Les amendements de Marc Le Fur pour ce dossier

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Madame la ministre, monsieur le rapporteur, vous l'aurez compris, les dispositifs prévus par ce texte ne nous satisfont pas et sont source de questions. Nous souhaitons, à tout le moins, protéger ou épargner certains territoires, notamment de l'éolien, dont vous voulez absolument accélérer le déploiement. Si j'ai bien compris, vous admettez la ...

Je partage le souci de M. Maquet. Certaines zones sont véritablement saturées, et l'opinion elle-même est saturée.

Lorsqu'elles sont apparues, il y a quelques années, les éoliennes ne suscitaient pas une opposition systématique – parfois même, elles étaient accueillies avec curiosité, voire avec une certaine sympathie. Au fur et à mesure qu'elles se sont multipliées autour de nos maisons et de nos lieux de vie, elles ont provoqué un sentiment d'enfermement....

Pour notre part, nous considérons que le patrimoine compte, que notre histoire et notre culture comptent. Certains prétendent que la culture française n'existe pas. Je crois qu'elle existe et qu'il faut la préserver.

Le texte prévoit que les élus locaux décideront du zonage, mais, comme l'a rappelé très justement M. Jumel, ceux-ci sont soumis à des pressions diverses. Bien des communes sont en difficulté ; pour les résoudre, leurs élus pourraient être amenés à sacrifier leur territoire. N'oublions pas non plus que les élus commettent des erreurs. Pensons à...

Disons que ce ne sont pas des exemples de pertinence. Il convient donc d'instaurer une protection nationale. Tel est l'objectif raisonnable de cet amendement – même si celui-ci ne permettra pas une protection parfaite. Je souhaite que certains lieux ne puissent être attaqués, subir cette pollution visuelle.

Je pense par exemple à certains sites autour de Verdun, comme la Voie sacrée, qui font partie de notre histoire. Mais on sait bien que le monde des start-up, qui est celui des membres du groupe Renaissance, est très loin de tout cela.

C'est intéressant car cela dénote une évolution. Sur d'autres dossiers, vous ne les avez guère favorisés. Mme la ministre nous explique qu'il n'y a pas de sujet. Je suis député des Côtes-d'Armor ; le cap d'Erquy fait partie du Réseau des grands sites de France. Pourtant, à 13 ou 14 kilomètres en mer, en face du cap, soixante-deux éoliennes, cha...

Voilà la réalité ! Alors n'allez pas nous expliquer que ces sites sont protégés ! Ils risquent au contraire d'être pollués visuellement par les dispositions que vous allez voter. Vous voulez absolument que le lobby de l'éolien l'emporte et vous lui donnez les moyens juridiques de diffuser ses machines sur l'ensemble du territoire et en mer. Vou...

Il faut que les choses soient claires : l'amendement gouvernemental laisse encore plus de liberté au lobby de l'éolien pour atteindre ses objectifs sur notre façade maritime, avec votre concours.

Notre collègue Tavel a parlé de Saint-Nazaire : permettez-moi de parler de la baie de Saint-Brieuc, qui accumule les erreurs. L'un des intérêts de ce texte consiste à dissimuler les erreurs du présent en parlant d'un avenir plus rose…

…mais on ne sait pas pour quand cet avenir est prévu ! Les pêcheurs de la baie de Saint-Brieuc sont spécialisés dans la coquille Saint-Jacques, un produit d'une grande qualité. Ils ont su se fixer des objectifs très contraignants pour préserver leurs ressources menacées ; ils ont établi des quotas, sous forme de temps de pêche.

Ces quotas ont été relayés par l'administration, mais les pêcheurs les ont intégrés. La moitié de leur territoire de pêche sera gâchée par les soixante-deux éoliennes.

Voilà la récompense des efforts qu'ils ont consentis depuis des années pour fournir un produit de grande qualité !

Nous allons donc sacrifier la pêche des coquilles Saint-Jacques, l'une des rares pêches qui est plutôt en développement sur les côtes françaises, au bénéfice d'intérêts d'une autre nature. Je ne l'accepte pas !

Le sous-amendement n° 3120 ne doit pas chuter ! Il ne porte pas sur le même sujet puisqu'il concerne les parlementaires !

Le président Chassaigne a tout dit sur l'expression « pris en compte ». Ce n'est pas ce que nous voulons. Ce que demande notre collègue Descoeur, c'est l'interdiction dans les zones concernées. Or vous ne la prévoyez pas. Des éoliennes pourront donc être installées dans ces grands sites…

…et si j'en juge par les dérapages qu'on a constatés jusqu'à présent – comme l'implantation d'éoliennes en baie de Saint-Brieuc ou au cap Fréhel, ce dernier étant un des sites les plus protégés de la côte bretonne –, il n'y a pas eu de protection du tout du fait de multiples dérogations.

Le texte m'inquiète dans son ensemble et cet article ne me rassure pas. Pourquoi ? Parce que vous proposez de créer des zones dans lesquelles le développement de l'énergie éolienne sera encouragé. Il restera possible sur l'ensemble du territoire, mais le sera davantage dans les zones d'accélération définies par l'article 3. Le droit qui s'appli...

Comme vous avez parlé de moi, je suis obligé de vous répondre. Je suis tout à fait en ligne avec les propos que j'ai tenus et que vous avez repris ;…