Intervention de Jean-Christophe Combe

Séance en hémicycle du jeudi 20 octobre 2022 à 9h00
Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2023 — Présentation

Jean-Christophe Combe, ministre des solidarités, de l'autonomie et des personnes handicapées :

J'aurai l'occasion d'en discuter, dès la semaine prochaine, dans le cadre du comité des financeurs avec l'Assemblée des départements de France (ADF), dont je salue le président, François Sauvadet. Ce soutien de la nation aux services aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, ainsi qu'aux professionnels qui les accompagnent, passera en outre, pour les Ehpad et les autres établissements médico-sociaux, par la compensation de l'impact de l'inflation sur les charges non salariales des dotations de soins. Ces établissements bénéficieront eux aussi du bouclier tarifaire relatif à l'énergie, qui permettra de limiter la hausse des tarifs d'hébergement.

J'ai commencé par la branche autonomie, en suivant la structure du texte, mais j'aurais également pu suivre les âges de la vie et commencer par l'effort inédit que prévoit le PLFSS en faveur des familles et des jeunes enfants, effort qui se traduit par une augmentation exceptionnelle de 1,6 milliard d'euros, visant deux objectifs : d'abord, contribuer à la société du plein emploi et favoriser l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, en développant l'accès à un mode d'accueil pour les jeunes enfants ; ensuite, continuer à lutter contre les inégalités à la racine, en intervenant dès la petite enfance et en soutenant les familles les plus fragiles. Concrètement, nous proposons de réformer l'aide à la garde individuelle d'enfant, le complément de libre choix du mode de garde (CMG), dont les familles connaissent bien l'importance. Nous y procéderons de deux façons : d'une part, en modifiant son barème, de sorte que les familles qui ne recourent pas à la crèche puissent faire garder leur enfant au même coût par une assistante maternelle ou par une garde à domicile en emploi direct ; d'autre part, en allongeant le bénéfice de l'aide au-delà de 6 ans, et jusqu'à l'entrée au collège pour les familles monoparentales.

Nous assumons le choix fort de porter une attention toute particulière aux familles monoparentales, dont 30 % vivent dans la pauvreté et dont 90 % sont assumées par des femmes.

1 commentaire :

Le 26/10/2022 à 09:40, Aristide a dit :

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Qui est-ce qui favorise la PMA pour les femmes seules ? Vous êtes des rigolos au gouvernement, vous pleurez après les catastrophes que vous créez vous-même.

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