Intervention de Antoine Léaument

Séance en hémicycle du jeudi 1er juin 2023 à 9h00
Programmation militaire 2024-2030 — Article 34

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Léaument :

La question qui se pose ici est celle de savoir si les éditeurs de logiciels transmettront les informations relatives aux vulnérabilités que présentent leurs propres produits, sachant, comme vient de l'expliquer notre collègue Bernalicis, que le public risque alors de se montrer peu enclin à les utiliser.

Par conséquent, si l'on ne prévoit aucune sanction pour non-respect de l'obligation de signaler les failles de sécurité, le plus vraisemblable est que ces dernières ne seront pas rendues publiques ni communiquées à l'Anssi. Aussi proposons, par ces amendements, que les éditeurs qui ne rempliraient pas leur obligation en la matière soient passibles d'une sanction financière. Il ne s'agit pas, pour le coup, de punir les entreprises ou je ne sais quoi : il y va de la sécurité nationale.

Par ailleurs – j'aborde là une question plus large –, on peut se demander si certains éditeurs de logiciels ne sont pas un danger pour la sécurité nationale. Je pense, par exemple, à Microsoft.

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