Intervention de Stéphanie Rist

Séance en hémicycle du mercredi 18 janvier 2023 à 21h30
Amélioration de l'accès aux soins — Article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Ces infirmières ont suivi trois ans d'études en institut de formation en soins infirmiers – Ifsi –, ont justifié d'une expérience d'infirmière, puis ont effectué deux ans d'études universitaires à l'issue desquelles elles ont été diplômées d'un grade de master. Il importe que le débat soit respectueux, comme il l'a été en commission, et que nous disions à ces professionnels que nous n'acceptons pas qu'ils soient traités de tous les noms, sous prétexte qu'une proposition de loi est discutée dans l'hémicycle.

Monsieur Neuder, vous avez affirmé qu'il ne s'agissait pas d'être pour ou contre les IPA. Toutefois, votre amendement de suppression vise à empêcher l'accès direct aux IPA. Des rapports le montrent, si l'accès direct et la primo-prescription ne sont pas instaurés, il n'y aura plus d'IPA car, bien qu'elles existent, à l'heure actuelle, les médecins ne leur adressent pas suffisamment de malades. Votre amendement pose donc bien la question d'être pour ou contre les IPA.

Je rappelle que la France est en retard sur cette question. Vous le savez, des études étrangères, notamment anglaises, prouvent que la prise en charge des malades, par les médecins et les IPA, de façon complémentaire, améliore sa qualité, voire l'état de malades souffrant de certaines pathologies. Aussi cette proposition de loi propose-t-elle d'une part de rendre ces professionnels complémentaires, d'autre part de reconnaître les compétences des IPA formés par deux années d'université en grade de master. Avis défavorable.

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