Intervention de Jean-René Cazeneuve

Séance en hémicycle du lundi 5 juin 2023 à 16h00
Projet de loi de règlement du budget et d'approbation des comptes de l'année 2021 - projet de loi de règlement du budget et d'approbation des comptes de l'année 2022 — Discussion générale commune

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Je remercie tous les orateurs, mais je suis un peu déçu par certaines prises de position. Nous avions fait preuve d'ouverture en commission des finances, en votant plusieurs amendements, en contrepartie d'une abstention sur ces textes. Je comprends que la balle n'a pas été saisie au bond.

Les propos de M. Guiraud sur la TVA sont un peu forts de café. Il a donné l'impression que nous avions augmenté la TVA, ce qui est faux. La dernière fois qu'elle l'a été, c'est lorsque la NUPES était au pouvoir. Je rappelle également que le taux de prélèvements obligatoires pesant sur les consommateurs est plus faible en France que dans la majorité des pays européens. Je réponds également à la contrevérité que vous avez formulée : bien entendu, la TVA finance à 100 % des politiques publiques, mises en œuvre par l'État, les collectivités territoriales ou la sécurité sociale. Enfin, les impôts ont été baissés, de manière égale, pour les particuliers et pour les entreprises. Dites-nous clairement si vous souhaitez augmenter les impôts des particuliers. S'agissant de ceux des entreprises, je vous renvoie aux résultats concrets de notre politique économique.

Monsieur Brun, la semaine dernière, dans le cadre du Printemps de l'évaluation, nous avons longuement débattu de la dette. Dans le cadre de l'examen du PLF, nous organisons un débat sur la dette. Vous ne pouvez parler d'emprunts toxiques – les mots ont un sens –, il s'agit d'emprunts à taux variable. Vous savez que c'est la gauche, lorsqu'elle était au pouvoir en 1998, qui les a lancés pour la première fois. Lorsque la NUPES, en particulier le Parti socialiste, est revenue au pouvoir, elle n'a pas mis un terme à cette politique – il est facile de critiquer. Du reste, vous êtes passés sur les économies colossales, se comptant en dizaines de milliards d'euros, que nous avons faites grâce aux très faibles taux.

Voilà les remarques que je souhaitais formuler avant d'aborder la discussion des amendements.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion