Les amendements de Louis Boyard pour ce dossier

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Cet amendement est aussi aberrant que nombre des propos tenus depuis dix minutes environ. Or vous ne relevez jamais cet aspect ! Je suis choqué que vous vous indigniez des propos de Mme Garrido, mais pas de ceux de Mme Le Pen, quand elle dit qu'un chômeur resterait au chômage quelques mois parce que ce serait « sympa ».

Je suis choqué que nous discutions des 8 % de chômeurs qui ne chercheraient pas activement un emploi, sans jamais citer cet autre chiffre : il y a dix-sept fois plus de chômeurs que d'emplois disponibles !

Ce point est au fondement de nos débats. On n'est pas au chômage par plaisir. La plupart des chômeurs vivent sous le seuil de pauvreté.

Nous sommes en train de débattre de l'opportunité de changer un mot dans un texte que personne ne lira. Mme Panosyan-Bouvet affirme que Pauline ne toucherait pas le chômage, alors qu'elle le toucherait !

Connectez-vous enfin un peu à la réalité, enfin ! Ce sont les propos de ce genre qui culpabilisent les gens au chômage. Relevez le niveau en distinguant vos discours de ceux d'un Rassemblement national qui culpabilise les chômeurs, qui parle d'assistanat et qui vote vos projets.

Nous nous interrogeons sur la lettre de cadrage, car vous fermez les négociations : en n'envoyant pas la lettre de cadrage le 1er juillet, vous avez choisi de mettre un verrou. Vous demandez que la puissance publique prenne part à la décision alors que nous remettons précisément en question le fait que le Gouvernement, en tant que puissance pub...

J'aimerais aussi vous entendre parler du fait qu'il y a dix-sept fois plus de chômeurs que d'emplois disponibles. Ce n'est pas une question d'incitation mais d'accès au travail. Il s'agit également d'en vivre.

C'est pourquoi nous pensons que seuls les partenaires sociaux doivent prendre part aux négociations et pourquoi nous remettons en question le fait que vous, Gouvernement, en tant que puissance publique, puissiez mettre un verrou ainsi que vous l'avez fait depuis le 1er juillet.

Écoutez, c'est ahurissant ! Je m'étonne de voir qu'il n'y a aucune discussion avec M. le ministre comme avec M. le rapporteur, et, chers collègues de la majorité, je m'interroge : vous êtes apparemment favorables à donner carte blanche au Gouvernement pour prendre des dispositions dont on ne sait pas comment elles seront appliquées. Vous n'inte...

Sincèrement, alors que vous vous êtes engagés dans un mandat d'élu, comment pouvez-vous envisager de voter des règles dont vous ne savez rien ? Comment pouvez-vous ne jamais intervenir ? Demandez-vous un peu quelle est votre utilité politique dans ce parlement.

Nous allons rejouer la même musique : nous proposons d'aborder des sujets de fond et à chaque fois vous répondez la même chose.

Personne ne s'exprime au sein de la majorité, monsieur le rapporteur, vous répétez la même chose et M. le ministre ne dit rien. Nous allons donc continuer et nous répéter : il y a dix-sept fois plus de chômeurs que d'emplois disponibles.

C'est le fond du débat. Pourquoi ne vous exprimez-vous jamais à ce sujet ? La Dares explique qu'un tiers des emplois ne sont pas pourvus en raison de problèmes de formation, mais vous dites quant à vous que c'est parce qu'il est confortable de rester au chômage – vous n'avez pas repris Mme Le Pen lorsqu'elle l'affirmait. Nous parlons de pénibil...