Les amendements de Marine Le Pen pour ce dossier

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Monsieur le rapporteur, madame la ministre, je suis en total désaccord avec votre philosophie de l'indemnisation du chômage.

Cette philosophie, je la connais : elle consiste à dire que si les gens sont au chômage, c'est de leur faute. Je vous comprends, car si ce n'est pas de leur faute, c'est de la vôtre. C'est bien souvent le cas puisque, par définition, c'est vous qui pouvez agir pour la création d'emploi, mais vous ne le faites pas. Les 5,4 millions de demandeur...

L'amendement proposé est simple et juste. Il vise à considérer comme démissionnaire, et donc sans droit à l'ouverture des allocations chômage, toute personne refusant un CDI à l'issue d'un CDD.

C'est un exercice difficile de suivre sa pensée avec ces hurlements, mais je vais y arriver ! Pour les modalités pratiques, il suffira d'ajouter à la liste des pièces remises au salarié à la fin d'un CDD une attestation stipulant qu'aucun CDI n'a été proposé.

Madame Garrido, si vous n'étiez pas aveuglée par votre idéologie, vous vous étonneriez des pudeurs de vierge du Gouvernement face à ces amendements. Les arguments qu'il développe – « Ce serait infaisable ! », « Comment fera Pôle emploi ? » – ne tiennent pas une seconde la route. En effet, il suffit de demander aux anciens bénéficiaires d'un CDD...

inapplicable et redondante par rapport aux dispositions existantes. Mais non ! La suppression de la prime de 10 % de la rémunération versée à la fin du CDD n'est pas la solution au problème. Le type de fraude visé existe bien. Encore une fois, comme je l'ai dit à Mme Borne, les chômeurs heureux de leur situation ne représentent ni 100 %, ni 90...

D'ailleurs bien souvent, ce ne sont pas les ouvriers qui fraudent ainsi, en refusant les CDI. C'est peut-être pour cela que vous êtes aussi gênés ! Certains s'amusent à alterner travail et chômage ;

ils semblent plus proches de votre électorat que de celui de La France insoumise, qui n'a rien compris au problème.

Cet amendement soulève un vrai problème de fond. Vous nous dites qu'il faut faire des économies : tel est votre postulat. La vraie question est : pourquoi faut-il faire des économies ? Parce qu'il y a un déficit. Pourquoi y a-t-il un déficit ? Sur ce point, je suis désolée de vous dire que je partage totalement l'avis selon lequel l'État charge...

Il est fondé sur l'article 90. Vous vous êtes trompée, cela peut arriver à tout le monde et personne ne vous en veut.

On constate une incompatibilité. Premièrement, vous pouvez changer le vote : vous l'avez déjà fait, à quatre heures du matin, je crois que tout le monde s'en souvient.

Ce qu'il faut faire, c'est mettre aux voix l'amendement n° 65, puis remettre aux voix le n° 265. Si le premier est adopté, il fait tomber le second ; s'il ne l'est pas, nous voterons de nouveau le n° 265. C'est aussi simple que cela !