Intervention de Jean Boiffin

Réunion du mercredi 6 septembre 2023 à 14h15
Commission d'enquête sur les causes de l'incapacité de la france à atteindre les objectifs des plans successifs de maîtrise des impacts des produits phytosanitaires sur la santé humaine et environnementale et notamment sur les conditions de l'exercice des missions des autorités publiques en charge de la sécurité sanitaire

Jean Boiffin, ingénieur agronome, directeur de recherche honoraire à l'Inra :

Loin de moi l'idée de mépriser les CEPP. On me reproche au contraire, dans le milieu qui est le mien, d'y être favorable. Le rapport contenait une fiche à leur sujet, mais je crois me souvenir que les CEPP ne sont pas nés dans ce cadre. Marion Guillou faisait notamment partie des promoteurs de cette mesure, qui a fait l'objet de beaucoup de controverses, car tout le monde pensait que ce serait une usine à gaz. Je crois que l'expérimentation a commencé au moment même du rapport et nous en avons donc parlé.

Pour ce qui est du foncier, je suis totalement d'accord avec ce que vous avez dit.

En ce qui concerne les indicateurs, on n'a pas trouvé mieux que le Nodu. Pendant toute la période d'application d'Écophyto 1, des groupes de travail ont étudié la question intensément, et parfois même de façon passionnée, mais le Nodu a survécu. Il a même été consolidé à l'issue de ces débats, en tant qu'indicateur d'usage et de pression. La notion de quantité de substances actives (QSA) ne vaut rien : elle n'a aucune signification, sinon pour les transporteurs.

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