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Débat sur la dette


Les interventions de Kévin Mauvieux


Les amendements de Kévin Mauvieux pour ce dossier

17 interventions trouvées.

Le Parlement n'exerce qu'un contrôle limité sur la dette publique : en tant que rapporteur spécial de la mission "Engagements financiers de l'État" , je me prononce sur des crédits évaluatifs, pour lesquels les dépenses peuvent excéder l'autorisation budgétaire. Ce débat sur la dette, prévu par la nouvelle rédaction de l'article 48 de la Lolf, ...

Votre trajectoire – relativement timide – de réduction du déficit et de diminution de la part de la dette dans le PIB n'empêchera pas le décrochement de la France par rapport à ses partenaires européens. Qui plus est, cette trajectoire est fondée sur des hypothèses optimistes, en particulier en ce qui concerne la croissance. Alors que le Gouver...

Elles sont majoritairement indexées sur l'inflation européenne, à hauteur de 75 %, alors que cette dernière a été plus élevée que l'inflation française en 2022 et en 2023, ce qui explique le coût pour l'État, supérieur en proportion à la hausse des recettes fiscales, alors que d'importantes dépenses de soutien étaient nécessaires. Dans un cont...

Membres de la représentation nationale, halte ! Avant de commettre dans quelques heures un nouvel excès de 49.3, nous vous informons que vous êtes positifs au contrôle d'ivresse à la dette publique. Vous êtes accros à la dette et ce sont les Français qui en pâtissent, avec 45 000 euros de dette sur la tête de chacun d'entre eux, sans compter le...

Cette dette abyssale est bien le résultat de votre politique, pas de la nôtre. Lorsque nous parlons de 3 000 milliards de dette, il faut avoir à l'esprit que près d'un tiers de cette somme a été accumulé par la Macronie mélenchonisée, qui dépense sans compter.

Mais attention, chers amis macronistes ! Vous risquez de vous embrouiller avec vos amis de LFI au sujet du gavage de la finance, avec l'argent des Français ! Près de 265 milliards de dette sont indexés sur l'inflation : si celle-ci augmente, la dette enchérit d'autant.

Rendez-vous compte : en deux ans, cette petite part de la dette nous a coûté 30 milliards – même quand l'inflation diminue, nous sommes perdants de 10 milliards –, soit près de trois fois la baisse de TVA que propose Marine Le Pen sur les carburants !

Ces obligations indexées posent un réel problème : c'est précisément lorsqu'une crise inflationniste survient que nos finances sont pénalisées, alors même que la conjoncture nous oblige à soutenir les ménages et les entreprises. Les OATI mangent donc nos marges de manœuvre au moment même où nous en avons besoin.

De plus, non contents de prendre des risques avec les OATI, vous les indexez à 75 % sur l'inflation européenne, que vous ne maîtrisez pas du tout. Pourquoi avoir créé ces OATI et pourquoi les maintenir ? Certains répondent qu'il s'agit de diversifier notre offre de titres pour pouvoir continuer à lever des fonds sur les marchés financiers. Les ...

D'autres expliquent que ces titres répondent à une demande du secteur financier, notamment des banques, pour couvrir le livret A, dont le taux d'intérêt est censé évoluer avec l'inflation – bien que ça n'ait pas été le cas ces derniers mois. Depuis quand considère-t-on qu'il est normal que l'argent public soit utilisé pour perfuser le secteur p...

André Duval disait qu'« une dette n'est rien si elle ne vous prive de rien ». Malheureusement, à cause de la NUPES qui a lancé la course à l'endettement dans les années 1980 et instauré le système des OATI – avec MM. Jospin et Strauss-Kahn en 1998…

À cause de l'UMP et de LR, qui ont poursuivi cette course à la dette et maintenu l'usage des OATI ; à cause de la Macronie accro à la dette qui explose tous les records, notre dette n'est pas « rien », car elle nous prive de tout ! Seuls le Rassemblement national et Marine Le Pen remettront de l'ordre dans nos finances…

…en introduisant de la justice fiscale et sociale, et en mettant fin à cette hémorragie de la dette dont vous êtes responsables. Alors, s'il vous plaît, plus de leçons !

Nous ouvrons aujourd'hui l'un des débats les plus importants de cette législature, celui de la dette publique, dont l'État représente à lui seul 81 %, et qui va atteindre des sommets, poussée par des politiques successives aussi peu ambitieuses que coûteuses. Commençons par le constat et les chiffres actuels de la dette. Le ratio de dette publ...

Avant toute chose, je tiens à remercier M. de Courson pour l'intégrité et la constance de ses propos. Après la technique du rapporteur spécial, la politique du député. Cinq ans que l'on nous dit que Mozart compose : cinq ans, en effet, que Mozart compose 600 milliards d'euros de dette supplémentaire et qu'il ne respecte pas l'argent des França...

Ce n'est pas un hasard si la remplaçante de Bruno Le Maire dans le département de l'Eure n'a pas fait long feu : la sanction est tombée assez rapidement. L'une des causes principales de la situation, comme l'avait dit Michel Rocard, est le paiement d'intérêts indus fixés par les marchés financiers, lesquels sont aussi irrationnels qu'avides.

Monsieur Attal, vous avez dit vous-même que la signature de la France est appréciée et sans risque. Dans ce cas, pourquoi accepter des taux aussi hauts ? Pourquoi rémunérer autant une dette qui, par définition, n'est pas risquée ? Pourquoi accepter 11 % à 12 % d'OATI, lesquelles engraissent des banques et des assurances dont nous n'avons a p...