Ma question s'adresse au ministre de l'intérieur et des outre-mer ; elle fait suite à celle de mon collègue Prud'homme.
Le 30 janvier, le céréalier charentais Paul François a été violemment agressé à son domicile. Trois hommes cagoulés l'ont ligoté, frappé, attaché à son véhicule et obligé à avaler un liquide.
Paul François est un symbole. Empoisonné par l'herbicide Lasso, il a fait condamner Monsanto, le géant des pesticides, après quinze ans de combat judiciaire. À quelque bord politique qu'on appartienne, il mérite le soutien de la représentation nationale : nul ne peut cautionner la violence de ses agresseurs.