Intervention de Gabriel Attal

Séance en hémicycle du mercredi 30 novembre 2022 à 15h00
Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2023 — Lecture définitive

Gabriel Attal, ministre délégué chargé des comptes publics :

Depuis 2017, 2 millions de nos concitoyens ont ainsi arrêté de fumer quotidiennement. Le PLFSS prolonge et amplifie cette ambition, dont l'objectif est de parvenir à une première génération sans tabac. Soyons fiers de cette ambition et sachons la réaliser ensemble, au service de la santé des Français.

Le texte, par ailleurs, reste fidèle aux ambitions d'une politique économique qui a permis de créer depuis 2017 près de 1,5 million d'emplois, malgré les crises traversées par notre pays. Alors que des dizaines d'amendements proposaient d'introduire des taxes et des impôts divers et variés, nous avons choisi de garantir la stabilité fiscale et de poursuivre nos efforts pour rémunérer le travail. C'est ce choix qui a permis à la France de devenir le premier pays d'accueil des investissements étrangers en Europe, devant l'Allemagne et le Royaume-Uni. Oui, soyons fiers d'un tel résultat : l'an passé, ces investissements ont créé 45 000 emplois dans notre pays.

Sur le seul troisième trimestre 2022, c'est-à-dire de juillet à septembre dernier, notre économie a encore créé 89 000 emplois supplémentaires. C'est l'équivalent de 1 milliard d'euros de cotisations supplémentaires dans les caisses de la sécurité sociale. Alors cessons d'opposer l'économie et le social. C'est parce que nous avons une économie forte et attractive que nous pouvons continuer à financer notre modèle social ; de cela aussi, je suis fier !

Je rappelle que parallèlement, le Smic a augmenté de 8 % depuis un an, soit plus que l'inflation. Grâce à votre vote cet été du paquet « pouvoir d'achat », nous avons augmenté les prestations sociales et le point d'indice. Depuis la fin de 2021, nous avons engagé plus de 110 milliards d'euros pour protéger les Français face à la crise de l'inflation, dont plus de 70 milliards destinés au bouclier tarifaire sur l'énergie, qui a été jugé comme l'outil le plus efficace contre l'inflation. Sans ces mesures, la facture d'énergie des Français aurait augmenté de 150 à 200 euros par mois. Là encore, je le dis très clairement : c'est la politique sociale la plus protectrice d'Europe.

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