Intervention de Mansour Kamardine

Séance en hémicycle du jeudi 20 juillet 2023 à 15h00
Accélération de la reconstruction et de la réfection des bâtiments dégradés lors des violences urbaines — Après l'article 3

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMansour Kamardine :

– en tout cas, le drame qui a été vécu – et, d'autre part, les violences.

Il est bon de parler de ce que l'on connaît. Si j'évoque cette question, c'est parce que je la connais : je vis des situations de ce type quotidiennement. Il y a deux jours, un jeune a été abattu dans un quartier de Mamoudzou ; d'autres l'ont été avant lui, il y a une semaine, deux mois, six mois, un an, six ans… Lorsque les élus mahorais dénoncent ces faits, on les accuse, sur vos bancs, madame Garrido, de racisme et de xénophobie.

Lorsque M. le ministre de l'intérieur et des outre-mer essaie de ramener la paix et s'efforce de rechercher les délinquants, vous dénoncez des atteintes aux droits de l'homme. Lorsque cela se produit dans l'Hexagone, on se réunit. C'est cette dichotomie dans le traitement des faits, ce double discours, que je veux dénoncer.

Lorsque des bidonvilles sont nettoyés à Mayotte, on vous entend dénoncer des comportements racistes et violents, des atteintes aux droits de l'homme, mais lorsque cela s'est produit à Bordeaux, on ne vous a pas entendus. C'est ce racisme-là, porté par votre groupe ,

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