Madame la rapporteure, vous nous dites que le problème est résolu car cette durée est inscrite dans un décret. Or il y a une hiérarchie des normes de droit, et la loi est supérieure au décret. Ce sont des évidences qu'il faut quand même rappeler. C'est pourquoi nous souhaitons que la loi dise les choses de façon explicite.
Cette question n'est pas simplement théorique, elle est très pratique. Je prends l'exemple d'une personne qui est titulaire d'un certificat de rétablissement depuis le mois d'avril et qui veut partir en Corse, en outre-mer ou à l'étranger. Pourra-t-elle partir et pourra-t-elle revenir ? Ce sont des questions que les familles se poseront et auxquelles nous devons répondre. Sommes-nous d'accord sur ce point ? Nous ne sommes pas là pour voter des textes théoriques.
Je souhaite que nous puissions dire clairement aux familles si le certificat daté du mois d'avril ou de mai sera valable au mois d'août ou de septembre quand ces personnes voudront voyager – cette question se pose dans toutes les circonscriptions. C'est aussi simple que cela. À un moment donné, il faut être clair.