Intervention de Maud Bregeon

Séance en hémicycle du mercredi 16 novembre 2022 à 15h00
Déclaration du gouvernement sur la politique énergétique de la france

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Bregeon :

Commençons par les énergies renouvelables. N'en déplaise à une partie de cette assemblée, elles sont incontournables si l'on veut maintenir un mix électrique décarboné. Du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, le Giec, à Réseau de transport d'électricité (RTE), en passant par les associations les plus favorables à l'atome, tous sont formels. Productions photovoltaïques, éolien, sur terre et en mer… : dans toutes les trajectoires de décarbonation, l'ensemble des moyens de production bas-carbone sont nécessaires pour compléter la production d'électricité, qui doit augmenter.

À ceux qui vous diront qu'elles coûtent trop cher, rappelez que, fin 2023, les deux tiers des subventions versées en vingt et un ans auront été remboursées, soit 43 milliards d'euros ! C'est un fait : depuis 2022, en raison de la hausse du prix de l'électricité, les énergies renouvelables ne coûtent rien à l'État et génèrent des recettes qui servent à limiter, pour nos concitoyens et nos entrepreneurs, la hausse des factures énergétiques.

Le nucléaire ensuite. Un « choix de courage » et un « programme d'indépendance énergétique » : tels furent les mots employés par Valéry Giscard d'Estaing puis Pierre Mauroy pour qualifier notre industrie nucléaire.

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