Intervention de Mohamed Laqhila

Séance en hémicycle du mardi 25 octobre 2022 à 15h00
Projet de loi de programmation des finances publiques 2023-2027 — Vote solennel

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMohamed Laqhila :

Soulignons en outre que notre objectif de limitation de la hausse des dépenses publiques à 0,6 % en volume, soit quasiment deux fois moins que la croissance potentielle, est le plus ambitieux depuis l'institution des lois de programmation des finances publiques. J'en veux pour preuve les interventions régulières du président Coquerel pour en dénoncer la prétendue austérité.

D'autres, encore plus incohérents à mon sens, nous expliquent que l'objectif de baisse des dépenses n'est pas suffisant, ce que je peux tout à fait entendre, mais s'insurgent en même temps contre la participation des collectivités à l'effort de maîtrise des finances publiques. Vous considérez donc, chers collègues membres du groupe Les Républicains, que c'est à l'État seul de faire ce travail. Je crois pouvoir affirmer que la situation de l'État est en partie due au soutien sans faille que nous apportons aux collectivités – ce que montrent la garantie de recettes mise en place en 2020 et 2021, grâce à laquelle l'État a pris à sa charge les pertes de recettes des collectivités dues au covid, ou encore le filet de sécurité qui aidera en 2022 et en 2023 celles qui seront fragilisées par la hausse des prix de l'énergie. Les collectivités, au même titre que les autres administrations publiques, doivent contribuer à l'effort de redressement des finances publiques, et les modalités proposées dans ce projet de loi étaient, pour le groupe Démocrate, les bonnes.

Quant aux autres groupes – je m'adresse ici aux extrêmes –, vous qui avez voté hier, main dans la main, la motion de censure du Gouvernement…

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