Les amendements de Marine Le Pen pour ce dossier

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Ce débat sur l'immigration, qui vient ouvrir une séquence législative puisque le Gouvernement a annoncé la présentation d'un texte à la rentrée, est pour nous fondamental. En effet, il porte sur l'un des phénomènes majeurs de la seconde moitié du XXe siècle, appelé à s'aggraver encore dans les décennies d'instabilité à venir.

Pour les personnalités politiques qui savent s'extraire des polémiques subalternes, qui sont capables de voir loin et haut, qui portent en elles l'intérêt national, la question de l'immigration est centrale. Personne ne peut mésestimer l'aspect humain du phénomène de l'émigration : les tragédies et les souffrances que l'arrachement à une terre ...

Tous les voyants sont au rouge. Des quartiers entiers, des villes, voire des départements comme la Seine-Saint-Denis, sont en passe de devenir des zones étrangères.

Un ancien ministre de l'intérieur, fondateur du mouvement présidentiel, vous a avertis à deux reprises, mais vous n'écoutez même plus les paroles de bon sens et de courage qui émanent désormais de vos propres rangs. Avec une vision quasi coloniale, vous continuez à vouloir que les problèmes de l'Afrique se règlent en Occident, en brandissant u...

Vous nous expliquez que nos pays seraient tenus d'accueillir les populations du monde victimes d'insécurité économique, climatique ou politique. Pourquoi des populations de culture moyen-orientale devraient-elles être accueillies à Saint-Lys ou à Callac, et non pas dans les monarchies pétrolières cousines dont la richesse par habitant atteint d...

Pourquoi ne pas admettre qu'un réfugié aurait vocation à rentrer chez lui une fois la crise dans son pays passée ? Pourquoi ne pas reconnaître le scandaleux dévoiement du droit d'asile que nous subissons depuis trente ans ? .

Cela fait cinq ans que vous êtes au pouvoir et que l'action publique en matière de contrôle de l'immigration s'affaisse, comme en témoignent l'effondrement de l'exécution des OQTF, le piteux cafouillage de la gestion des migrants de l'Ocean Viking ou le chaos migratoire à Paris.

Il est vrai que, déjà en 2015, le ministre Emmanuel Macron déclarait que les réfugiés représentaient une « opportunité économique » et appelait « à ne pas gouverner aux sondages ». Et tant pis pour le peuple français, qui paye dans ses rues, ses écoles, ses hôpitaux et ses prisons le prix de votre incurie. La réalité, c'est qu'aucun pays n'a mo...

Elle n'en a plus les moyens, alors que partout les services publics sont exsangues. Nous n'avons plus à partager que des difficultés économiques et sociales, des problèmes sécuritaires et des menaces d'embrasement. Nous sommes entrés, sous la présidence d'Emmanuel Macron, dans des logiques de pénuries, de restrictions, de rationnements, de rup...

Mensonges et manipulation quand, après nous avoir expliqué faussement que l'immigration était arrêtée depuis 1974, les campagnes de propagande d'État ont professé qu'elle était « une chance pour la France ». Aujourd'hui, tout est fait pour l'invisibiliser, pour faire croire qu'elle n'existerait pas ou, pire, qu'elle serait inéluctable. Non-dits...

Dans le même temps, on refuse d'évaluer le nombre d'illégaux présents sur le territoire, on refuse d'estimer l'impact social de l'immigration ou d'en déterminer le coût total. La vérité, c'est que les immigrationnistes sont conscients que les peuples attachés à leur culture et à leur mode de vie, ces peuples qui ont encore un instinct de vie ou...

Pour les dirigeants français ou européens habités par une vision globaliste qui chaque jour se fracasse sur la recomposition du monde, l'immigration n'est pas un problème mais un projet. Un projet qu'il faut imposer aux peuples par le mensonge, parfois par omission, par la manipulation et par la politique du fait accompli. Permettez-moi une co...

Je préfère encore des immigrationnistes assumés comme nos collègues du groupe La France insoumise avec leur projet faussement humaniste mais sans équivoque de « créolisation », aux immigrationnistes honteux qui peuplent la vie politique depuis quarante ans.

Ces partisans du laisser-aller et du laisser-passer s'abritent derrière des discours prétendument fermes pour laisser se poursuivre en sous-main la submersion de nos pays ; ils s'abritent derrière des motifs pseudo-humanitaires pour laisser se dérouler devant nos yeux un gigantesque trafic d'êtres humains.

Vous l'avez compris, et compris depuis longtemps, ceci n'est pas notre projet. Nous croyons aux nations et aux peuples, nous croyons que les hommes sont des êtres qui se définissent par des filiations et des affiliations, des allégeances et des interdépendances, des histoires personnelles et collectives qui font d'eux des êtres d'affections fam...

Ils ne sont pas, comme vous le professez, des anywhere, selon la formule de David Goodhart, des nomades destinés à errer dans un monde indifférencié, des créatures interchangeables. Ils ne peuvent résumer leur vie à des actes de production et de consommation. Il n'est pire faute morale que de déraciner quelqu'un, de le priver de son hist...

C'est pourquoi nous pensons que l'émigration est la dernière des solutions. Cela signifie que le monde, et pas seulement l'Europe, doit s'engager dans une politique d'aide au développement des pays pauvres, une aide au développement qui profite réellement à leurs habitants et non à leurs dirigeants corrompus.

Cela signifie que la question des réfugiés doit être traitée régionalement dans le cadre de cités « Asilia », des cités d'accueil installées au pourtour des zones en crise. Nous devons cesser d'admettre les détournements du droit d'asile qui ruinent sa pertinence juridique. Et parce que le message doit être celui de la fermeté, les régularisati...

tout comme nous revendiquons le droit à la continuité historique, le droit de vivre conformément à nos valeurs de civilisation, conformément à notre conception de la vie et de l'homme. C'est pourquoi nous réclamons une grande loi de régulation de l'immigration, à l'image de ce qui se fait au Danemark. Or, d'après les premiers éléments que nous ...

Un texte qui, loin de réguler les flux migratoires, ouvre, avec le prétexte des métiers en tension, de nouvelles voies d'entrée frauduleuses ou des régularisations massives. Tout cela se fait à la demande d'un patronat sans scrupule, avec toujours ce même argument : les Français seraient un peuple de feignants et de réfractaires. Alors que c'e...