Intervention de Boris Vallaud

Séance en hémicycle du vendredi 17 février 2023 à 9h00
Projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023 — Après l'article 2

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Nous vous avons demandé pourquoi vous mainteniez durablement le taux d'emploi des femmes 8 points en dessous de celui des hommes.

Nous vous avons demandé quelle était l'augmentation du taux d'emploi des seniors que vous escomptiez et quel en était l'impact sur la trajectoire du financement des retraites.

Nous vous avons demandé qui vous a donné ce chiffre de 40 000 personnes en plus chaque année qui pourront bénéficier d'une pension minimum de 1 200 euros, et comment il a été calculé. C'est un chiffre qui n'est pas vérifié ni vérifiable par les administrations elles-mêmes.

Nous vous avons demandé pourquoi le nombre d'années de cotisation – quarante-trois ou quarante-quatre ans – variait en fonction de l'âge où l'on a commencé à travailler.

Nous vous avons demandé s'il était vrai qu'une pension liquidée en 2023 à 85 % du Smic passerait à 80 % en 2027.

Nous vous avons demandé si vous aviez discuté avec les partenaires sociaux de ce que ferait l'Agirc-Arrco et si les économies que vous entendez réaliser sur le régime général ne seraient pas perdues pour le régime complémentaire.

Nous vous avons demandé si c'étaient bien les femmes qui allaient payer 11 des 17 milliards d'euros, si c'était bien sur leur dos que vous faisiez vos économies.

Nous vous avons demandé quelles seront les conséquences de ce texte sur les classes moyennes et populaires, pour que la Drees puisse, comme en 2010, faire la démonstration que votre réforme n'est autre qu'un impôt sur la vie des plus pauvres et des plus modestes.

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