Les amendements de Jean-Philippe Tanguy pour ce dossier

45 interventions trouvées.

Je vais être moins silencieux, vous serez contents ! Vous donnez l'impression d'être coincés dans les années 1970 avec, d'un côté, une opposition marxiste qui ne différencie pas le capital productif du capital improductif, et, de l'autre, une grande bourgeoisie qui aurait la main sur le cœur et qui partagerait sa richesse, sans obligation de l...

La réalité, c'est qu'avec la mondialisation vous n'avez pas su distinguer le capital productif, qui a fui notre pays, du capital spéculatif, qui a prospéré sans bénéfices pour la société. C'est le fameux ruissellement qui n'a pas fonctionné.

Peut-être faudrait-il donc, chers collègues de gauche, que vous compreniez ce qui se joue et que vous cessiez de frapper de manière aveugle ceux qui produisent de la richesse en France, sans les distinguer de ceux qui spéculent sur la richesse des autres.

Quant à vous, chers collègues de la majorité, il faudrait que vous arrêtiez de croire que la main du marché va généreusement redistribuer le fruit de la spéculation pour l'intérêt général, car cela n'existe pas.

Enfin, pourrait-on élaborer une taxation intelligente et pragmatique, qui récompenserait ceux qui investissent en France, c'est-à-dire ceux qui détiennent le capital productif et qui agissent pour l'industrie, l'agriculture, les matières premières, l'innovation, et qui condamnerait, punirait, ceux qui spéculent ? C'est tout le programme de Mari...

Ce débat sur les rachats d'action est marqué par une grande confusion et devient très caricatural. Il ne s'agit pas d'opposer le capital au travail, mais de constater que nous avons affaire à un instrument spéculatif.

Mais si, cher collègue ! Le problème des sur-rachats d'actions se pose désormais dans l'ensemble des économies occidentales. Certes, à l'origine, le rachat d'actions permettait de protéger le capital des spéculateurs ou, comme l'a dit notre collègue Di Filippo, permettait aux salariés de prendre part au capital de l'entreprise. Toutefois, c'est...

Dès lors que dans l'ensemble de l'Occident, il est établi qu'un instrument est devenu un outil de spéculation, nous devrions lutter contre celui-ci pour faire en sorte que l'argent soit réorienté vers l'investissement – et, en l'occurrence, revienne dans les caisses de l'État pour financer l'économie française.

Je ne sais pas ce qu'il s'est passé ; peut-être sommes-nous tombés dans une faille temporelle qui nous a transportés dans un débat qui n'existe pas.

À partir d'un amendement de notre collègue Bazin visant à donner davantage de liberté économique aux femmes et davantage de sécurité aux familles, nous en sommes venus à une discussion complètement caricaturale, dans laquelle certains essaient de faire croire que nous voulons assigner les femmes à leur foyer, ou que sais-je ?

Et c'est vous qui, par deux fois, avez choisi un homme ! Alors, cessez de vouloir nous en remontrer avec vos combats illusoires pour la défense des femmes. Nous savons bien que la gauche, depuis un siècle, cherche à se faire pardonner son crime originel, qui est d'avoir privé les femmes du droit de vote pendant toute la IIIe

Mais jamais vos mensonges ni vos réécritures de l'histoire ne changeront rien au fait qu'en France, ce sont les droites qui ont favorisé les droits des femmes, jamais la gauche !

Il s'agit de trouver, puisque nos collègues macronistes en demandent depuis quelques jours, de nouvelles recettes, et d'introduire un peu de justice sociale dans cette réforme qui en manque tant. Nous proposons en l'occurrence d'aggraver – nous assumons le mot – l'imposition des retraites chapeaux.

Chaque année, quelques oligarques s'accordent en effet des avantages que jamais aucun salarié n'obtiendra malgré une vie de travail. Il nous paraît donc tout à fait normal d'alourdir la fiscalité sur les retraites chapeaux à partir de 10 000 euros – et encore, on aurait pu les taxer dès le premier euro – pour mettre enfin un peu de justice dans...

Excusez-moi, madame la rapporteure générale, mais je ne comprends pas votre argument qui consiste à dire : cela ne touchera pas assez de gens, cela ne rapportera pas assez, donc il ne faut pas le voter. Ce n'est pas un argument ! En matière fiscale, il y a aussi des mesures symboliques. En effet, une société repose aussi sur des mesures symboli...

vous saurez convaincre les sages qu'il faut que les plus riches paient enfin leur juste part. Enfin – je m'adresse désormais à la gauche –, excusez-moi, mais vous ne pouvez pas dire à la fois que nous ne voulons pas rétablir l'impôt sur la fortune et reconnaître que nous voulons instaurer un impôt sur la fortune financière.

Apprenez à lire les sigles ! Si nous voulons instaurer un impôt sur la fortune financière, c'est bien que nous voulons taxer la finance ! Voilà en quelques mots, en un tout petit livre, le programme du Rassemblement national pour les nuls.

Mon intervention se fonde sur l'article 53 de notre règlement, visant l'information correcte de notre assemblée. Non content de se moquer des Français, le Gouvernement n'informe pas correctement la représentation nationale. Comme l'obstruction de la NUPES nous empêche de délibérer sur certains articles et de débusquer les mensonges du Gouverne...

Nous ne savons plus ce qu'il en est de cette retraite plancher. Le Gouvernement a engagé cette réforme en lui donnant un goût « sucré », promettant une pension minimum de 1 200 euros pour tous ceux qui avaient eu une vie de travail, ce que nos concitoyens ont cru de bonne foi.

Au fil des jours, nous constatons que le nombre de Françaises et de Français concernés devient ridicule. Il est temps que le Gouvernement dise la vérité aux Français et à la représentation nationale. Oui ou non, les Français auront-ils 1 200 euros après une vie de travail ou bien continueront-ils à vivre indignement malgré ce qu'ils ont apporté...