Les amendements de Hadrien Clouet pour ce dossier

34 interventions trouvées.

C'est d'autant plus vrai que vous enterrez les emplois à la chaîne, tout d'abord avec votre réforme des retraites, qui vise à maintenir les travailleurs âgés en poste et à empêcher ainsi les jeunes de trouver un travail.

Ensuite, vous soutenez délibérément les plans sociaux partout dans le pays. Un million de CDI ont été rompus au premier trimestre de cette année, soit 25 % de plus qu'en 2017, lorsque vous êtes arrivés au pouvoir. La liquidation récente des entreprises Scopelec, Camaïeu, Cargill, Nidec, Compin et Weill en témoigne : vous abandonnez les gens mêm...

Parlons de ces emplois que vous voulez obliger les chômeurs à reprendre en leur coupant leurs allocations ! Ce matin, j'ai consulté le serveur Pôle emploi de ma circonscription pour voir ce qu'on propose aux chômeurs de Toulouse et Blagnac – j'ai déjà abordé ce point en commission. Du côté des offres traitées par les conseillères et les conseil...

En dépit de ces offres, propres à faire s'étouffer les inspecteurs du travail, les deux tiers des allocataires de l'assurance chômage parviennent à travailler durant leur indemnisation. Toutefois, près de la moitié d'entre elles et d'entre eux reprend une activité moins bien rémunérée que celle qu'ils avaient auparavant. Le chômage en France se...

Et tout cela alors même qu'une augmentation du SMIC permettrait à la fois de se projeter vers des emplois mieux payés et d'abonder les caisses de l'Unedic. Quant à la philosophie générale du projet, elle n'a ni queue ni tête. Vous venez nous expliquer que les allocations seraient un obstacle au retour à l'emploi alors que c'est le contraire : ...

…que vous tentez de mettre à mal avec vos projets de raccourcissement de l'allocation chômage. En effet, il n'y a pas d'opposition entre le travail et les allocations. Il n'y en a d'ailleurs jamais eu car l'un est l'envers de l'autre : c'est le travail qui permet l'accès aux allocations, puisqu'il faut avoir cotisé pour être éligible aux indemn...

C'est peut-être le plus absurde dans le projet de loi qui nous est présenté : il vient même empêcher des chômeuses et des chômeurs de retrouver un emploi. Réduire la durée d'indemnisation des allocataires a toujours trois types de conséquences. Premièrement, cela conduit à bloquer les projets de formation, en pesant sur le temps nécessaire pour...

En raccourcissant la durée des indemnisations, vous allongerez celle du chômage et vous créerez des pauvres par milliers – autant de raisons de refuser dès maintenant ce projet de loi. On attend d'ailleurs toujours le rapport sur votre dernière réforme de l'assurance chômage. Connaître le nombre de pauvres qu'elle a créés vous donnerait peut-êt...

– mais je vais peut-être prendre quelques secondes de plus, chers collègues –, je voudrais souligner le caractère extraordinaire de cette discussion. À aucun moment, vous ne vous posez la seule question qui vaille : comment les chômeuses et les chômeurs retrouvent-ils concrètement un emploi ? On le sait, c'est à condition d'avoir des act...

Cette précarisation intervient alors même que vous avez inventé le bonus-malus par lequel sont taxés les emplois précaires et sont récompensés les employeurs qui se donnent la peine de respecter le code du travail. Or ce mécanisme apparaît chaque jour pour ce qu'il est : un cadeau aux employeurs de CDI qui ne demandaient rien et une taxe ridicu...

La priorité du moment, c'est au contraire d'améliorer le niveau de vie des chômeuses et des chômeurs, et de protéger le salariat. C'est d'ouvrir des droits et d'indemniser dès le premier jour de la perte d'emploi et non de la déclaration. C'est de contrôler la qualité des offres d'emploi qui circulent dans le pays pour stabiliser les carrières.

C'est d'ouvrir une garantie d'emploi par l'État lorsque le marché défaille et expulse 6 millions de personnes de toute activité sur le marché lucratif privé.

Comment faire ? Cela implique d'améliorer les comptes de l'Unedic par la hausse des salaires car il n'y a pas de progrès envisageables dans ce pays sans hausse des salaires.

Cette position, que nous défendions déjà en juin et en juillet, apparaît encore plus fondée aujourd'hui. Puisque votre projet est brutal, la méthode sur laquelle il repose inadmissible, son contenu toujours flou mais déjà trop dangereux, puisque nous n'avons aucune confiance en vous, nous demandons le rejet de ce texte.