personnes : ceux qui savent et ceux qui croient savoir. En élaborant ce budget avec votre équipe, monsieur le ministre délégué, vous vous êtes placé dans la deuxième catégorie. Or lorsqu'on croit savoir, on ne fait plus preuve d'intelligence ; on en oublie le bon sens et cela ressemble à de la négligence. C'est donc...

Votre ministère faisait déjà fausse route à maints égards, à l'image même de votre gouvernement. N'oublions pas que celui qui pilote ce véhicule, c'est-à-dire le ministère des outre-mer, tient entre ses mains le destin de 2,2 millions de femmes et d'hommes qui vivent dans les pays dits d'outre-mer.

Nous avons été élus par nos peuples pour vous empêcher de faire fausse route et de foncer dans le mur de l'inégalité, qu'elle soit sociale, culturelle, écologique ou économique. À l'instar de l'application Waze, nos amendements vous aideront, monsieur le ministre délégué, à mener ce budget à bon port, sur le chemin de l'égalité et de l'émancipa...

Il ne s'agit pas d'une annonce de l'office de tourisme mais bel et bien une offre d'emploi, chez moi, à La Réunion, confetti de l'Empire. Je ne cesserai jamais de dénoncer la discrimination dont souffre la population locale. Or que faites-vous ? Vous la légitimez, en permettant à quiconque d'obtenir des aides pour s'installer dans nos pays, là...

Il me semble en effet important de rappeler la position des outre-mer pendant l'élection présidentielle. Au deuxième tour, nous avons choisi le désespoir, c'est vrai, mais au premier, avec Jean-Luc Mélenchon, nous avions choisi l'espoir.

Laissez-moi vous dire une chose : le désespoir est mobilisateur, et lorsqu'il devient mobilisateur, il est dangereux ! C'est un vote dangereux vers lequel nous nous sommes tournés au deuxième tour.

Permettez-moi d'évoquer un instant les outre-mer. Le riz est l'ingrédient principal de l'alimentation des Réunionnais. Or dès 2024, l'Inde va restreindre drastiquement ses exportations de riz – 43 000 tonnes – à destination de l'île. Je refuse de troquer le riz contre des spaghettis. Mais quand on ne plante pas ce qu'on mange, on ne peut pas êt...

Prenons-le temps de discuter de la culture du riz à La Réunion, moins pour atteindre l'autonomie que pour assurer notre sécurité alimentaire. Donnez-nous les moyens de planter ce que nous mangeons !