Les amendements de Laurent Alexandre pour ce dossier

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Plus de 8 millions de personnes dépendent de l'aide alimentaire ; l'inflation des produits alimentaires dépassera les 15 % à la mi-2023 ; des familles de plus en plus nombreuses doivent choisir entre se chauffer ou se nourrir correctement, ou entre des fruits et légumes frais ou un morceau de viande : notre pays est en situation d'urgence socia...

Vous le faites en dégainant les outils les plus autoritaires de la Ve République pour faire passer en force votre réforme. Le virage antidémocratique de votre gouvernement choque le monde entier. À quelques-uns, vous bloquez le pays en imposant votre vision dogmatique, quitte à provoquer un chaos.

Par contre, quand il s'agit de prendre des mesures contre l'inflation alimentaire, que faites-vous ? Vous annoncez un panier anti-inflation. Quel en est le contenu ? M. Le Maire invite les Français à faire le tour des supermarchés pour comparer les cartes de fidélité. Quel courage politique ! Quand il s'agit de maltraiter notre droit à la retra...

Plus généralement, j'ai l'impression que ce gouvernement est aussi efficace pour améliorer les conditions de vie des Français que la Septième Compagnie pour s'évader. Voilà pourquoi j'alerte sur le contenu de cette proposition de loi. Son objectif annoncé est de rééquilibrer les négociations commerciales dans le secteur des produits de grande ...

Nous augmenterions les petits salaires et les petites retraites pour redonner du pouvoir d'achat aux ménages, qui pourraient ainsi choisir des produits locaux et de meilleure qualité. Nous proposerions un autre modèle, plus cohérent : assurer des prix rémunérateurs aux producteurs, tout en régulant les marges des intermédiaires à chacune des é...

Mettons en place, au contraire, un protectionnisme solidaire et écologique, clé d'un modèle économique, alimentaire et industriel vertueux et d'une amélioration des conditions de vie des agriculteurs et des consommateurs. Bâtissons, enfin, ce que devrait être une vraie loi Egalim : la garantie d'une rémunération juste pour nos paysans et la po...

L'objet de cette proposition de loi est de rééquilibrer les négociations commerciales dans le secteur des produits de grande consommation, notamment alimentaires. Je regrette l'approche restrictive consistant à se contenter de vouloir corriger les lois Egalim, alors même que dix des seize décrets d'application de la loi Egalim 2 n'ont toujours ...

Ce texte n'a cessé de subir des réécritures : faute d'adopter une approche globale et cohérente, vous vous êtes révélés incapables de trouver une solution satisfaisante. Pour notre part, nous ne prenons parti pour aucun lobby, qu'il s'agisse de la grande distribution, défendue par le Rassemblement national ,

ou des grands industriels de l'agroalimentaire. Les uns et les autres voient leurs profits augmenter : ils doivent contribuer à l'effort collectif. Nous prenons parti pour les grands absents de votre proposition de loi : les paysans et les consommateurs, réduits à de simples variables d'ajustement. Le Gouvernement cherche d'ailleurs à corriger...

Cela fonctionne très bien à La Réunion, où les prix de 153 produits alimentaires et d'hygiène ont été bloqués en 2022, pour une somme totale de 348 euros, grâce à des négociations entre toutes les parties prenantes, conduites par l'État. Nous proposons d'étendre à tout le territoire ce dispositif qui a fait ses preuves.

Il y a urgence : 8 millions de personnes dépendent de l'aide alimentaire et l'inflation sur les produits alimentaires dépasse 12 %. Agissez dès aujourd'hui en votant pour nos amendements. Je veux vous parler de la vraie vie.

Les paysans sont les maillons indispensables de l'indépendance alimentaire. Assurer l'approvisionnement des Français en produits de grande consommation devrait d'abord consister à s'occuper de leur condition. La France a perdu 100 000 agriculteurs au cours des dix dernières années. Un exploitant agricole se donne la mort tous les deux jours, pa...

Il est donc impératif de bloquer les prix des produits de première nécessité, notamment en rétablissant les tarifs réglementés de l'électricité et du gaz.

Évoquons ensuite la question centrale du prix payé au producteur. D'ici à quinze ans, la moitié des producteurs de lait de vache auront probablement disparu. C'est un enjeu de souveraineté. En l'espace d'une année, les écarts de prix entre les producteurs européens n'ont cessé de croître. Les éleveurs allemands et italiens ont augmenté leurs pr...

Alors, que faire ? Votre erreur est de penser que le consommateur peut continuer à payer toujours plus cher sans voir ses revenus augmenter. Ce monde n'existe pas. Vendredi, j'étais sur le marché de Decazeville, dans ma circonscription. Une retraitée de 65 ans est venue me parler, désemparée. Elle était venue acheter un poulet qu'elle avait l'...

Nous augmenterions les petits salaires et les petites retraites pour redonner du pouvoir d'achat aux gens, qui pourraient ainsi choisir des produits plus chers et de meilleure qualité.

Nous proposons un autre modèle, plus cohérent : des prix planchers rémunérateurs pour les agriculteurs et la régulation des marges des intermédiaires, en appliquant des coefficients multiplicateurs pour, à la fois, garantir et bloquer les prix des industriels. Nous voterons certains articles porteurs d'évolutions nécessaires, notamment l'artic...

Nous ne voterons pas ce texte en l'état mais nous participerons aux discussions pour l'améliorer. Notre ambition est de mettre l'accent sur un protectionnisme solidaire et écologique ,

fondement d'un modèle économique, alimentaire et industriel vertueux et d'une amélioration des conditions de vie des agriculteurs et des consommateurs.

L'article 2 prévoit de prolonger jusqu'en 2026 l'expérimentation du relèvement du seuil de revente à perte. Nous y sommes opposés. Je rappelle le principe : il s'agit d'obliger la grande distribution à vendre à un prix supérieur d'au moins 10 % au prix payé aux fournisseurs, l'idée étant d'empêcher la revente à perte destinée à étouffer la con...