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Motion de censure


Les interventions de Laurent Jacobelli


Les amendements de Laurent Jacobelli pour ce dossier

15 interventions trouvées.

Madame la Première ministre, ça devient une habitude : toutes les semaines, nous nous retrouvons dans un hémicycle quasiment vide, à commenter une énième motion de censure déposée par l'extrême gauche en réponse à un énième 49.3 imposé par le Gouvernement. Vous êtes là, assise au milieu des membres de ce dernier, alors que pendant ce temps la m...

…met en péril notre sécurité et nos caisses sociales, alors que l'explosion des prix de l'énergie risque d'acculer à la faillite un tiers des artisans, alors que les Français se demandent s'ils pourront longtemps encore se chauffer, nourrir leurs enfants, ou seulement faire le plein d'essence pour aller travailler. Vous êtes là – et c'est bien ...

Il y a quelques mois, lors des élections législatives, des millions de Français ont exprimé leur ras-le-bol de la Macronie, de son autoritarisme narcissique, du dédain avec lequel vous les traitez, du mépris dont vous avez fait votre marque de fabrique.

Ils ont retrouvé l'espoir que leurs idées soient enfin écoutées, leurs inquiétudes enfin comprises. Ils nous ont confié une mission : celle de vous surveiller, de vous contrôler, de vous raisonner.

Avec ce nouveau 49.3 suivi d'une motion de censure, l'espoir a cédé la place à l'exaspération et à ce triste constat : vous ne changerez jamais.

Par votre attitude, c'est notre démocratie parlementaire que vous abîmez. Cela vous rassurera peut-être, madame la Première ministre, si j'ajoute que vous n'êtes pas les seuls : à l'ultragauche de l'hémicycle, on dégaine la motion de censure plus vite que son ombre, dépouillant de toute solennité, de toute gravité, ce dernier recours en matière...

La Macronie erre comme un bateau ivre ; elle ne parvient toujours pas à digérer la nouvelle réalité politique : mesdames et messieurs de la majorité, vous n'êtes plus majoritaires. Il va falloir descendre de l'Olympe où vous vous étiez confortablement installés : vous n'êtes plus tout-puissants, l'Assemblée n'est plus à votre botte. L'oppositio...

Vous méprisez à tel point l'Assemblée nationale, madame la Première ministre, que lorsque vous dévoilez votre funeste projet de réforme des retraites, vous ne le faites pas ici, dans notre enceinte, mais dans la presse ! Cette injustice d'une retraite à 65 ans, qui casserait le modèle social français et ne se justifie par aucune réalité économi...

Votre cœur comme votre raison devraient pourtant vous inciter à examiner notre proposition : départ à 60 ans et quarante annuités pour ceux qui ont commencé à travailler avant l'âge de 20 ans ; pour les autres, 62 ans au plus tard et quarante-deux annuités au maximum. C'est le programme présidentiel de Marine Le Pen que nous continuons de promo...

…enfermés dans vos dogmes, rigides dans vos convictions, vous refusez même d'en parler. Plus généralement, le PLFSS aurait dû nous fournir l'occasion d'un débat parlementaire salutaire. Les Français ont compris que leur système de santé s'acheminait vers le sous-développement. Nos hôpitaux manquent cruellement de moyens et de personnel ; dans ...

Vous ne parlez que de budgets : je vous entends déjà dégainer votre argumentaire sur les grands équilibres financiers. Or l'argent existe : il vous faut seulement aller le chercher en mettant un terme à la fraude sociale, par exemple aux agissements de ceux qui abusent de notre système de santé – patients munis de fausses cartes Vitale, pratici...

…pour soigner gratuitement des immigrés clandestins, mieux traités dans notre pays que des millions de Français qui, eux, cotisent pourtant à la sécurité sociale.

L'argent existe, mais votre volonté fait défaut. C'est dans cet hémicycle qu'auraient dû être évoqués ces sujets, nos désaccords, nos éventuels points de convergence. Sourde à l'appel des Français, ignorante de la démocratie parlementaire, vous en avez décidé autrement. N'avez-vous pas compris qu'en matière de santé, de retraite, toute dépense ...

Vous ne nous ferez pas taire. Nous continuerons, parce que telle est notre raison d'être : donner voix aux Français qui souffrent, qui veulent faire changer les choses, qui n'acceptent plus que votre politique entraîne la France vers le chaos. Nous continuerons à faire ce pour quoi nous avons été élus : soumettre nos propositions, amender les t...

…mais pour l'avenir, nous ne nous interdisons rien. Chaque fois que l'un de vos projets, appuyé ou non par le 49.3, menacera le pouvoir d'achat, la sécurité, l'identité de nos compatriotes, les députés du groupe Rassemblement national seront tous là, debout, autour de Marine Le Pen, afin d'y résister ; et nous le ferons avec courage parce que, ...