Intervention de Quentin Bataillon

Réunion du jeudi 18 janvier 2024 à 14h00
Commission d'enquête sur l'attribution, le contenu et le contrôle des autorisations de services de télévision à caractère national sur la télévision numérique terrestre

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaQuentin Bataillon, président :

Je reviens rapidement sur l'incident qui a eu lieu à la fin de notre précédente audition. Au cours de nos auditions, je m'efforce de laisser au rapporteur le temps de travailler le mieux possible – je salue d'ailleurs son travail. Je fais aussi tout mon possible pour organiser les débats de façon neutre, en respectant l'égalité entre l'ensemble des députés, afin que chacun puisse participer aux débats et interroger nos invités, sans aucun jugement sur le fond, naturellement : toutes les questions sont légitimes.

Pour garantir cette neutralité et cette égalité, un cadre est nécessaire, et nous vous l'avons soumis en début de réunion : propos liminaire des personnes auditionnées, premier temps de parole pour le rapporteur, premier tour de parole des autres députés afin que chacun puisse s'exprimer sans trop attendre, éventuellement deuxième tour de questions si le temps le permet. Pour rester dans ce cadre et assurer l'égalité, il faut que les questions ne dépassent pas deux minutes. Enfin, le rapporteur peut poser des questions complémentaires.

Tout à l'heure, et alors même que j'avais demandé plusieurs fois si des députés souhaitaient poser des questions sans que M. Aymeric Caron se soit signalé, je lui ai néanmoins donné la parole après le rapporteur, en fin de réunion : c'était une première souplesse. Ensuite, il a souhaité poser une autre question sans même me demander la parole : j'ai laissé faire, c'était une deuxième souplesse. Mais, après plus de deux minutes, il n'y avait toujours pas de question. Je lui ai demandé à deux reprises de poser sa question, et il ne l'a pas fait. J'ai donc mis fin à l'audition – qui a d'ailleurs duré trente minutes supplémentaires par rapport à ce qu'indiquait la convocation.

On ne peut que regretter cet incident, mais l'égalité entre députés me paraît fondamentale. Chacun doit respecter notre cadre et la présidence.

Nous entendons maintenant M. Yannick Carriou, président-directeur général de Médiamétrie.

Avant même votre propos liminaire, je voudrais vous poser deux questions. Pouvez-vous nous apporter des informations sur l'élargissement, évoqué par la presse, des audiences prises en compte par Médiamétrie ? Quel est votre regard sur le décalage progressif, continu, du début des programmes de première partie de soirée auquel on assiste sur l'ensemble des chaînes de télévision, publiques comme privées ?

Je vous remercie également de nous déclarer tout autre intérêt public ou privé – notamment au sein des groupes audiovisuels – de nature à influencer vos déclarations.

Auparavant, je vous rappelle que l'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires impose aux personnes auditionnées par une commission d'enquête de prêter serment de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité.

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