Vous pouvez le nier, mais il suffit de lire les rapports pour le vérifier ; tout le monde peut le faire.
Plusieurs niveaux de sauvegarde ont été perdus. La centrale avait de quoi fonctionner – c'est un fait – mais elle s'est trouvée proche de l'accident. Pendant dix heures, un réacteur a fonctionné sans aucun filet de sécurité.
Minimiser dans cette assemblée le risque d'un accident nucléaire et faire comme si ça ne pouvait arriver qu'aux autres est profondément irresponsable. Accepter ce risque est un choix politique. Assumez-le pleinement, mais sachez que ce n'est pas le nôtre. Une catastrophe nucléaire n'est pas un accident industriel mais un accident de civilisation. Jamais, jamais nous ne cautionnerons ce risque.