Intervention de Clément Beaune

Séance en hémicycle du mardi 14 février 2023 à 15h00
Questions au gouvernement — Titre de transport unique

Clément Beaune, ministre délégué chargé des transports :

Je vous remercie de mettre l'accent sur la question importante du fonctionnement de nos transports publics. Quand nous parlons de transports ou de mobilité, nous évoquons souvent les grands projets d'investissement ou d'infrastructures. Nous aurons l'occasion de revenir sur ce point dans les prochaines semaines puisque, sous l'autorité du député David Valence, le Conseil d'orientation des infrastructures (COI) a préparé un rapport transpartisan sur ces investissements, qui sera très prochainement remis à Mme la Première ministre.

Nous devons aussi – et c'est parfois un changement culturel pour les collectivités, les opérateurs publics et l'État lui-même – porter une attention particulière aux petites choses du quotidien, souvent négligées : l'information, la propreté évidemment, la sécurité, l'accessibilité des transports publics.

Vous l'avez rappelé, la loi d'orientation des mobilités a permis des avancées importantes. Mais nous devons aller plus loin, dans le même esprit. C'est pourquoi, il y a quelques jours, j'ai proposé de lancer un chantier sur un titre unique de transport, en partenariat avec le Groupement des autorités responsables de transport (Gart), Régions de France et d'autres associations de collectivités. Je l'ai également fait en ayant le souci de l'innovation française et de nos jeunes entreprises. C'est dans cette optique que nous avons organisé un premier forum national de l'innovation dans les transports, la semaine dernière, avec plusieurs milliers de participants, plus de soixante-dix opérateurs – publics et privés, petits et grands – et avec des collectivités. Des projets ont émergé et, avec les associations d'élus, nous avons d'ores et déjà collectivement sélectionné deux solutions françaises associant tous les acteurs, afin d'aboutir à des propositions précises d'ici à la fin de l'année. Ces solutions ne devront laisser personne de côté ; elles doivent donc être à la fois numériques et, pour éviter l'exclusion, au format « papier ».

L'État assurera le financement lors de cette phase d'accompagnement, et nous serons en mesure de vous informer plus précisément des échéances à la fin de l'année. J'ai la conviction que nous pouvons y arriver en deux ans, car d'autres pays européens l'ont fait. Nous avons tous les atouts pour réussir et nous y arriverons ensemble.

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