Intervention de David Habib

Séance en hémicycle du mercredi 2 novembre 2022 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2023 — Agriculture alimentation forêt et affaires rurales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Habib :

Je souhaite que ce débat soit aussi dédiabolisé que possible, comme c'est déjà le cas au niveau régional. L'ensemble des formations politiques y ont pris conscience de la nécessité d'accompagner les agriculteurs dans la gestion de l'eau, en favorisant autant que possible la solidarité, pour reprendre l'expression de mon ami Dominique Potier. Si nous y parvenons à l'échelle de la région Nouvelle-Aquitaine, je suis persuadé que c'est également possible au niveau national.

Par ailleurs, s'agissant des retraites agricoles, force est de constater que malgré les efforts de la MSA, la loi du 3 juillet 2020 visant à assurer la revalorisation des pensions de retraite agricoles en France continentale et dans les outre-mer, dite loi Chassaigne, n'est pas encore suffisamment appliquée. Des problèmes importants subsistent : par exemple, dans mon département, seules 10 000 des 15 000 personnes concernées – chiffre qui tient compte des chefs d'exploitations, des aides familiaux et des conjoints – avaient pu bénéficier de la revalorisation des retraites au 1er janvier. Ce n'est pas suffisant ; ce n'est pas correct. Je souligne à nouveau, afin qu'on ne me le reproche pas ensuite, que si ces problèmes perdurent, c'est malgré les efforts des salariés de la MSA. Je souhaiterais donc l'instauration d'une sorte de clause de revoyure : monsieur le ministre, pouvez-vous faire le point sur l'application de la loi Chassaigne ?

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