Cet article liminaire porte bien son nom car en lui réside l'origine du mal. On y trouve l'état désastreux de nos finances publiques après six ans de macronisme, une dette abyssale augmentée de 800 milliards d'euros depuis 2017, des taux de prélèvements obligatoires et des dépenses publiques sans précédent, alors que nos services publics sont à l'agonie. Vous parliez de vérité, la voilà ! Elle devrait inciter quelques soi-disant responsables à bien davantage d'humilité.
De là vient ce projet de loi. Il ne s'agit pas de sauver des recettes comme vous le proclamez, mais bel et bien de trouver des économies pour stopper l'hémorragie et passer sous les fourches caudines de Bruxelles et des sacro-saints 3 % de déficit public. Le Conseil d'orientation des retraites le confirme lui-même lorsqu'il souligne : « L'ensemble des institutions internationales (UE, OCDE, FMI) recommandent à la France d'engager une réforme de son système de retraite non pas en référence au système de retraite mais à la politique globale des finances publiques. »