Les amendements de Kévin Mauvieux pour ce dossier

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Vous nous reprochez d'être favorables à une prime. Nous avons détaillé notre position : nous y sommes favorables parce qu'elle évite le pire. En revanche, nous n'avons pas voté pour Emmanuel Macron l'an dernier.

On crée une prime au lieu d'augmenter les salaires, mais ce n'est pas nous qui en sommes responsables. Certes, la prime est la moins intéressante des solutions, parce que l'effet est négatif sur les salaires comme sur les charges.

Sur le plan pratique, pour le citoyen lambda, une prime n'entre pas en compte pour contracter un crédit auprès d'une banque ou pour élaborer des projets. Tous ces aspects pénalisent le salarié. Néanmoins, à défaut d'une hausse de salaire, nous préférons qu'il puisse percevoir une prime.

Enfin, vous affirmez que nous soutenons les patrons. L'amendement concerne les entreprises de moins de 250 salariés. Un artisan de la filière BTP – bâtiment et travaux publics – qui recrute dix ou quinze personnes et tâche de faire décoller son affaire ne touchera au début que très peu de salaire. Parfois même, il se saigne et n'en perçoit pas ...

Si vous le permettez, madame la présidente, je le défendrai en même temps que le sous-amendement, afin de gagner du temps. L'amendement n° 180, qui reprend, selon des modalités différentes, la proposition figurant dans l'amendement n° 219 précédemment défendu par mon collègue Jean-Philippe Tanguy, vise à réserver 10 % des dividendes aux salari...

Pour notre part, dans un esprit d'intérêt général, nous travaillons en coconstruction, car nous pensons aux Français.

Visiblement, vous ne pensez qu'à vous-mêmes. Les Français seront heureux de constater qu'entre eux et vous, c'est vous-mêmes que vous privilégiez !