Intervention de Jean-Marc Zulesi

Séance en hémicycle du vendredi 16 juin 2023 à 9h00
Services express régionaux métropolitains — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Zulesi, rapporteur de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Je remercie les différents intervenants pour leur discours très constructif. Sans entrer dans le détail du texte, je rappellerai que l'article 1er ne tend pas à limiter le développement des Serm aux grandes villes. Nous avons veillé en effet au désenclavement des territoires et, je l'affirme, nous donnerons un avis favorable à un certain nombre d'amendements visant à prendre en compte la ruralité.

Ensuite, pour ce qui est des différents modes de transport, le président Valence l'a évoqué, notre volonté eût été bien entendu de réserver une plus grande place au vélo. Malheureusement, l'article 40 de la Constitution – sur lequel je ne ferai aucun commentaire – nous en a empêchés. Je ne doute pas que les sénateurs pourront modifier le texte en ce sens.

Je reviens en troisième lieu sur les parkings de covoiturage. En aucun cas, et je réponds à notre collègue Meurin, il ne s'agit d'exclure ceux qui ne se déplaceraient pas par le moyen du covoiturage. Nous souhaitons avant tout mettre en avant la lutte contre l'autosolisme – c'est le sens de l'histoire – et donc promouvoir, je l'assume – c'est l'objet de l'article 1er –, ces fameux parkings.

Quatrième point : Gérard Leseul s'est demandé si la SGP était la structure la mieux adaptée. Nous n'imposons rien, il s'agit avant tout de s'appuyer sur une expertise qui a montré sa pertinence, en particulier en matière d'ingénierie technique et d'ingénierie financière. Il s'agit de promouvoir la complémentarité, en lien avec les territoires, de SNCF Réseau, de SNCF Gares & Connexions et, donc, de cette SGP. Et, je l'assume aussi, nous avons souhaité, en commission, donner la possibilité d'une seconde vie aux lignes oubliées. Si, demain, SNCF Réseau n'a pas la volonté d'y travailler – je prends souvent l'exemple de la ligne Aix-Rognac –, il serait dommage de se priver d'une expertise qui pourrait sans doute apporter de nouveaux éléments de réflexion susceptibles de redonner vie à ces lignes.

Enfin, pour répondre à M. Peytavie – et je salue au passage le travail du groupe Écolo – NUPES –, le texte n'empêche pas à certains établissements publics de travailler au déploiement des Serm.

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