Les amendements de Marie-Charlotte Garin pour ce dossier

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Nous sommes réunis pour entériner votre réforme de l'assurance chômage, telle qu'elle a été négociée avec le Sénat. Après un premier texte adopté en 2018, le plan se déroule, semble-t-il, comme prévu. Première étape : remplacer le financement par la cotisation par un financement par l'impôt. Deuxième étape : surveiller les chômeurs et les force...

Troisième étape : un taux de chômage réduit, un salariat appauvri et des pauvres invisibilisés dans les statistiques. Comme d'habitude, et cela ne surprend déjà plus personne, la majorité présidentielle a choisi de négocier avec la droite sénatoriale, main dans la main,…

…vers toujours plus de précarisation et de stigmatisation pour les chômeurs. Lors de la réunion entre le Sénat et l'Assemblée, en à peine une heure – c'est dire à quel point les droites se retrouvent sur leur vision du travail –, plusieurs changements ont été actés, aggravant une réforme dont nous contestions déjà fortement la méthode, l'objec...

Début octobre, dans ce fameux rapport qui avait deux ans de retard et que nous avons reçu pile au début de l'examen du texte, la Dares a révélé que 25 à 42 % des personnes éligibles ne recourent pas à l'assurance chômage. Ainsi, presque une personne sur trois susceptible d'être indemnisée n'en fait pas la demande. Enfin, toutes les études conc...

Travailleurs, « […] travaillez, travaillez pour que, devenant plus pauvres, vous ayez plus de raisons de travailler et d'être misérables. » Ces mots sont de Paul Lafargue et, 142 ans après leur publication, rien n'a changé ! Nous nous retrouvons dans l'hémicycle pour discuter d'une réforme de l'assurance chômage qui nous met, nous, parlementai...

Vous voulez contraindre plutôt qu'accompagner et, de fait, vous êtes en décalage avec la réalité. Il y a un décalage entre votre méthode et celle que nous appelons de nos vœux, entre votre vision du travail et la nôtre. Vous nous proposez la France au travail, peu importe que celui-ci soit précaire, mal rémunéré et non protecteur. Ce n'est cert...

La valeur travail n'est plus qu'un absolu qu'on brandit pour soutenir un modèle économique délétère, fondé sur la consommation à outrance et l'exploitation des ressources. Le bien le plus précieux de notre société, ce n'est pas un, deux ou trois points de PIB, c'est le temps. Revenu universel, semaine de quatre jours, augmentation de la durée d...

Irréaliste, dites-vous. Pas tant que cela, car notre capacité à produire de la richesse n'a jamais été aussi élevée.

Historiquement, l'augmentation de la productivité a permis de libérer du temps pour les travailleurs. Ce n'est plus le cas désormais. Pourquoi ? Nous devrions débattre de la réduction du temps de travail et d'une meilleure répartition de la valeur produite. Ce que nous, écologistes, vous proposons, c'est d'entamer la révolution du temps libre ...